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La fée Electriciter

Mémoire : La fée Electriciter. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  1 Janvier 2013  •  740 Mots (3 Pages)  •  914 Vues

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Raoul Dufy est né le 3 juin 1877 au Havre.

Il est l’aîné de neuf enfants d’une famille modeste.

Son père, comptable, est également organiste et chef de chœur.

Il transmet l’amour de la musique à ses enfants, notamment à Léon, à Gaston et, bien entendu, à Raoul et à un autre de ses frères, Jean, qui deviendra également peintre.

A 14 ans, pour des raisons familiales, Raoul doit interrompre ses études pour entrer dans une maison d’importation de café au Havre.

Le soir, il étudie à l’Ecole Municipale des Beaux-Arts. Il y suit les cours de Charles Lhuillier et rencontre Othon Friesz, qui restera un de ses plus fidèles amis.

Pendant les années suivantes, il peint des aquarelles académiques de paysages des proches environs, et des portraits de famille, surtout des auto-portraits.

Ayant reçu une bourse de la ville du Havre, Dufy part pour Paris, où il s’inscrit à l’Ecole Supérieure des Beaux-Arts. Il fréquente l’atelier de Léon Bonnat, où il retrouve son ami Friesz.

Ils partagent ensemble un atelier à Montmartre.

Il expose, au Salon des artistes francais, un tableau intitulé

"Fin de journée au Havre".

Dufy rencontre Berthe Weill, qui est la première à lui acheter un pastel. Elle le fait participer à des expositions collectives.

Pour la première fois, Dufy expose au Salon des Indépendants, où il sera présent de nombreuses fois par la suite.

Durant cette période il subit l’influence des impressionnistes et des postimpressionnistes , en particulier de Pissarro, de Monet, mais aussi de Manet et Boudin :l’inspiration qu’íl doit à ce dernier est visible dans ses scènes des côtes normandes. L’estacade de la plage de Sainte-Adresse est un de ses motifs de prédilection à cette époque.

Dufy meurt le 23 mars 1953 à Forcalquier et est enterré le 25 mars dans le cimetière de Cimiez, à Nice.

Trois mois plus tard, le Musée National d’Art Moderne de Paris lui consacre sa première grande rétrospective.

Quelque une de ces œuvre:

1926, La Jetée et la promenade de Nice,

1928, Intérieur aux fenêtres ouvertes,

1928, Ceres à la mer,

1930, Régates aux mouettes,

1930, Régates à Henley,

1930, La plage et l'estacade du Havre,

1933, Courses à Deauville,

1934, Régates à Cowes,

1943, Notre maison à Montsaunès, aquarelle

La fée électricité

Comme Léger, Delaunay et beaucoup d’autres artistes, Dufy reçut pour l’exposition de 1937 la commande de décorations monumentales, notamment celle du mur concave du hall du Palais de la Lumière et de l’Electricité,

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