Étude de cas bad girl MIA

Bad girls

Mia, de son vrai nom Mathangi « Maya » Arulpragasam, est une chanteuse, rappeuse, compositrice,… d’origine sri lankaise. Elle née à Hounslow en 1975. Bad Girls est une chanson (sortie en janvier 2012, le 31)  issue de son quatrième album studio, Matangi, sorti en novembre 2013.  La chanson a été écrite par M.I.A., Marcella Araica et Floyd Nathaniel « Danja » Hills, produit par Danja et le clip a été réalisé par Romain Gavras.

Le clip de la chanson a été tourné à Ouarzazate, au Maroc, et représente l’Arabie Saoudite. La rappeuse ne pouvait tourner ce clip en Arabie de peur d’avoir des problèmes par la suite.

Cette chanson commence par un rythme de tambour plutôt rapide, de type « guerrier », « rebelle »…Des notes aigües suivent ce tempo représentant l’Arabie, l’Inde. Par la suite, la voix de Mia entre en scène accompagnée d’un chœur et d’une mélodie orientale « étrange », mystérieuse. Les basses de la musique font références aux États-Unis, du style hip hop.  La chanson explore les thèmes de l'émancipation sexuelle et le féminisme. MIA dit  "vivre vite, mourir jeune, les mauvaises filles le font bien» et «Ma chaîne frappe ma poitrine quand je tape l’autoradio" d’une façon nonchalante. Le droit des femmes est aussi évoqué : en effet, nous pouvons remarquer que les femmes conduisent, alors que c’est interdit  en Arabie Saoudite, et à un certain moment, les femmes lèvent des Kalachnikovs (la féminité est remise en cause). Ces femmes parviennent même à faire des drifts, mais aussi des sidewalk skiing( rouler sur deux roues avec une voiture). Les femmes portent des habits typiques du Moyen-Orient mais avec un rajout de chaînes, de motif léopard (représentant la sensualité). Vers 2 minutes et 30 secondes, on peut voir une femme avec une coupe à la garçonne : son regard est provocateur et a le poing serré symbolisant la force, la rébellion. Les femmes sont mises en valeur dans le clip qui montre que celles-ci sont « maîtresses » de la situation : si l’on regarde bien, les femmes sont habillées en couleur alors que les homes ont leur habit traditionnel : ils sont tous vêtus identiquement. En ce qui concerne les hommes, au début de la vidéo, ont l’air de s’ennuyer alors qu’à la fin, ils dansent, s’amusent en faisant du « sandal skating » (patiner sur autoroute) : cela signifierait donc que si les femmes avaient les mêmes droits que les hommes, alors cela avantagerait les hommes comme les femmes : les femmes, pourront sortir sans avoir la présence d’un homme, elles pourront conduire,… et l’état d’esprit des hommes changera car il vaut mieux avoir une femme libre qu’une femme coincée dans un système.

Maya a montré la culture de ces personnes défavorisées à travers ses chansons. Elle s’est aussi mise à défendre et à représenter le second visage de la mondialisation : celui des bidonvilles, des rues sales, des conflits entre cultures…

Cette chanson est un produit de la mondialisation car d’une part, les producteurs, réalisateurs viennent de pays différents (France, États-Unis,…), et d’autre part, cette chanson est vendue dans le monde entier et aussi que la scène a été tournée au Maroc.  

Le message que veut faire passer Mia à travers cette chanson et ce clip est le droit des femmes. Elle montre que si les femmes étaient égaux à l’homme, en Arabie Saoudite, il y aurait beaucoup moins de tensions psychologiques (par exemple, la femme doit être accompagnée par les hommes à chaque fois qu’elles sortent de leur maison… l’homme est obligé de l’accompagnée même si la volonté n’y est pas présente !) : cela avantagerait les hommes comme les femmes (elles pourront conduire, aller où bon leur semble,…). Cette liberté pour les femmes serait-elle représentée par le cheval dans le clip ? (supposition).

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