L’Europe dans le monde, histoire politique et culturelle (1945-1990)

L’Europe dans le monde, histoire politique et culturelle (1945-1990)

Notes de Rebecca Peltzer (sauf 1er CM)

Introduction

Tony Judt, Histoire de l’Europe depuis 1945 

Période où se déroulent de profondes évolutions. Période qui nous concerne (notre famille).

Cours qui fait dialoguer les sociétés et les relations internationales.

Le choix d’une périodisation n’est jamais neutre. Les dates sont soit imposées, soit on doit les placer.

Schengen : accord européen signé en 1985, mis en œuvre en 1995. Frontières de l’Europe géopolitique.

Schengen est aussi un village à la frontière entre France, Belgique et Luxembourg.

Le cours va montrer que l’on connait des bouleversements sur le plan des frontières, puis une stabilité jusqu’en 1991-92, avec de nouveau un bouleversement majeur.

Quelques évolutions, notamment avec la crise de Chypre dans les années 1970.

L’Europe a vu apparaitre 30 000 km de nouvelles frontières. Pour partie, elles sont complètement nouvelles. On pensait qu’elles étaient stables dans les années 1990. Mais sont encore remises en question par la géopolitique russe, notamment en Europe de l’Est avec l’Ukraine. Mais période étudiée connait stabilité sur ce plan là.

1992 : traité de Maëstricht. La « Grande Europe », sans frontières intérieures. On parle aussi de forteresse Europe, où les gens à l’extérieur ne peuvent plus rentrer.

Europe qui a des liens particuliers avec certaines régions du monde. Les anciennes colonies d’Europe et les mandats que l’Europe avait sur le Moyen Orient.

On peut aussi proposer une autre chronologie :

1945-48 : début de décolonisation, création de l’Onu, création d’Israël.

1989 : chute du mur de Berlin,

14 février : fatwa contre les versets sataniques (écrit par un écrivain britannique, Silman Rushdi (vérifier orthographe)).

15 février, retrait de l’armée rouge d’Afghanistan. La Russie se retire, laissant une instabilité politique (armement des talibans par les américains contre les communistes, naissance d’une radicalisation sunnite…).

Agrandissement de l’Europe qui reposerait sur des valeurs politiques ou économiques.

La forme politique naturelle de l’Europe, c’est l’Etat Nation. Qu’est ce que cette forme politique de l’Etat Nation ? Remit en question, notamment par l’espace économique de l’Union Européenne.

Les Trente Glorieuses, Textes et documents, La Découverte, CNDP, 2006.

Une autre histoire des « Trente Glorieuses », La Découverte, 2013.

Trente glorieuses, période importante. Développement économique et en même temps destruction écologique.

Importance du livret du cours. Essayer de lire des manuels. Esprit critique : s’interroger sur une période et sur la définition des termes et les grandes problématiques.

CM1 : Sorties de guerre (1945-50)

I. Equilibres géopolitiques en recomposition

Juin 1944 : débarquement en Normandie

Août 1944 : Libération de Paris

Printemps 1945 : « course à la libération »

8 et 9 mai 1945 : capitulation allemande

6 et 9 août 1945 : bombes nucléaires sur le Japon

Course à la libération entame changement de frontières et mouvements politiques. Tout le monde se dit que la puissance qui va libérer un pays pourra l’administrer.

Mai 1945 : guerre terminée en Europe. Août 1945 : Japon capitule avec bombardements atomiques (à vérifier).

Voir chronologie dans le livret.

Guerre se termine avec le premier usage de la bombe nucléaire. Début de la perception d’une menace de destruction totale qui vient par les airs et qui est mondiale.

Réflexion à long terme sur comment sortir de la guerre à long terme. Souvenir de l’échec du traité de Verdun après 1GM.

14 août 1941 : Charte de l’Atlantique (Franklin D. Roosevelt et Winston Churchill). : « un avenir meilleur pour le monde ». Réflexion pour préparer le monde de demain.

Roosevelt a une vision géopolitique mondiale. Veut réorganiser le monde « à l’ancienne » : USA maintiennent l’ordre en Amérique latine, Royaume-Uni le Moyen Orient et la Russie l’Europe de l’Est. Roosevelt est aussi démocrate : il refuse un premier temps cette proposition. Avec Churchill il va pousser vers une réflexion sur une organisation démocratique et équitable du monde. Idée inscrite dans la charte de l’Atlantique : chaque pays doit avoir son gouvernement. Idée que chaque personne pourra vivre démocratiquement et à l’abri de guerres éventuelles.

1er Janvier 1942 : Déclaration des Nations Unies est signée par 26 pays alliés (dont l’URSS). Conseil de sécurité : USA, Royaume-Uni, France, URSS et ??? .

Cette période va mener à une Europe reconstruite avec des projets comme un monde pacifique, juste et unilatéral, mais aussi avec des idéologies de plus en plus contradictoires et qui vont aboutir à une Europe séparée en deux blocs.

II. Traumatismes et destructions

La population n’est pas coupée, elle s’informe. Ce changement les concerne, les intéresse. S’intéressent à la situation internationale mais doivent aussi vivre leur quotidien dans une Europe traumatisée.

 20 millions de réfugiés.

Des populations déplacées par millions : Il y a les gens qui essayent de rentrer chez eux, d’autres qui essayent et qui n’y arrivent pas (par exemple les prisonniers baltes), ceux qui fuient l’armée rouge et enfin ceux qui sont déplacés, de force ou pas, pour correspondre aux nouvelles frontières. Se fait à une échelle inconnue juste alors (avant, échange de pop. Entre turques et grecs). Coût humain énorme. Le gros de ces déplacements est constitué d’Allemands. Ils sont culturellement Allemands, mais habitent depuis des années en Pologne, Tchécoslovaquie, Hongrie… et sont expulsés vers l’Allemagne. « Un coup de balais nettoiera tout ceci », Winston Churchill.

Question des juifs qui partent vers le Canada par exemple, ou Israël. Ou alors rentre chez eux, et cela amène des tensions, de nouveau des pogroms.

40 à 60 millions de morts,

Pertes militaires et civiles : 13 600 000 militaires en URSS, 21 100 000 pertes totales. Allemagne 7 000 000 totale.

Mémoires sélectives : Morts allemands n’ont pas le droit à la parole. On ne fait pas référence à certains événements, par exemple la résistance communiste en Grèce.

Dénonciation de la barbarie nazie.

Construction binaire du récit historique de la deuxième GM : occupation nazie, puis libérateurs.

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