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Christian boltanski-installation monumenta

Dissertation : Christian boltanski-installation monumenta. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  19 Avril 2016  •  Dissertation  •  832 Mots (4 Pages)  •  940 Vues

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Histoire des arts

PRESENTATION DE L’OEUVRE

 Christian Boltanski présente du 13 janvier au 21 février 2010 dans la nef du Grand Palais à paris  une installation gigantesque dite « in-situ » dans le cadre des expositions Monumenta.

Monumenta invite chaque année, à l’initiative du ministère de la Culture et de la Communication / Délégation aux arts plastiques, un artiste contemporain de renommée internationale à investir les 13 500 m2 de la nef du Grand Palais avec une œuvre conçue pour l'occasion. C'est Christian Boltanski, qui relève le défi en 2010.

 Christian Boltanski est un photographe, un sculpteur et un cinéaste, connu avant tout pour ses installations.

né le 6 septembre 1944 à Paris à fin de la Seconde Guerre mondiale dans une famille juive, il est resté marqué par le souvenir de la Shoah. La mémoire, l’existence et la disparition sont les thèmes de sa démarche.

Cette installation appartient au mouvement artistique du Nouveau réalisme

Description de l’œuvre

L’œuvre se compose de 3 parties.

PHOTO CASIERS La première partie est quand on entre dans le Grand palais, nous devant d’abord contourner un mur de casiers rouillés numérotés, qui sont des boites à biscuits toutes identiques. Les numéros qui sont sur les boites font référence au numéro tatoué sur les bras des déportés, les personnes n’étais plus que de simples numéros, elles n’étaient plus considérée comme des humains. De plus, le fait que les boites soient toutes identiques montre que les personnes étaient considérées comme pareilles. Ensuite, la rouille qui recouvre les boites évoque le temps passé. Cet immense mur peut aussi évoquer les murs de barbelés des camps de concentration qui empêchaient les déportés de s’échapper.  

Ensuite nous arrivons dans une immense salle, c’est la deuxième partie de l’œuvre : par terre, 70 rectangles formés de vêtements rangés à plat, avec des passages sur lesquels on peut passer. L’organisation de ces rectangles de vêtements et des allées est régulière. Ca peut évoquer un cimetière ou encore les camps de concentration. PHOTO CAMP AUSCHWITZ Auprès de chaque carré, au sommet des poteaux métalliques, est diffusé le son de battements de cœurs qui nous rappellent que ce sont bien des personnes qui ont souffert, et qui sont mortes dans d’horribles conditions. Les rectangles sont délimités par quatre piliers reliés entre eux par un filin d’acier qui suspend un néon. La salle n’est pas chauffée, il fait froid, cela accentue le malaise de l’exposition.

 La troisième partie est au fond de la Nef, le monticule gigantesque (une quinzaine de mètres) de vêtements, qui évoque les centaines de cadavres empilés dans les fosses, la folie meurtrière des nazis. Au-dessus, une grue, infatigable : elle en prend une poignée, les rejette, avec un grincement horrible. La grue prend des vêtements au hasard pour les emmener en hauteur et les relache. Certains passent au travers des mailles du filet. D’autres non. La montagne de vêtements rappelle les tas de vêtements et d’objets qui appartenaient aux déportés exterminés. Pour Boltanski, chaque vêtement représente une personne. C’est donc des vies que la grue prend ou non. Ensuite, la grue montre la mécanique froide des exécutions de masse qui ont eu lieu dans les camps.

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