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Aristophane, La paix

Commentaire de texte : Aristophane, La paix. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  23 Mars 2023  •  Commentaire de texte  •  1 244 Mots (5 Pages)  •  269 Vues

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La Paix est une des comédies d’Aristophane traitant de la problématique de la guerre. La pièce est représentée pour la première fois en 421av. NE. A la suite de la mort de Cléon important stratège engage auprès d’Athènes. Sa mort amène donc la paix, d’où la thématique de cette pièce. Aristophane est un auteur de comédies satiriques Athénien, ses pièces sont l’occasion d’apporter des thèmes politique et de susciter des débats et des discussions. Ici il s’agit donc de faire l’éloge de la paix dans une cité tres impliqué dans les guerres en mettant les logiques de la guerre face a ses contradictions en les présentant dans des scènes comiques et ridicules. La scène étudiée ici se déroule dans la ferme de Lavendange, de multiples personnages tente de vendre des biens de plusieurs natures a celui-ci. Le texte laisse place a des situations et dialogues comiques qui mettent en avant l’avis d’Aristophane sur le ridicule de la guerre mais aussi pour aborder un sujet considéré comme sérieux. Nous allons donc voir comment Aristophane met-il l’écriture comique au service de son propos sur la paix.

L’extrait étudié débute par une décrédibilisation des symboles guerriers et ainsi montre son désaccord avec cette pratique et ses symboles. Ceci débute avec Lavendange qui se sert d’une tunique militaire pour nettoyer une table ce qui montre le non-respect de la valeur symbolique de cette tenue a ses yeux. Celui-ci compare aussi le travail de l’armurier à « trois mesures de figues sèches » pour évoquer baisse de valeur de l’outil une fois la guerre finie. Il compare aussi une cuirasse, un objet militaire fortement prestigieux à une chaise percée ce qui lui enlève toute grandeur car liée aux excréments. Malgré son outrage premier l’armurier continue dans la lancée de la blague car il reste raisonnable mais aussi car il se rend compte du pathétique de la situation en exprimant qu'il prendrait n'importe quoi contre cet objet « ça vaut toujours mieux que rien mon vieux ». Ainsi l’auteur montre que la guerre ne fait qu’amener de mauvaises valeurs chez l’armurier ; l’avarice que l’on remarque avec « mon gagne-pain ». De plus elle n’amène que la pauvreté des acteurs de celle-ci une fois finie et empêche la pérennité qu’ils pourraient avoir sans celle-ci et le tracas que cet appauvrissement crée avec « il en a gros sur le cœur ». Dans la meme logique, la trompette, vue comme un instrument de guerre noble et élevé est proposé d’etre bouchée par du plomb pour en faire une table a coulisse. Cette répétition d’objets montrés par l’armurier amène aussi un comique de répétition montrant le ridicule désespoir de l’armurier. Les objets majestueux lié à la guerre sont rendus au rang d’objet du quotidien à la place de signifier la guerre et le conflit, Aristophane leur nie leur symbole premier par ces comiques de situation

La dégradation de la guerre passe aussi dan le texte par l’utilisation d’un langage rustre voir grossier amenant un comique de mot mais aussi par des grands gestes mettant en lumière eux un comique de geste, venant souligner le propos avancé avec par exemple « brusquement » Cette façon d’aborder la guerre tout au long du texte amène une ridiculisation du fait guerrier. Ce langage vulgaire est notamment utilisé pour nommer les personnages avec lesquels Lavendange n’est pas d’accord afin de décrédibiliser leur avis pour la guerre.

Celui-ci débute son dialogue avec l’armurier avec « mon pauvre vieux » ce qui évoque une image négative au premier abord suivi de jurons comme « parbleu », « vieux gredin ».

Il parle aussi des enfants de façon grossière à cause de leur évocation de la guerre de façon méliorative dans leurs chants, ce qui témoigne d’une conservation de la mémoire de leurs ancêtres sur la question, eux ayant vécu les guerres et possédant cette haine et cette volonté de combattivité contre les ennemis de leur cité, ils la transmettent a leurs enfants, perpétuant l’esprit guerrier que cherche à rejeter et ridiculiser Aristophane. Ces insultes de la part de Lavendange comme « triple chenapan » « fichu nigaud » » « le mioche » « mon couillon ».  Montre qu’il est déçu de ces enfants, on peut imaginer qu’il espérait un changement de conscience de la part de cette nouvelle génération « triple chenapan » « fichu nigaud » » « le mioche » « mon couillon ».

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