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Plaidoirie culture du viol en France

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Par   •  29 Mars 2023  •  Discours  •  1 019 Mots (5 Pages)  •  288 Vues

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Deux cents mille.

Deux cents mille, c’est la somme qu’on espère découvrir sur un ticket de jeu à gratter.

Deux cents mille.

Ce même chiffre pourrait également être la superficie du château où l’on rêve d’habiter ou bien le nombre de compliments qu’on aimerait récolter.

Mais nous avons le regret de vous annoncer que ce chiffre         deux cents mille

c’est le nombre de personne entre 18 et 75 ans qui, chaque année depuis 2015, porte plainte pour violences sexuelles et viols en France.

Aujourd’hui, des centaines de milliers de Français et Françaises sont victimes d’abus sexuels et de viols.

Nous avons évoqué le nombre deux cents mille ; mais il ne correspond qu’aux victimes qui sont sorties du silence. Celles qui ont courageusement porté plainte et qui ont raconté leurs agressions.

Les victimes comme Natasha sont nombreuses.

En effet lors de sa première relation cette jeune femme vit une première fois forcée, violente et non consenti.

Pendant deux ans, Natasha ne voit pas qu’elle est abusée, forcée, violée.

Parce qu’il était son premier copain, Natasha pensait réellement que son histoire était belle, remplie d’amour, mais les traces des violences qu’il lui a fait subir la suivent.

« Mais Comment ?

Comment ne s’était-elle pas rendu compte qu’elle avait été victime d’un viol ?

N’était-elle pas en couple avec cet homme ? N’était-elle pas amoureuse ? Ne s’était-elle pas laissé faire ?

Et puis elle n’avait qu’à le quitter ! Elle disait non mais en réalité elle se faisait désirer ? C’est vrai les femmes aiment être bousculées. Et puis franchement au vu de sa tenue elle l’a bien cherché. »

Puis il y a aussi les victimes comme Lola. L’histoire commence lors d’une soirée banale, où elle s’amuse, rit, danse. Une soirée pendant laquelle Lola va être coincé dans un escalier, tripotée, forcée, humiliée et où elle finira par faire ce qu’on lui demande pour avoir la paix.

 

La culture du viol c’est ça, c’est l’idée qu’il faut se plier à un type de relation, qu’il faut obéir à des injonctions.

C’est la banalisation d’idée est de comportement agressif d’homme qui veulent contrôler est dominer car c’est dans leur nature, une nature créé par la société.  

Toutes les filles couchent, toutes les filles font des trucs parce que le garçon aime. C’est donc normal.

La culture du viol c’est aussi un ensemble de croyances de stéréotypes qui banalise voir justifie des violences commises par des hommes sur des femmes, même au sein des couples. C’est banaliser, excuser des comportements qui sont en réalité des agressions sexuelles.  C’est une culture qui cause le déni, le silence, la culpabilité. C’est l’idée que la femme ne sait jamais ce qu’elle veut. Que souvent, elle provoque. Qu’elle n’est pas assez prudente car, Oui, c’est à la femme de se protéger ! Pourtant, Lola et Natacha ont bien subi une agression sexuelle.

En effet, l’article 222, alinéa 22 du code pénal français définit une agression sexuelle comme le fait d’imposer à une personne par violence, menace, contrainte ou surprise, le fait de subir une atteinte sexuelle de la part d’un tiers ou de procéder sur elle-même à une telle attente ». Et l’article 222 alinéa 23 précise que « tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu’il soit commis sur la personne d’autrui par menace, violence, contrainte ou surprise est un viol ».

Alors pourquoi des femmes comme Natacha et Lola se sont-elles senti coupable, responsable ? Pourquoi n’ont elles pas porté plainte ?

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