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Berlin Avant La Chute Du Mur

Mémoire : Berlin Avant La Chute Du Mur. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  24 Juin 2013  •  2 844 Mots (12 Pages)  •  1 166 Vues

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Berlin avant la chute du mur

Intro

Underground : culture en marge ou en opposition avec la culture officielle.

Partie est : underground car dictature communiste

Partie ouest : là aussi il y a une culture soutenue par les autorités occidentales américaines, donc il y a également un art underground.

La culture n’est pas la même selon l’espace dans lequel on se trouve (exemple des théâtres).

Berlin est la ville du XXème siècle qui a été la plus transformée, détruite, reconstruite, dans le cours de l’Histoire.

Gentrification : quartier dans lequel les populations populaires et modestes ont fait place (à cause de la hausse des prix du logement due à la rénovation) à de nouvelles populations plus fortunées, souvent plus « intellectuelles » et « culturelles » (boboïsation).

La spécificité de cette ville est sa mémoire totalement bouleversée au cours du XXème siècle :

• Mémoire de Berlin d’avant-guerre, la capitale allemande

• Mémoire juive de l’Holocauste

• Mémoire communiste et mémoire du mur.

Ville dans laquelle la mémoire, la politique, est un support artistique.

Detlef Baltrock, Mémorial de l’Holocauste, 2009.

Photo extraite de Claire Laborey, Berlin, quoi de neuf depuis la chute du mur ?

Paris, Autrement, collection « Ville en mouvements » 2009.

Le retour d’une mémoire passée. Mémoire du mur effacée par la mémoire de l’Holocauste qui a été complètement tue à l’Est.

Berlin métropole culturelle depuis 1945

[ Berlin 1918 – 945 : courant artistique et culturel important : cinéma, peintres, etc… Dans les années 30 ce n’est pas une ville Nazie (c’est une ville plutôt de gauche, cosmopolite où se réuni une forte communauté juive et homosexuelle)]

Berlin est une ville anormale, géographiquement :

• Dans l’Allemagne même, Berlin est isolée des autres grandes villes allemandes, car à l’époque de la puissance allemande Berlin était au centre de l’Allemagne. Mais après le découpage qui a suivi la première puis la seconde guerre mondiale, Berlin s’est retrouvé excentrée au niveau Allemand

• Mais également au niveau Européen vis-à-vis des grands espaces économiques européens qui se situent pour la plupart à l’ouest du continent.

• Berlin, qui n’est pas entouré de grandes villes, réuni 3.5 millions d’habitants. Berlin est deux fois plus grand mais deux fois moins peuplé que Paris

• C’est une ville qui doit affirmer son pouvoir car son importance est souvent contestée, c’est une ville pauvre.

• Berlin est inspirée par les aménagements américains (ville ressemblant à San Francisco).

• Berlin est le rassemblement de différents quartiers ayant chacun gardé leur culture.

• Berlin est une ville plate, le seul relief qui s’y trouve (colline) sont composés par les ruines.

Quartiers de Berlin :

Charlotterbug : quartier du XIXème siècle, bourgeois

Kreuzboug : Quartier underground d’avant-garde, présence de communauté Turque

Alexanderplatz : Place principale de Berlin avant et après le mur

Ile aux musées : musées classiques.

Berlin était déjà séparé bien avant le mur, et connaissait déjà une rivalité entre est et ouest.

• Est populaire, théâtre classique etc…

• Ouest bourgeois, cinémas ,cabarets, etc…

I – Berlin, deux villes, un mur

Au lendemain de la seconde guerre mondiale, Berlin est ruinée et presque détruite.

Il y a une volonté des deux Berlins de faire une vitrine politique et culturelle pour les deux gouvernements (Est et Ouest), la culture y est très subventionnée.

Berlin ne sera pas Capitale Culturelle (étonnement malgré tous les efforts pour promouvoir la culture et les subventions faites par les deux gouvernements) car les artistes berlinois et allemands n’émergent pas. Culture plaquée de l’extérieur mais un peu « artificielle » .

Culture qui se veut politique, chaque gouvernement voulant présenter son idéologie, sa vision du monde, c’est pourquoi elle est contrôlée par le communisme à l’est et les alliés américains à l’ouest.

Certains artistes sont partis à cause du nazisme mais beaucoup d’artistes sont eux-mêmes nazis ou ont travaillé pour le parti nazi, il y a alors volonté « d’épurer » cet art berlinois du passé nazi.

De 1945 à 1948 il n’y a pas de rupture de communication entre l’est et l’ouest mais la crise de Berlin de 48 marque une rupture nette.

Chaque partie de la ville veut alors se montrer comme une capitale / métropole culturelle.

A/ 1945 – 1948/49, renaissance culturelle sous le contrôle des alliés

1/ Culture sur des ruines

⇒ Renouveau / frénésie culturelle immédiatement après le conflit.

Juillet 1945 : grande exposition à Berlin d’expressionisme allemand.

Frénésie pour tout ce que le nazisme avait interdit, l’avant-garde allemande qui est qualifiée en 1930 dans une exposition organisée par les nazis d’art « dégénéré ».

• Retour aussi en Allemagne d’artistes étrangers / juifs qui exposent

• 8 théâtres rouvrent en peu de temps. Des musées, des opéras, également.

Pourquoi cette frénésie

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