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Le doute chez Descartes

TD : Le doute chez Descartes. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  12 Mars 2020  •  TD  •  3 712 Mots (15 Pages)  •  609 Vues

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Dissertation de philosophie sur le doute

La réalité, c'est une chose bien malléable, la vérité qu'est ce que cela représente dans le monde de Black Mirror ? Playtest, 2e épisode de la saison 3 nous présente la réalité un jeune homme voyageur américain ayant quitté ses obligations familiales auprès de sa mère. Fans de jeu et en manque d'argent, il est contacté par une entreprise développant une nouvelle technologie de réalité virtuelle augmentée. Il s'engage à le tester en échange d'une très grosse somme d'argent. Cependant il ne s'attendait pas à ce que le jeu agisse directement ses peurs prises à même son cerveau par cette macabre technologie. Il rentre dans une simulation assez confiant, la peur l'envahit peu à peu, la technologie s'enfonce toujours plus. Une araignée géante dans un manoir bien flippant de nuit ça c'est une simulation qui fait peur et pourtant il a lutté. Après cet événement il fut persuadé d'être retourné à la réalité et pourtant il était toujours en simulation. Sa mère qu'il n'avait pas vu depuis très longtemps lui criait dessus, sa plus grande peur était d'affronter le regard de de sa mère après l'abandon qu'il lui avait fait subir, tragiquement, il mourut de cette dernière vague d'impulsions électrique meurtrière de technologie. Il pensait savoir qu'il était sortit de la simulation, sans douter un instant qu'il y était encore. Il croyait connaître ce qui l'entourait, pourtant son esprit avait ses limites. Si il avait douté, que lui serait-il arrivé, en serait-il sorti ou alors la machine aurait-elle trouvé une autre faille, personne ne le sais parce c'est un épisode de série et que ce n'est pas la vraie vie, du moins pas encore. Cependant, on peut tirer quelques leçons de cette histoire palpitante.

En analysant cette consigne, on fait face à trois situations possibles lorsque nous débutons dans une réflexion. Dans un premier temps on peut connaître, dans un second on peut douter, et puis on peut douter pour connaître. En quoi connaître implique t-il de douter ? Quelle relation ces deux termes entretiennent-ils ? Qu'est ce que la connaissance ? Un dictionnaire nous indique que c'est l'activité par laquelle l'homme prend acte des données de l'expérience et cherche à les comprendre ou à les expliquer. Ainsi la connaissance serait le résultat de l'expression d'une donnée à travers une expérience qui prouverait ou non là dite donnée. Ainsi, connaître implique d'avoir effectué cette expérience ou démonstration au préalable. Le fruit de cette expérience serait donc le savoir et par extension la démonstration qu'une donnée est vraie. Connaître c'est savoir ce qui est vrai ? Qu'est ce qui est vrai ? Ce qui est vrai c'est ce qui est réel et qui existe, ici on parle de connaissances du monde sensible car le fait étant qu'on ne peut connaître l'idée ou la pensée de quelqu'un d'autre que soi par expérience ou démonstration concrète. La connaissance est donc une vérité appartenant à la réalité dans laquelle l'homme vit. Quel rôle le doute joue-t-il ? Le doute qu'est-ce ? Le doute, selon Descartes c'est quelque chose qui existe dans l'esprit. Un bras ne peut pas douter, il n'y a que notre esprit qui est capable de douter. L'esprit est constitué par la totalité des facultés intellectuelles. Dans de nombreuses traditions religieuses, c'est un principe de la vie incorporelle de l'être humain. On oppose en ce sens corps et esprit (nommé plus volontiers conscience par la philosophie et âme par certaines religions). Le doute est donc quelque chose qui existe dans l'idée et de ce fait il relève d'une démarche. Ainsi si le doute est opérant c'est qu'il a été recherché. Le doute est voulu de la part de celui qui doute. On peut donc dire que le doute est une démarche volontaire liant esprit et sens. La première chose dont l'homme douta, personne ne sait ce que c'est cependant, comme aurait dit Aristote, il faudrait remonter à la cause de ce doute. Ainsi, un être peu évolué, avec de maigres connaissances ne pourrait douter que de sa perception des choses. En se demandant ce qu'il ressentait vraiment, ce qu'il touchait, mangeais vraiment, l'homme primaire doutais. Faut-il que je le mange ? Faut-il que je m'en approche ? Si cet homme doutais, c'est qu'il n'avait pas la connaissance de cet aliment ou de cette branche de hêtre qu'il aurait prit pour la défense d'un animal. Ici, nous arrivons dans notre 3e cas. Après avoir douté, cet homme à eu 3 possibilités à son tour. Être en bonne santé, être malade ou mourir. Cependant il ne s'agissait ici que d'une fraise des bois et d'une branche, ainsi cet homme fit l'expérience de ces deux choses et constata qu'elles n'étaient pas nocives ou mortelles. C'est donc après après avoir fait l'expérience de ces deux choses qu'il constata. Seulement cette constatation est issu d'une expérience elle-même issue du doute de cette homme. Ainsi, la connaissance qu'il en tira venait d'un doute préalable de la chose. Il est vrai que si il n'avait pas risqué la mort, il n'aurait  tiré aucune conclusion. Alors jusqu'où tire-t-on profit du doute?

Le doute est-il la solution miracle pour connaître ?

Un homme en a fait l'expérience à échelle de sa propre vie : Descartes.

Cet homme, intelligent, brillant et rayonnant par sa réflexion démesurée ne supportais plus son quotidien. Soirée mondaines, bruits, mouvements. Il appreciate de tout cœur la solitude et le calme. Fuyant cet amas bien dérangeant d'une part de la société il s'exclut, pour réfléchir, penser seul, sans l'indécence des autres.

Sa connaissance qu'on appellera primaire est basée sur une éducation relevant des enseignants de la philosophie d'Aristote. Aristote était le philosophe de la déduction logique, Descartes était le philosophe du doute.

Ainsi il décrit son savoir comme "basé sur du sable", on peut ici y comprendre deux choses. Premièrement cela témoigne du fait qu'il considère son savoir comme reposant sur quelque chose qui n'est pas solide et qui est éphémère. Ce pendants on peut aussi aller plus loin dans la réflexion et dire que le sable représente un élément malléable, un élément instable capable de changer de forme en fonction de celle qu'on veut lui donner. Ainsi le sable est un savoir utilisable dans des buts de non sens tels que la fausse information et par extension la mauvaise éducation. C'est cette raison qui poussa Descartes à remettre en question non seulement ses connaissances venant de son éducation mais aussi celles de ses sens, celles de son esprit. Cette remise en cause nous l'appelerons doute. En effet, Descartes a entamé cette épopée parce qu'il doutait profondément de ce qu'il savait. Ainsi il savait qu'il ne savait rien de vrai. En ce sens, nous dirons que tout ce qu'il savait jusqu'alors était remis en cause et ainsi même ce qui fut vrai le fût aussi. Si je l'évoque vous vous lèverez et direz "Je connais cette sublime petite chose". Descartes a dit : " Cogito ergo sum". Ça ne me dis rien c'est ce que vous direz. "Je penses donc je suis", cette simple traduction, fameusement connue, parodiée, réécrite, utilisée à tout va, débats philosophiques ou non, elle est utilisée à tout va mais quelle est l'origine de cette réplique.

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