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La guérison de l’infirme et la résurrection de Tabitha, Masolino da Panicale

Commentaire d'oeuvre : La guérison de l’infirme et la résurrection de Tabitha, Masolino da Panicale. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  3 Décembre 2020  •  Commentaire d'oeuvre  •  1 170 Mots (5 Pages)  •  847 Vues

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ANALYSE D’UNE ŒUVRE D’ART

L’œuvre analysée s’intitule La guérison de l’infirme et la résurrection de Tabitha. C’est une peinture sur fresque réalisée par le peintre italien Masolino da Panicale dans la Chapelle Brancassi, qui se trouve dans l’église Santa Maria del Carmine à Florence en Italie. Ainsi cette fresque a été réalisée durant la Renaissance italienne vers 1424-1425 et a été commandé par Felice Brancassi qui était un politique italien. C’est une peinture traitant un sujet religieux puisque l’on y voit Saint-Pierre, un apôtre qui est le premier d’entre eux, ressusciter une femme et guérir un homme malade par un miracle.

Le tableau est composé de lignes plutôt verticales et horizontales grâce aux poteaux et aux arrêtes précises des bâtiments de forme rectangulaire de la place qui ressemble à une piazza florentine contemporaine, ce qui transmet l’idée de l’architecture florentine. De plus, on retrouve une certaine symétrie de par les préaux qui se trouvent de chaque côté du tableau mais aussi de par les deux personnages élégamment habillés, au centre de la scène, qui séparent le tableau en deux ce qui créer donc deux parties. Mais ils créent également le lien entre les deux événements miraculeux situés au premier plan du tableau : sur le côté gauche du tableau, Saint-Pierre est en train de guérir Énée, un infirme, puis sur le côté droit Saint-Pierre est de l'autre côté de la rue, ramenant Tabitha des morts. Les personnages portent des vêtements religieux (toges, voiles, …), ils sont plutôt nombreux mais ont une répartition inégale dans le tableau : il y a plus d’hommes que de femmes et surtout, il y a une concentration de personnes du côté droit qui sont en quelque sorte encadrés dans la loggia. De plus, on retrouve deux fois Saint-Pierre. Les bâtiments possèdent des éléments structurels comme des chapiteaux lisses, des pilastres et du plâtre rouge à l’intérieur des cours.

Quant au plan du fond, il y a beaucoup moins de personnes et on peut voir une femme avec un enfant et une femme seule, une personne rentrant chez elle ainsi que deux personnes assises discutant devant l’une des bâtisses. Ces scènes rappellent et décrivent la vie quotidienne d’autant plus qu’on peut observer certains détails comme la lessive qui sèche sur le rebord des fenêtres, les gens qui rentre chez eux et qui sont aux fenêtres, les singes, les cages à oiseaux ou encore les pots de fleurs sur les rebords des fenêtres. Le sol est différent, ici il est en pavé contrairement au premier plan où il était en terre. Cette démarcation créer une séparation nette entre les deux plans.

Maintenant, nous allons parler de la lumière qui ici est naturelle et diffuse ainsi que diurne puisque la scène se passe le jour. On peut observer des ombres légères/estompées au niveau du sol qui correspondent aux ombres des bâtiments et des personnes, mais aussi sur les vêtements des personnages situés au premier plan. Dans l’ensemble, les couleurs sont plutôt chaudes tout en restant douces et claires. En effet, on retrouve du rouge, de l’ocre, du rose et de l’écru sur les vêtements. Il y a aussi une légère touche de bleu mais qui reste tout de même en accord avec les autres couleurs. Les bâtiments ont des couleurs plus claires/pastels puisqu’ils sont en arrière-plan.

Cette fresque est de forme bidimensionnelle et il y a une certaine symétrie avec la séparation de la partie gauche de la partie droite grâce aux deux personnages du centre. De plus, on peut voir qu’il y a du mouvement notamment dans les lignes de leurs vêtements et de leurs gestes comme par exemple la personne qui a les bras un peu relevés et de ce fait a des plis sur sa toge.

Il y a plusieurs relations entre les figures : le regard et les gestes. Comme par exemple Saint- Pierre qui tend la main à l’infirme ou encore lorsqu’il ressuscite Tabitha, sa main est dirigée vers elle. De plus, les regards des personnes situées à droite sont portés sur Tabitha et Saint-Pierre. Alors que les deux personnages élégamment habillés, qui diffèrent du reste se regardent tout en discutant et

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