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Art plastique

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Par   •  11 Avril 2019  •  Guide pratique  •  3 773 Mots (16 Pages)  •  446 Vues

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Compte-rendu d’exposition : Vasarely – Le partage des formes au Centre Pompidou

Sommaire :

  1. Introduction
  2. Prise de notes générale
  3. Analyse d’une œuvre
  4. Choix scénographiques
  5. Conclusion
  6. Bibliographie

  1. Introduction

J’ai fait le choix de me rendre à l’exposition « Vasarely - Le Partage des formes » au centre Pompidou, exposition rendant hommage au célèbre plasticien, considéré de nos jours comme le « père fondateur de l’art optique » (art optique [également appelé op art] : terme qui englobe les pratiques et recherches artistiques faites à partir des années 60 qui exploitent la faillibilité de l'œil à travers des illusions ou des jeux optiques. Œuvres majoritairement abstraites.)

On ne présente plus le centre Pompidou : le fameux musée situé en plein cœur du 4ème arrondissement de Paris, qui se nomme en réalité « Centre national d’art et de culture Georges Pompidou », souvent abrégé « CNAC », « centre Beaubourg » pour certains et encore plus familièrement « Beaubourg » pour d’autres. Centre polyculturel ouvert à la demande du président Georges Pompidou, inauguré le 31 janvier 1977, il est devenu un des endroits emblématiques de la culture et de l’art à la française : il conserve actuellement l’une des plus grandes collections d’art moderne et contemporain au monde (situé 3ème après le MoMA de New York et le Tate Modern de Londres). Il accueille le nombre phénoménal de 3 millions de visiteurs par an, et en a accueilli plus de 8,2 millions en 2013 ; ce qui en fait le 2ème musée le plus visité de France. Il est aussi connu pour ses importantes galeries d’expositions temporaires, ses salles de spectacles et de cinéma ainsi que la BPI, première bibliothèque publique de lecture en Europe.

Son architecture atypique réalisée par Renzo Piano, Richard Rogers, et Gianfranco Franchini en collaboration avec l'ingénieur britannique Edmund Happold en fait une véritable œuvre d’art et bijou de l’architecture moderne au sein même de la ville de Paris. La construction a duré de 1971 à 1977. Le musée accueille de 2 à 5 expositions temporaires par an ; en plus de ses expositions permanentes. A ce jour, depuis son ouverture en 1976, il s’est déroulé plus d’une centaine d’expositions majeures au musée, donc 24 en 2006 qui ont attiré 1 623 000 visiteurs.

Cette exposition consacrée à Vasarely est une rétrospective qui fait défiler les logiques de production de l’œuvre intégrale de l’artiste, et qui propose un parcours chronologique animé par la conviction que l’art peut changer la vie, à condition de changer radicalement son mode de conception de production et de diffusion.

  1. Prise de note générale
  1. Résumé de la vie de l’auteur

Victor Vasarely naît le 9 avril 1906 à Pécs, en Hongrie. Il commence par suivre des études de médecine qu’il abandonne au bout de 2 ans, pour s’intéresser au Bauhaus (célèbre école allemande située à Weimar/terme qui désigne aussi par extension un courant artistique concernant la modernité en architecture et en design) et étudie alors au Mühely de Sàndor Bortnyik à Budapest entre 1929 et 1930 (peintre et designer graphique expressionniste et cubiste). Il émigre en France et s’installe à Paris avec son épouse Klara et y exerce le métier d’artiste graphique dans plusieurs agences publicitaires. Il va y créer en 1939 ce qu’on considère comme la première œuvre op art : Zebra.[pic 1]

Il a un fils qui naît en 1934, et 1948, la famille part s’installer dans la ville de Gordes, dans le Vaucluse. Un musée Vasarely y est ouvert en 1970, soutenu par la fondation créée par Victor et sa femme, mais il ferme cependant en 1996.[pic 2]

Durant les 20 années à suivre,  Vasarely a développé son modèle d’art abstrait géométrique unique alliant différents matériaux, mais avec un usage minimal de nuances, de couleurs et de formes. Il est connu pour son travail auprès de nombreuses grandes entreprises, comme par exemple le logo de la société Renault en 1972. Il meurt le 15 mars 1997 à 90 ans, des suites d’un cancer de la prostate. Il reste encore à ce jour considéré comme le pionnier de l’op art, entre les arts et les mathématiques.

Légende :    -       Victor Vasarely

  •  Zebra, 1937, encre de Chine et huile sur papier

  1. Visite de l’exposition

Par une étrange coïncidence, je me suis retrouvée à aller au Centre Pompidou le premier dimanche du mois de de mars, et il y avait une queue monstre à l’entrée du musée, et devant chaque galerie, ce qui pouvait presque s’avérer décourageant. L’exposition se situait tout en haut de la deuxième galerie, ce qui me laissait un point de vue agréable depuis les escalators en attendant mon tour. Pendant que la foule agglutinée à l’entrée se voyait refuser l’entrée de l’exposition faute de billets, j’ai pu profiter de quelques informations sur la vie de Vasarely : une petite frise chronologique faisait lieu de sa naissance, sa vie, ses créations majeures… Après ce faramineux parcours, on pénètre enfin dans l’exposition : un long couloir nous accueille et nous introduit directement dans le vif du sujet : des esquisses prédominantes qui forgeront par la suite le début des œuvres présentes juste après. On est face à de nombreux dessins au crayon, beaucoup d’esquisses et de croquis qui peuvent presque sembler inachevés, ce qui contraste un peu avec l’image qu’on associe souvent à Vasarely (maître de l’usage de couleurs vives et « pop ») et casse avec son esthétique habituelle. On trouve également l’usage poussé du bois en trois dimensions, support rare pour l’époque et curieusement utilisé ici (comme dans « Etude de matière 2 (Bois), 1939 »). Peu de travaux sont illustrés entièrement/en couleur, le trait est fin, courbé, léger. On ne ressent pas d’ajout superflu de fioritures, de n’importe quel ajout d’éléments qui viendrait casser l’équilibre du dessin, mais uniquement un rendu brut, pur, et des rendus polysémiques, ce qui rend les œuvres présentées plus émotionnelles : on ira chercher plus facilement et plus volontiers une émotion dans ce genre d’œuvre qui ne nécessite pas de surinterprétation. [pic 3][pic 4]

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