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Descartes : le doute

Résumé : Descartes : le doute. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  11 Juin 2022  •  Résumé  •  2 611 Mots (11 Pages)  •  251 Vues

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Paragraphe 1 : Descartes prend conscience que c’est désormais le bon moment de mettre en œuvre le projet qu’il a en tête depuis des années pour rebâtir l’édifice de la connaissance humaine car il est très sceptique étant donné que ses fondements et/ou principes sont douteux. Ainsi il met en avant les nécessités de la recherche. Il explique qu’il veut fonder la science « je voulais établir quelque chose de ferme et de constant dans les sciences » non pas en recréant ou en transformant les sciences mais en mettant en lumière ce qui rend ces sciences possibles et donc « commencer tout de nouveau dès les fondements ». Il veut savoir comment sait-on la vérité et comment atteindre cette vérité. Il pose la première condition par laquelle il est passé : il a besoin d’être mature pour pouvoir raisonner.

But

Paragraphe 2 : Il pose la deuxième condition qui est la capacité à trouver du temps et se détacher du monde social pour éviter tout interruption et occupation de l’esprit qui doit être clair. Puis, il explique la méthode générale en mettant en avant les difficultés qu’il va devoir traversé. Premièrement s’il prend le risque de se poser des questions sur chaque phénomène il risque de « je ne viendrais jamais à bout » et d’y rester le restant de ses jours. C’est par conséquence qu’il va utilise comme outil le scepticisme donc comparer et opposer toutes choses afin d’atteindre la tranquillité de l’âme mais en étudiant la base qui affecte toutes les connaissances que l’on a aujourd’hui car elles sont liées « je m’attaquerai d’abord aux principes, sur lesquels toutes mes anciennes opinions étaient appuyées ». Il va reconstruire ses bases pour pouvoir bâtir son empire de connaissance (car comme une toile d’araignée, si il n’y a pas le centre la toile risque de ne pas tenir et c’est la même chose avec les connaissances s’il n’y a pas la base il n’y a pas de connaissances fiables). Il mettra ainsi le doute sur toutes les choses qu’il connaît et réfuter toutes les choses qui sont douteuses jusqu’à ce qu’il arrive à quelque chose d’irréfutable. On peut remarquer que le doute est considéré comme faux « le moindre sujet de douter que j’y trouverai suffira pour me les faire toutes rejeter ». Pour le philosophe, il ne faut pas donner plus d’importance aux choses douteuses que aux choses fausses. Cependant, il s’agit ici de prétendre que tout est faux et d’utiliser le scepticisme comme un moyen pour découvrir la vérité. Il n’est pas ignorant.

Conséquence

Paragraphe 3 : Il admet que la base de notre savoir se pose sur les connaissances empiriques « tout ce que j’ai appris, je l’ai appris des sens ou par les sens ». Nous ne pouvons pas ignorer ce qu’on voit ou sent, cela serait considérer comme un acte de folie parce que les sens sont un langage universel qui sont partagés avec tout le monde (mise à part les personnes souffrantes de maladies). En physique (à l’époque de Descartes), on admet tout ce qu’on voit, peut toucher sans vraiment remettre ces évènements en doute mais c’est très problématique puisque si on ne voit pas, il n’y a pas de preuves visuelles cela veut dire que nous n’acceptons pas qu’il ait un Dieu or nous avons vu plus tôt que Descartes a été éduqué avec la physique scolastique et donc d’une physique fausse. Cependant, il affirme « que ces sens étaient trompeurs » il s’agit de souligner que par son expérience, il sait qu’il nous peut pas faire entièrement confiance à ses sens. En effet, nous avons tendance à penser que la Terre ne bouge pas mais que c’est le Soleil qui est en orbite or cela est faux. Ici, Descartes utilise les sens pour mettre en doute les sens car ils se contredisent. Or, nous devons prendre des moyens radicaux donc on doit considérer les sens comme douteux et donc faux.

Opposition

Paragraphe 4 : Alors que nous mettons le doute sur les sens extérieur, peut-on vraiment douter sur ce qu’on ressent ? L’ouïe et la vue peuvent nous tromper parce que ce sont des sens « peu sensible et fort éloignées » indirectes séparés par un espace alors que le toucher est directe. Peut-on douter de ce qu’on touche ? Il est très difficile d’ignorer ce que notre corps ressent même « assis auprès du feu » il y a le contacte de la chaleur. On peut alors remarquer qu’il y a un dialogue entre une personne avec du bon-sens qui pense qu’on ne peut pas vraiment douter de ce qu’on ressent et l’autre personne sceptique qui introduit l’argument de la folie pour contredire tout ce qui a été dit précédemment. En effet, il essaye de nous remettre en question en nous proposant l’hypothèse de la folie. On peut retrouver des erreurs concernant les sens intérieurs comme chez les fous dont « le cerveau est tellement troublé et offusqué par les noires vapeurs de la bile ». Il s’agit de souligner le fait que ces personnes ont perdue la raison et sont capables de s’imaginer être «des rois, lorsqu’ils sont très pauvres ; qu’ils sont vêtus d’or et de pourpre lorsqu’ils sont tout nus ». Leur cerveau et donc leur raison est fortement touchée. Cependant, le bon-sens reprend le dessus en contredisant cette hypothèse « Mais quoi ? Ce sont des fous, et je ne serais pas moins extravagant si je me réglais sur leurs exemples ». Il ne peut pas être fou puisque rappelons qu’un fou a perdu sa raison or Descartes est ici en train de philosopher et donc de faire fonctionner sa raison ce qu’un fou en serait incapable. De plus, l’auteur est au courant qu’il est René Descartes en train d’écrire et non pas une autre personne. Il est conscient de ce qu’il l’entour et de ce qu’il est. Ainsi il a réussi à douter des sens extérieur mais pas de l’existence de son corps.

Opposition

Paragraphe 5 : le scepticisme remonte à son paroxysme car il introduit l’argument du rêve. Lorsqu’on rêve, on a tendance à avoir des pensées aussi folles que ceux des fous. Au point où on pense que nos rêves (voir nos cauchemars) sont réels parce que les sensations sont antérieures et proviennent de notre inconscient. Nos organes sensoriels jouent un grand rôle puisque c’est à cause d’eux qu’il nous ait difficile de différencier la réalité de l’imaginaire. En outre, quand nous dormons nous ne sommes pas au courant que nous sommes dans un état second. Ce n’est que lorsqu’on se réveille qu’on se rend compte que ce n’était pas la réalité. Au début ça nous paraît logique « mais, en y pensant soigneusement […] il n’y a point d’indices concluants,

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