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Différencier l'addict et le passionné

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Par   •  4 Juin 2023  •  Cours  •  2 372 Mots (10 Pages)  •  221 Vues

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DIFFERENCIER L’ADDICTER ET LE PASSIONNE. (Définition)

La limite est fine entre le normal et le pathologique, je parle de la frontière entre ce qui relève « des mauvaises habitudes », des dépendances ordinaires et des vraies dépendances. Nous aimons tous faire différentes choses qui nous satisfont, mais l’addiction est le fait de ne plus se satisfaire que d’un seul objet. L’objet devient la raison de vivre du dépendant, il est comme un amoureux fidèle, il ne se lasse jamais, il est irremplaçable. Il faut savoir qu’une addiction n’apparait pas tout à coup, avant un besoin, il y a le désir, Quand on parle d’addiction on pense souvent directement à la drogue mais le plus souvent une addiction vient des besoins physiologiques c’est-à-dire la faim, la soif, la sexualité. Par exemple la boulimie où la personne qui souffre de ce trouble a un rapport à la nourriture qui la place dans une situation de dépendance.

L’étymologie du mot (origine)

Le mot addiction tient son étymologie du mot latin addictus littéralement « dit à » au sens d’attribuer quelque chose à quelqu’un. A l’époque romaine lorsqu’une personne ne payait pas ses dettes il devenait esclave pour dette. L’esclave était addictus, « dit à », « affecté » a un maitre. Ainsi aujourd’hui un drogué est celui qui est « dit à » la drogue, il est son esclave.

Entre le 17 et 18eme siècle l'addiction ne concerne que les substances psychoactives : l’alcool et la drogue

au milieu du XIXe 19EME siècle les comportements a « tonalités » addictive sont regroupés autour d’un suffixe « isme » « alcoolisme » puis mane «  toxicomane »

la notion de toxicomanie sera remplacer par la notion de dépendance en 1964 qui implique une forme d’assevrisme,et une perte de liberté et de contrôle.

Mais le terme de toxicomanie a été jugé trop large et pouvant être attribuer a tout et n’importe quoi portera alors le nom en 1967 de pharmaco-dependance mais le mot addictus refait sont apparitions en 1978 grâce à MCDOugall.

L’ADDICTION DANS LE MONDE MEDICAL

L’addiction à pris un certain temps à être perçue comme une notion faisant partie du champ psychopathologique, en d’autres termes comme un trouble mental. C’est l’auteur du livre « théorie psychanalytique des névroses », Otto Fenichel, médecin et psychanalyste autrichien, qui donne une nouvelle portée à la notion d'addiction où il parle des « névroses impulsives » qui regroupe « l’addiction à des toxiques » : alcool, drogue et ce qu'il appelle «  les toxicomanies sans drogues » la boulimie, les joueurs pathologiques, la pyromanie, la nymphomanie, etc… Il explique que ces conduites sont dû à plus faire qu’à une simple procuration de plaisir mais à de la contrainte de répétition.


Joyce McDougall, psychanalyste et essayiste, réintroduit le terme d’addiction En France dans le champ psychanalytique avec son ouvrage publié en 1978 « plaidoyer pour une certaine anormalité ». en cherchant la traduction du mot addiction dans le dictionnaire elle trouve seulement le mot toxicomanie qui est le désir de s’intoxiquer alors que pour elle l’addiction est quelque chose de beaucoup plus large et est un moyen pour les personnes ayant ces troubles de s’autoguérir par le tabac, l’alcool, la drogue etc… ce que l’on appelle être dans un paradis artificiel, je reviendrais sur ce terme plus tard. En effet on touche au trouble pathologique lorsqu’une petite addiction du quotidien comme on peut en avoir devient la solution unique à tous les problèmes d’une personne. Elle va mettre en premier lieu l’accent sur la partie contraignante su phénomène compulsif incontrôlable qu’éprouve l’individu, d’une part psychologique on a une perte de liberté, on les entends souvent dire des phrases tel que « c’est plus fort que moi », « je suis obligé », « je ne peux pas ne pas ». D’autre part physique, le sujet est aussi enfermé corporellement, celui-ci se présentant comme une pompe assoiffée lorsqu’il se met à boire ou manger de manière incontrôlable ou alors il se met à exercer une contrainte sur leur corps : les anorexiques, les addictes du travail, amateurs de sensations fortes.

  1. L’ALCOOLISME

Dans le livre lorque l’on parle d’alcoolisme on introduit le sujet avec un passage du livre du Petit prince

Petit prince sur une nouvelle planète ou vit un buveur.[pic 1]

  • Que faites-vous ?
  • Je bois.
  • Pourquoi ?
  • Pour oublier que j’ai honte.
  • Honte de quoi ?
  • Honte de boire.

Le buveur est plongé dans un tourbillon sans fin, il boit pour oublier qu’il boit car c’est le seul moyen pour lui de s’autoguérir, il va être dans un état d’excitation, il crie, il vomit, il n’est plus lui-même mais revenu à sa personne, il a fatalement honte. Il est extrêmement dur pour l’alcoolique d’arrêter de boire car la surconsommation d'alcool tue tout autant que sa non-consommation, en effet, boire le maintien dans son état « normal » c’est son médicament, lorsque qu’il ne boit pas vient le sentiment de manque, ce sentiment va se transformer en un syndrome confusionnel potentiellement mortel appelé le « delirium tremens » qui met l’individu dans un état d’agitation lorsqu’il ne boit pas ou qu’il a trop bu ; Comme son nom l'indique, il s'agit d'un délire tremblant. C'est une complication grave typique du sevrage d'alcool, qui est potentiellement mortelle, notamment en raison du risque de déshydratation et d'étouffement (conséquence de l'agitation). Il va avoir des hallucinations cauchemardesques et sombre dans une sorte de « folie ».  Il se détruit pour survivre.

Selon Freud, la plupart des hommes sombrent dans l’alcoolisme du aux problèmes amoureux qu’ils rencontrent, comme si le sujet avait pu trouver un objet qui l’aimera sans jamais le décevoir,

  1.  : les addictions comportementales
  1. les jeux

l'addiction au jeu n'a été intégré qu'en 1980. Les jeux de hasard et jeux d'argent c'est à dire loterie, bingo, machine à sous, roulette, etc...

L'addiction au jeu à donc été intégrée tardivement cependant quelques psychiatres c'était déjà penché sur ces cas au début des années 30 La comparant à la toxicomanie au vu de l'état de jouissance et d'étourdissement du sujet. en fait on voit très bien que dès que le joueur gagne tout son visage s'illumine grâce à l'illusion de richesse, comme l'alcool donne l'illusion de force par exemple, et la minute d'après il reprend son attitude de guetteur sous tension. Et c'est cet effet yo-yo entre la déception de la perte et la joie du gain qui plait. Encore une fois le genre ressent Les symptômes d’un manque : une envie irrépressible de jouer, il est nerveux, irritable, des signes physiques (Maux de tête, troubles intestinaux). comme l'alcool et les substances toxiques cela devient rapidement le seul centre d'intérêt du joueur, il ne pense qu à jouer : Il change ses plans pour jouer, Cela impactent la majorité du temps ses relations amicales, son mariage, Les études, engendre une perte d'emploi. Il ne fait que promettre qu'il arrêtera mais continue pour «  se refaire » où retrouver des sensations tout simplement. mais il est pris dans un cercle vicieux, Où l'argent commence à manquer mais cela ne m'arrêtera pas.

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