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La réussite scolaire féminine

Cours : La réussite scolaire féminine. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  18 Mars 2013  •  Cours  •  903 Mots (4 Pages)  •  968 Vues

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A la suite d’une ‘’longue marche’’ séculaire, les filles réussissent mieux que les garçons dans nombre de secteurs scolaires ou universitaires. Mais leur voyage est encore loin d’être terminé. Dans le cadre de la scolarité obligatoire, les filles surclassent indéniablement les garçons. C’est une réalité connue de longue date (et l’écart à leur avantage tend à se creuser encore au fil des années ).

A la fin du primaire, ( pour ne prendre que l’un des indicateurs, mais l’un des plus importants, celui de la lecture ), les filles sont 70% à faire partie des ‘’lecteurs efficaces’’ ( contre 60% des garçons ). Elles sont deux fois moins classées parmi les élèves ayant de " très faibles capacités en lecture " ( 7% contre 14% ).

Les garçons se retrouvent bien plus souvent que les filles dans les dispositifs réservés aux élèves à ‘’besoin scolaires particuliers’’ ou à ceux en ‘’rupture ‘’scolaire. En classes de SEGPA, 30% des élèves sont des filles ( contre 70% de garçons ). Dans les dispositifs ‘’ soutien’’ en collège, un tiers des élèves sont des filles, deux tiers des garçons ; et dans les dispositifs ‘’relais’’, il y a une fille pour six garçons.

Les différences de comportements et de d’ ’’aptitudes’’ scolaires entre les filles et les garçons ont été reconnues depuis bien longtemps. En témoigne ( à sa façon ! ), et entre autres, l’éditorial du " Mémorial d’Amiens " du 26 juillet 1883 qui souligne que les instituteurs américains ( qui admettaient dès cette époque les deux sexes dans leurs écoles ) ont reconnu que " les jeunes filles sont meilleures écolières, plus dociles et plus attentives que les garçons, plus intelligentes mêmes ". Tout en n’hésitant pas à ajouter que " les Américains nous ont aussi appris qu’à partir de 16 ans, la proportion change brusquement, et personne n’en sera surpris. La jeune fille revêt alors des qualités très brillantes, mais d’un ordre non scientifique ; et l’inaptitude de la femme aux études théoriques saute aux yeux. Ce qui montre d’ailleurs l’inaptitude des femmes aux études théoriques, c’est qu’on ne les a jamais vues se diriger vers celles qui leur ont toujours été permises : on ne voit pas de femmes mathématiciennes, ni chimistes, ni même grammairiennes ou compositrices de musique. Il y a juste assez d’exceptions pour confirmer la règle : les femmes savantes sont des exceptions, comme les femmes à barbe, mais plus rares ".

Que dirait-il aujourd’hui ? Toujours est-il que 71% des filles d’une classe d’âge obtiennent actuellement le baccalauréat ( contre 57% des garçons ), et 32% la licence ( contre 21% des garçons ).

A un niveau encore supérieur, de multiples études montrent que, à réussite scolaire égale, les filles ont une moindre confiance en soi que les garçons, qui sont davantage préparés à la compétition . Or la confiance en soi et l’esprit de compétition se révèlent être un avantage, surtout lors des ‘’grands concours’’ ( dont l’importance est

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