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La peinture en Europe de 1800 à 1860

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Par   •  7 Janvier 2021  •  Cours  •  15 432 Mots (62 Pages)  •  374 Vues

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Histoire de l'art Contemporaine XIX-XX cour du 18/01/2016

La peinture en Europe de 1800 à 1860

Séance Intoductive : l'Histoire de l'Art au XIX° siècle

  • Pierre Narcisse Guérin La mort de Caton d'Utique 1797 ENSBA

Nous observons un passage de la tradition artistique à la modernité en 1870. Une modernité qui annonce une avant garde successive du 18-19e ; le Courant du Néo-classicisme.

  • Camille Pissarro 1830-1903 Gelée Blanche

La comparaison des tableaux permet de voir ce qui va se jouer dans le siècle.

En quoi ce distinguent ces deux tableaux ?

> Opposition des deux tableaux : opposition de fonction finalité; à quoi ca sert ?

La différence la plus importante : un a une fonction décorative, l'autre illustre un épisode historique légendaire  qui communique au spectateur une vision morale. Pissarro lui ne raconte aucune histoire il est seulement l'illustration d'un coin de nature.

Nous retrouvons ici la transformation de la fonction sociale de l'art.

Au delà des questions de 'à quoi ca sert ?', nous pouvons observer des différences d'ordres styistiques ou formelles. Le tableau de Guérin est un tableau qui s'appuit sur une maitrise technique trés grande. Nous y devinons beaucoup de cours de dessins, ainsi que de grands enseignements artistiques afin de pouvoir raconter une histoire qui peut être lue.

Chez Pissarro nous observons plus la préeminence du dessin ; le tableau met en avant la gamme chromatique.

Les distinctions de formats : pas de formats gigantesque pour les deux tableaux. Les différences de formats nous donnent une différence de circuit économique.

Ces deux tableaux répondent à deux époques différentes.

Guérin : anecdote historique légendaire : philosophe stoïcien romain de antiquité romaine capturé par des ennemis. Il a préféré se suicider plutôt que de devenir esclave même si ses amis étaient venu le libérer.

La peinture préssuppose des connaissances historiques afin de pouvoir être appréciée.

Chez Pissarro on a pas besoin de connaissances historique pour apprécier le paysage du tableau.

Guérin s'apputi sur l'ensemble d'apprentissages pratique : pour la représentation de la figure humaine. Capacité illusionique de créer un espace en perspective, et enfin la représentation d'un état psychologique. Le tableau de Guérin doit être lu pour pouvoir être compris. Le philosophe s'ouvre le ventre pour la deuxième foi, il tient sa main droite sur son adbomène, à ses pieds le gléve qui lui a servit et repousse de sa main gauche un homme qui vient pour le secourir et sur la gauche de la toile : un jeune homme qui se précipite sur lui, un qui exprime une émotion et un troisième qui se recouvre la tête avec son manteau.

Il s'agit d'un petit roman mit en scène : côté droit nous avons le medecin identifiable, car il a une espéce de grand drap bleu qui lui sert de blouse ; il vient pour secourir le blesser. Par intensiter psychologique (vouloi mourir) un jeune homme veut lui venir en aide (celui qui a les bras tenus = son fils (au philiosophe)) le comble de la souffrance psychologique (jeune fils vient le voir alors qu'il était sauver) l'homme stupéfaction : l'autre exprime la douleur psychologique.

Convention culturelle dans antiquité pour exprimer une profonde tristesse. Nous avons ici trois états psychologique qui fonctionnent en étapes, cela témoigne de la profondeur temporelle de l'image elle se déroule dans le temps.

Nous avons ici un homme qui préfére se donner la mort plutôt que de vivre une vie de misère.

Fonction de ce tableau : d'offrir au spectateur une leçon de type morale.

La peinture a une fonction sociale qui la distingue du pure divertissement ; ce tableau là n'est pas fait pour être accroché au dessus de son canapé. Il est fait pour être lu.

Tableau de Pissarro : plus du tout la même fonction. Le tableau de Pissarro ne raconte pas d'histoire. Il est un pure objet sensible, qui suppose qu'on se mette devant et que ça fasse plasir à l'oeil sans aller chercehr au delà de cette seule satisfaction sensible.

Mais pourquoi ? Parce que Pissarro ne fait pas référence à un pretexte littéraire. Il ne s'appuit pas sur une histoire. La place de l'homme est trés mesurée, il chemine à travers une nature desolée en portant des branches sur son épaule. Le climat est diffusé par le tableau et pas sur un pretexte d'ordre littéraire.

A partir du milieu du 19e nous avons deux tendance de voix qui vont de plus en plus s'éloigner l'une de l'autre :

  • La voix traditionnelle claissique illstrée par Guérin jusqu'à la fin du 19e. Ce type de tableau narratif qui illustre des textes littéraire ou des anecdotes historique.
  • Une autre voix qui elle, s'éloigne de cette fonction de la peinture ; qui est d'illustrer un texte pour faire simplement plaisir au sens.

  • Paul Joseph, Jamin Brennus et sa part de butin  1898
  • Picasso les demoiselles d'avignon 1907

Il faut retrouver ce qui est l'essence même du pictural. La peinture n'a rien à faire de la représentation mimetique du visible ; on va donc laisser tomber la science anatomique pour se rapprocher de ce constiturait la peinture en elle même, liberer de la diligence de représenter l'histoire.

Au milieu du 19e nous avons deux voix divergentes :

  • D'un côte des peintres qualifiés, continuateurs de cette tradition qui va avoir de moins en moins d'interêt sociale.
  • La voix des artistes indépendants qui vont devenir des artistes d'avant-garde et des héritiers, aujourd'hui de ceux qui se proclame artiste.

Jamin est un bon exemple de la décandance de l'Académie en ce qui concerne la leçon de morale. Il emprunte son sujet à l'histoire Romaine. Nous avons ici, cinq corps de femmes nues au premier regard, et selon le mode d'organisation de la toile, il suit le cheminement et on tombe sur Bremus.

Picasso et Jamin ce sont les même choses mais pas d'un point de vu formel et stylistique. Mais sinon oui. Le Picasso est plus grand que le Jamin. Nous avons aussi cinq corps de femmes nus présentés directement au spectateur. Quand Picasso a entrepri son œuvre il avait lui aussi l'intention de raconter une histoire. Il voulait représenter une scène de maison close de façon à mettre en garde contre les maladies désagréable qu'on pouvait attrapper en allant dans des lieux comme ca.

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