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Comment Charlotte Perriand a synthétisé son oeuvre dans la station des arcs en Savoie?

Étude de cas : Comment Charlotte Perriand a synthétisé son oeuvre dans la station des arcs en Savoie?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  25 Janvier 2022  •  Étude de cas  •  1 865 Mots (8 Pages)  •  613 Vues

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Mathilde

SALA

T07

portfolio 2, charlotte Perriand.

Comment Charlotte Perriand à synthétisé toute sa réflexion en créant la Station des Arcs en Savoie ?

Charlotte Perriand, née en 1903 et décédée en 1999 est une artiste communiste française , créatrice d’objets et urbaniste. Elle occupe une place très importante parmi les créateurs du XX ème siècle. Elle est une artiste femme parmi les hommes et malgré les obstacles qu’elle a pu croisé, elle a réussi à s’imposer en tant qu’icône du design et du modernisme.

Elle appartient au mouvement de l’art décoratif avec notamment le Corbusier, un architecte de renom avant-gardiste, elle rentrera par ailleurs dans son école en 1927 ce qui va l’amener à devenir l’artiste unique qu’elle représente aujourd’hui.

Son œuvre est chargée de sens, elle mettra principalement l’activisme à l’avant de ses créations, elle innovera constamment en gardant une vision du monde simple.

Son but était de créer de beaux objets pouvant être industrialiser.

Il fallait que tout soit pratique en restant esthétique, je peux citer par exemple sa Table extensible de 1927 présentée au salon des artistes décorateurs de 1928. Ou encore son Mobilier Meuble de séparation. Il y a là une idée importante de la prise de l’espace, et de son optimisation (expliquer la table) Charlotte a conçu cette bibliothèque avant-gardiste en 1940, elle est modulable rigoureusement basé sur la fonctionnalité est l’esthétique, le principe d’utilisation de multiples différents différentes typologies allant du buffet de rangement de la bibliothèque murale. Perriand a toujours fait très attention à ce qu’elle utilisait comme matériel, Sur ce meuble là les tablettes horizontal sont composé d’un cadre en sapin en nid-d’abeilles avec un plat ça j’enchaîne avec une finition vernis transparent. Les portes sont en taule d’aluminium Ce qui rappelle le côté industriel et qu’elle veut toujours mettre dans ses compositions au début de sa carrière.
Il a tout De même un fait assez triste  malheureusement dû à son succès les mobilier de Charlotte perriand sont aujourd’hui hors de prix. Ce qui est discordant avec la volonté de la designer qui souhaitait à l’époque de beaux objets fonctionnelle est accessible à tout le monde.

S’inspirant en grande partie donc à l’industrie et au minimalisme, certains voyages vont tout de même la faire évoluer à un points où ils marqueront un trace importante dans ses conceptions, comme celui au japon en 1940 lorsqu’elle cherchait à fuir la guerre, ou la montagne des alpes françaises.

Tout cela va l’amener à ce qu’on pourrait définir comme l’apogée de sa carrière, la station des Arcs en Savoie.

Après la seconde guerre mondiale, grâce à l’apparition des congés payés de deux semaine par le front populaire en 1953, le gouvernement français à commencé à prendre des initiatives pour essayer d’ouvrir au public des activités tel qu’aller à la plage ou partir skier.

Quand cela se démocratise Roger Gaudino, à la base jeune manager, découvre le site des Arcs et s’engage dans la création d’une station de montagne accompagné de Robert Blanc.

Et en 1960 Perriand se lance à l’age de 57 ans dans une aventure qui lui prendra 20 ans de sa vie, la conception de la station des Arcs.

Elle dirige une équipe d’architectes en exploitant toutes ses recherches passées, ses réflexions sur l’urbanisme, sa découverte du japon et son amour de la montagne.

Son but est de créer un projet architectural, design, comportant un aménagement de territoire important tout en logeant jusqu’à 30 000 personnes sur une courte durée pour aller se balader à la neige, manger, et skier, tout en respectant la nature.

La station est une composition dite ex nihilo, c’est à dire que cet espace est sorti de rien, l’enjeux géographique était de taille car il fallait choisir un espace avec un léger dénivelé pour les sports d’hiver, un espace ouvert avec capacité d’enneigement, accessible en voiture, accès à l’électricité et que la neige soit praticable ! Peu de risques d’avalanche, poudreuse…

Une fois les enjeux géographique passés, Perriand et son équipe font face à un nouveau défi, la construction du plan d’ensemble. Quand sont but était d’intégrer au maximum les bâtiments dans la pente pour les faire disparaître, elle à décidé de limiter l’habitat pour réduire l’impact de l’homme, et cela en construisant des grands bâtiments, contraires à la tradition du chalet en montagne car je cite perriand « c’est la loi du nombre, on ne peut pas faire 30000 lits dans des chalets et avoir la nature en face » le but était que tout soi ouvert sur l’extérieur.

Les arcs sont donc construit en pente, pour compenser cette pente il aura fallu une structure en gradin pour s’adapter, l’espace étant très contraignant les façades sont penchées vers l’avant, ceci permet de ne pas avoir de stockage de neige et aucun vis à vis sur son voisin et vu sur la piste.

Le toit plat peut paraître étonnant, nous savons que les toits typique de la montagnes sont en pentes afin de ne pas risquer d’effondrement à cause du poids de la neige et la faire glisser. En revanche Perriand se veut moderniste, cette architecture contemporaine faisant clin d’œil au Corbusier à aussi un aspect technique et d’amour de la nature. En effet avec ce toit plat il n’y a pas de risque de chutes de neige possible sur les côtés, les pistes étant aux pieds des logements cela évite les accidents, mais aussi vu que la neige étant isolante car elle garde une température constante, l ‘accumulation de neige sur les bâtiments isole et fonds par la suite par la chaleur des logements, donc la neige n’est plus un problème. De plus l’un des points des plus précieux pour Perriand dans ce projet était de préserver le paysage de la montagne, grâce à ces toits plats où la neige reste, vu d’en haut de la piste les bâtiments sont presque invisible en se fondant dans le paysage.

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