Analyse "Les Temps Modernes" Charlie Chaplin

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Affiche anglophone originale de 1936.

Les temps Modernes :

Le thème étudié est : Mémoire et représentation du travail. A travers le film de Charlie Chaplin, « Les temps modernes », comment le travail est-il représenté ?

        Charlie Chaplin, de son vrai nom Charlie Spencer Chaplin, était un acteur, réalisateur, compositeur, scénariste et producteur britannique à succès du XXème siècle. Essentiellement connu pour son personnage comique nommé : « Charlot », il réalisa de nombreux films muets comme « Les temps modernes ».

        « Les temps modernes » est un film réalisé par Charlie Chaplin et sorti en 1936 dans lequel ces derniers interprète son célèbre personnage « Charlot ». Par manque de temps, seules les 20ème minutes seront étudiées ici.

Charlot est un ouvrier à la chaîne, soumis à la loi du taylorisme. Une loi consistant en une organisation rationnelle du travail, divisé en tâche élémentaire dont l’objectif est d’obtenir la meilleure productivité possible.

Devenu fou à cause des machines, il sera hospitalisé puis après guérison sera pris pour un leader syndical et envoyé en prison. Là-bas, il empêchera une évasion ce qui lui rendra sa liberté. Charlot trouvera alors un travail qu’il perdra à cause d’une maladresse et rencontrera une jeune fille  seule dans les rues qu’il aidera une évasion ce qui lui rendra sa liberté. Charlot trouvera alors une travail qu’il perdra à cause d’une maladresse et rencontrera une jeune fille seule dans la rue qu’il aidera.

        En 1911, Franck Taylor crée l’OST (organisation Scientifique du Travail) et apparait un courant économique : le taylorisme. Comme dit précédemment, le taylorisme consiste à éliminer toute sorte de tâche intellectuelle aux ouvriers afin que la concentration sur le travail manuel soit à son maximum. Henry Ford appliquera cette idée pour son courant économique : le fordisme et créera pour ses chaînes de montage économique. Ainsi l’humanité importe peu dans ses méthodes de travail, l’homme est en effet utile uniquement pour ses capacités physiques et non intellectuelles. Il est un rouage de la machine et doit suivre la cadence sous peine d’être exécuté.

Charles Chaplin dans « les temps modernes » critique cette idée « d’homme machine ». Sachant qu’il a vécu dans un milieu difficile économiquement parlant. A l’inverse de la majorité de ses films, il ne peut rester muet.

Rien que les 1ère images sont formelles, après le symbole de l’horloge qui montre la déshumanisation de l’homme moderne. Les ouvriers sont comparés à des moutons, ils sortent de la station de métro et se hâtent vers l’usine comme un troupeau. Cette usine est d’ailleurs la définition même du travail à la chaîne, une usine ultra automatisée où les capacités intellectuelles n’ont pas leur place. Toute action est surveillée par un individu qui supervise à l’aide de grands écrans. On remarque d’ailleurs son puzzle signifiant encore une fois qu’il contrôle tous ses ouvriers, qu’il les maîtrise et les places comme une pièce de puzzle. Charlot, le héros du film, fait partie de ses pièces car son rôle consiste à suivre la cadence des machines en resserrant des vis. Mais à l’instar de ses compagnons de labeur, le héros n’arrivera plus à suivre cette « cadence » et disjonctera, en réagissant comme une machine. L’usine l’a dépouillé de son sens critique, autrement dit de son humanité. Charlot perd donc la tête et ennui voir gène très vite ses confrères dans leur mouvements répétitifs. Ce qui entrainera une scène très comique entre un ouvrier essayant de rester dans son travail et Charlot qui va aller dans la machine. La pause déjeuner arrive, le directeur et un inventeur d’une machine à nourriture, ayant la capacité de remplacer la pause déjeuner et ainsi faire gagner du temps dans la réalisation des produits débarquent. Cette machine à nourriture est à tester. Voyant Charlot sans nourriture, il est pris comme cobaye et c’est à ce moment que l’inégalité sociale est remarquable. En effet, nous pouvions voir une certaine inégalité entre le directeur et ses employés, que ce soit au niveau des vêtements ou sur les traitements de faveur. L’employé est vu comme une machine et est dépourvu de toute humanité. Alors que, le directeur, à l’inverse, dirige et contrôle les machines donc ses employés et n’hésite pas à les remplacer. La scène avec la machine à nourriture est représentative de l’idée que les employés ne sont pas irremplaçables. En effet, la machine disjoncte et blesse Charlot sans que personne ne réagisse à le sauver. Cette idée du « chacun pour soi » est nourrie par la non-réaction des autres employés devant ce spectacle perturbant. En effet, les employés ont surement peur de perdre leur emploi, ce qui expliquerai leur absence de réponse.

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