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L'économie et le marché de la musique

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Par   •  12 Avril 2021  •  Dissertation  •  750 Mots (3 Pages)  •  556 Vues

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L’économie et le marché de la musique

INTRO

"On ne vend pas la musique. On la partage". À l’heure du streaming musical, cette citation du compositeur et chef d’orchestre américain Leonard Bernstein semble plus vraie que jamais.

Que ce soit au réveil, à la douche, ou en soirée, vous avez forcément déjà utilisés ces plateformes gratuites de musique en illimité.

Le marché de la musique a connu de grandes évolutions ces dernières années, les plateformes de streaming musicales ont joué un grand rôle dans ces changements.

Nous verrons que le marché de la musique adapte son fonctionnement aux évolutions technologiques, cependant ce système nuit aux artistes et aux plus petits labels.

I/

Sur les plateformes de streaming musicales, telles que Spotify ou Deezer, tout est accessible en quelques secondes, excepté certains groupes de musique qui résistent à ces plateformes.

Le marché de la musique a su s’adapter aux évolutions technologiques par la dématérialisation des services, et aux évolutions économiques. Le modèle économique de ce marché s’est dirigé vers une économie de location, un service à la demande permettant aux utilisateurs d’avoir une expérience personnalisée.

En effet pour quelques euros, le consommateur à accès à tout un univers musical personnalisé grâce à un algorithme calculant les préférences, les playlists, les morceaux les plus écoutés du consommateur. Les économistes R. Cryder et Loewenstein expliquent cette mode dans le « Journal of consumer research ». Ils exposent qu’un individu préfèrera toujours réduire ses dépenses, ainsi un abonnement qui se paie en une fois est préférable à l’achat de plusieurs morceaux, impliquant un coût supplémentaire à chaque nouvel achat. Une fois l’abonnement payé, la consommation est libre. Cette pratique se nomme la théorie du « pain of paying ».  

Egalement, les nouvelles technologies ont permis de faciliter la création d’un album : beaucoup d’artistes s’autoproduisent ou font appel à des particuliers ou des petits studios pour enregistrer leurs titres. Il n’est pas rare également de découvrir par le biais de plateformes et réseaux sociaux des personnes partageant leur création musicale réalisée depuis leur chambre.

Ainsi les évolutions technologiques ont permis aux artistes d’acquérir une plus grande indépendance dans la création et distribution de la musique.

II /

Cependant, ces plateformes de streaming musical  restent très concentrées et soumises aux « majors », ce qui nuit directement aux artistes.

Si on regarde le secteur, celui-ci est principalement dominé par 5 services majeurs : Spotify (75 millions d’abonnés payant), Apple music (40 millions), Amazon music (16 millions), et Deezer (14 millions). Google et Youtube se sont aussi lancés cette année.

On peut voir que mis à part Spotify et Deezer, ce sont de grands groupes qui contrôlent ces plateformes de streaming et que pour le moment, elles ne sont très peu, voire pas du tout profitables. Pour exemple, Spotify malgré son introduction en bourse, n’a jamais été rentable depuis sa création en 2006. La plateforme fait reposer son économie sur l’accumulation d’abonnés, ce qui permet d’améliorer sa réputation et en particulier de renforcer la confiance des investisseurs.

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