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Les sources et inspirations de Jean de La Fontaine

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Par   •  20 Janvier 2014  •  477 Mots (2 Pages)  •  3 033 Vues

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Les sources et inspirations de Jean de La Fontaine[modifier | modifier le code]

Travail de réécriture des fables d’Ésope (par exemple La Cigale et la Fourmi), de Phèdre, d'Abstémius, mais aussi de textes d'Horace, de Tite-Live (« les Membres et l’estomac »), de lettres apocryphes d’Hippocrate (« Démocrite et les Abdéritains »), et de bien d'autres encore, elles constituent une somme de la culture classique latine et grecque, et s’ouvrent même dans le second recueil à la tradition indienne1.

L'inspiration indienne[modifier | modifier le code]

Plusieurs fables de La Fontaine sont des reprises de fables du Pañchatantra qui sont passées dans la version arabe Kalîla wa Dimna. Les Animaux malades de la Peste imite le Loup, le Renard et l'Âne de François Philelphe qui a pu utiliser le Kalîla wa Dimna latin de Jean de Capoue intitulé Directorium humanae vitae alias parabola antiquorum sapientum (Guide de la vie humaine ou Parabole des anciens sages) et paru entre 1262 et 1278. Pour Les Poissons et le Cormoran, La Fontaine a pu utiliser la traduction française des quatre premiers livres de la version persane Anwari Sohaïli parue en 1644 sous le titre Le Livre des lumières ou la Conduite des Rois2. Le Chat et le Rat, Les Deux Perroquets, le Roi, et son Fils ou La Lionne et l'Ourse, qui ne figurent pas dans Le Livre des lumières, proviennent vraisemblablement de la traduction en latin de la version grecque de Syméon Seth3 réalisée par le jésuite Pierre Poussines et parue en 1666 sous le titre Specimen sapientiae Indorum veterum (Exemples de la sagesse des anciens Indiens)4.

Moralités les plus souvent citées[modifier | modifier le code]

« Eh bien! dansez maintenant. » (La Cigale et la Fourmi, I, 1)

« Tout flatteur vit aux dépens de celui qui l'écoute. » (Le Corbeau et le Renard, I, 2)

« La raison du plus fort est toujours la meilleure. » (Le Loup et l'Agneau, I, 10)

« À l'œuvre, on connait l'artisan. » (Les Frelons et les Mouches à miel, I, 21)

« On a souvent besoin d’un plus petit que soi. » (Le Lion et le Rat, II, 11)

« En toute chose il faut considérer la fin. » (Le Renard et le Bouc, III, 5)

« Un tiens vaut, ce dit-on, mieux que deux tu l’auras. » (Le Petit Poisson et le Pêcheur, V, 3)

« Rien ne sert de courir ; il faut partir à point. » (Le Lièvre et la Tortue, VI, 10)

« Amour, Amour, quand tu nous tiens / On peut bien dire : Adieu prudence. » (Le Lion amoureux, IV, 1)

« Il ne faut jamais vendre la peau de l’ours / Qu’on ne l’ait mis par terre. » (L'Ours et les Deux Compagnons, V, 20)

« Mais les ouvrages les plus courts sont toujours les meilleurs. » (Les Lapins, X, 15)

« Aide toi, le Ciel t'aidera » ( Le Chartier embourbé, VI, 18)

Portée de l’œuvre[modifier | modifier le code]

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