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Analyse de La mémoire De René Magritte

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Par   •  24 Juin 2013  •  1 048 Mots (5 Pages)  •  4 840 Vues

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La mémoire, René MAGRITTE

I. Recherche

Histoire des arts

René Gislain Magritte est né le 21 novembre 1898 à Lessines en Belgique dans une famille modeste. Son enfance sera marquée par des déménagements constants, du fait des difficultés financières de ses parents. En 1912, sa mère dépressive se suicide en se noyant. La vie de Magritte sera fortement marquée par cet épisode de son enfance.

En 1915, il s'installe à Bruxelles et réalise ses premières œuvres de facture impressionniste.

En 1916 Magritte fréquente l'Académie Royale des beaux-arts de Bruxelles et commence une carrière d'illustrateur et de publiciste.

Après une première période influencé par le cubisme, il s'oriente vers le surréalisme. Il travaille comme graphiste dans une usine de papiers peints.

Dès lors, son art tentera de démontrer que l'on n'entrevoit de la réalité que son mystère, si l'on sort de notre habituelle et routinière logique. Ses œuvres jouent souvent sur le décalage entre un objet et sa représentation.

En 1927, Magritte quitte la Belgique et s'installe en banlieue parisienne où il fréquente André Breton, Paul Eluard et le groupe surréaliste parisien avec lequel il participe au dernier numéro de La Révolution surréaliste avec un texte majeur : Les Mots et les images.

En 1936, a lieu sa première exposition à New York et voit son œuvre reconnue internationalement.

De retout en Belgique, il devient le chef de file des surréalistes belges.

Le reste de sa vie se passe en epositions belges et internationales.

Magritte meurt à Bruxelles le 15 août 1967, âgé de 69 ans, après avoir peint plus de 1000 toiles, ainsi que des gouaches et des collages.

Son épouse léguera les oeuvres de son mari à diverses collections publiques belges.

Histoire littéraire

Le surréalisme est un mouvement qui fut créé en France à la suite de la Première Guerre mondiale, par André Breton qui se développa pendant plus de quarante ans.

Ce mouvement repose sur le refus de toutes les constructions logiques de l’esprit et sur les valeurs de l’irrationnel, de l’absurde, du rêve, du désir et de la révolte. Cette technique consiste à laisser libre cours à l'inspiration et à peindre l'étrange, le cauchemar, l'absurde et les blagues de mauvais goût. C'est une véritable révolution.

Voici la définition du surréalisme par André Breton : « Automatisme psychique pur par lequel on se propose d’exprimer, soit verbalement, soit de toute autre manière, le fonctionnement réel de la pensée. Dictée de la pensée, en l’absence de tout contrôle exercé par la raison, en dehors de toute préoccupation esthétique ou morale. »

Le mouvement surréaliste repose donc sur la volonté de libérer l’homme des morales qui le contraignent et des académismes qui l’empêchent d’agir, c’est-à-dire nuisent à la force créatrice.

Ce mouvement influence la peinture, la littérature ( Louis Aragon, 1897-1982) mais aussi le cinéma ( Luis Bunuel, 1900-1983 ). Les sujets picturaux se caractérisent par d'étranges associations d'éléments qui

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