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L'évolution de la peinture d'histoire durant la seconde partie du 19ème siècle

Dissertation : L'évolution de la peinture d'histoire durant la seconde partie du 19ème siècle. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  28 Septembre 2017  •  Dissertation  •  1 691 Mots (7 Pages)  •  751 Vues

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I: L'arrivé de la photographie : une rupture dans l'approche technique.

Afin d'illustrer cette rupture technique, nous allons parler du tableau de Théodore Géricault, Le derby d'Epsom » ou aussi appelé « Derby de 1821 à Epsom ». Peint en 1821 en Angletere, cette œuvre nous dévoile une course de chevaux, saisi dans un instant quasi photographique, mais dont le mouvement des chevaux semble totalement irréaliste, en effet, ils semblent voler, voire s'élever dans les airs, ou bien en lévitation entre la terre et le ciel. C'est une convention picturale appellé, « galop volant » ou « cheval ventre à terre », et le principe est simple : tout les membres des chevaux ne doivent pas toucher le sol.Cette technique illustre parfaitement les recherches de Géricault sur la représentation du mouvements.

Pourquoi alors, Géricault qui est pourtant un grand un cavalier émérite et un grand amateur de chevaux, nous livre-t il cette vision du mouvement exercé par ces étalons ?

Et bien, parce que le mouvement réalisé par les chevaux est quasiment imperceptible à l’œil nu, seul l'arrivée de la photographie va permettre de fixer une action dans un moment donné, ainsi la mécanique du mouvement est fixé scientifiquement par la photo. La science permet à l'art de se développer.

C'est plus particulièrement avec l'invention de la chronophotographie vers 1870, représenté par Etienne Jules Marey et Eadweard Muybridge que le mouvement va être scientifiquement décomposé a partir d'une série de cliché photographique.

Ainsi par le biais de ces séquences rapprochées, on obtient avec précision des images, des moments que l'on ne peut percevoir à l’œil nu.

Donc c'est en arrêtant le temps et le mouvement, puis en le décomposant, que l'on réussit à voir l'invisible.

En reprenant l'exemple d'une course de chevaux, Muybrige réalise en 1887, « Animal Locomotion ». Ils utilisent 12 chambres photographiques montées en série et placé en ligne à une quinzaine de centimètres les unes des autres, elles sont déclenchées par la course du cheval.

On y observe un pont entre la science et l'art, un lien entre l'utilité scientifique et l'esthétique. Elle offre une vision totalement nouvelle.

Muybridge est aussi l'inventeur du Zoopraxiscope, un appareil comportant un disque de verre sur lequel des images sont peintes comme des silhouettes et dont on peut observer le déroulement de ces images dans une machine lorsque le disque tourne.

Cette avancée technique a permise à la naissance d'un art nouveau, le cinéma, on qualifie cette période comme du « pré-cinéma », en effet, sous l'impulsion de Marey et Muybridge, cela va se développer progressivement.

II : Les derniers soubresauts de la peinture d'histoire.

A: Un renouvellement de l'approche intellectuel.

Nous allons aborder plusieurs tableau d'Evariste-Vital Luminais, un artiste académique élève de Léon Cogniet (affilié au néoclassicisme et au romantisme) et de Constant Troyon, un peintre de genre dont l'influence a été importante sur Luminais. Il se consacre essentiellement dans la représentation de scènes rustiques, surtout à des sujets de la vie bretonne, il se spécialisera dasn l'illustration de ces légendes, il y a au musée des Beaux Arts de Quimper une de ces scènes appelé le Pâtre de Kerlaz, peinte vers 1852 et dont le style

Vers 1850 et 1860, il réalise des épisodes fictif mettant en scène des gaulois. Tel que Gaulois revenant de la chasse, peint vers 1860 et Les éclaireurs gaulois vers 1850 Il se spécialise vers ces sujets historiques qu'il traite tel un scientifique, il s'inspire des nouveautés archéologiques et réussit à représenter avec précision les armes, les vêtements, les casques, ect...

Et aussi avec les volonté de la France de se redresser de la cuisante défaite subit en 1870 contre la Prusse, les français ont besoin d'un sentiment patriotique fort afin de rassembler la société déchiré après les évènements de la commune en 1871. C'est avec l'impulsion de la III ème république que Luminais réalise des tableaux mettant en avant la bravoure de « nos ancêtres » les gaulois.

Mais il est difficile dans ces tableaux de percevoir et de distinguer la réalité historique.

Comme le disait l'historien de l'art anglais, Francis Haskell « il est difficile de scruter les images dans l'espoir de rentrer en contact avec le passé »

Ainsi, il faut se méfier des tableaux qui tentent de rendre compte une véritable réalité historique, bien que la recherche scientifiques lié au découvertes archéologiques de l'époque.

B: Une approche plus théatrale.

Dans le but de marquer le spectateur, les peintres académiciens, aussi appelé plus vulgairement, « pompier » en référence à l'art pompier. Cette dénomination péjorative caractérise la seconde moitié du 19ème siècle, dans laquelle les artistes tel que Gérome, Laurens et Delaroche sont considérés comme des artistes de ce genre « pompeux ». C'est ce trop grand nombre de détail, cette richesse dans la palette qui lui vaut ce terme de « pompier ».

Ce terme désigne la touche picturale très caractéristique de l'art officiel, tel la touche lisse, soignée, une accumulation baroque de détails sans grand intérêt, la recherche du sensationnel.

Mais il faut aussi se remettre dans le contexte de l'époque, durant la seconde moitié du 19ème siècle, la société française sous le second empire est parfaitement hypocrite, et dans ce contexte l'académisme est le paravent idéal de la morale.

Les impresssionistes entre en compétition avec l'art

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