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La Tortue Rouge, questions

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Par   •  27 Mars 2020  •  Analyse sectorielle  •  1 700 Mots (7 Pages)  •  765 Vues

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1 “La tortue rouge” est un film français sorti en 2016, réalisé par Michael Dudok de Wit et scénarisé par Michael Dudok de Wit et Pascale Ferran. Il est produit en partie par Wild Bunch et Studio Ghibli.

2 Le premier plan du film est un plan d’ensemble et nous montre une mer agitée sous un temps orageux, avant qu’on homme n’émerge de sous les vagues. Cela introduit le personnage principal ainsi que le fait qu’il soit perdu en mer.

Le dernier plan est un plan d’ensemble également et nous montre la femme désormais redevenue une tortue rouge. Après que l’homme qu’elle aime désormais soit mort, elle décide de repartir à la mer. Ici, il y a une mer calme, contrairement au début du film, et un ciel bleu et ensoleillé. Ce dernier plan sert à montrer la fin reposante qu’a eu l’homme après avoir fondé une famille. Il montre l’apaisement.

Nous pouvons comparer ces deux plans car ils semblent avoir été volontairement liés par le scénario ainsi que la mise en scène. En effet, tandis que le premier plan nous montre un personnage agité et en combat contre la nature, le dernier nous montre ce même personnage désormais mort de vieillesse, de façon paisible, et on y voit la tortue s’éloigner lentement. On retrouve un des thèmes du film, la nature. En effet, le protagoniste est au début en combat contre elle puisqu’il se bat contre la tempête afin de ne pas se noyer et de survivre. Lorsqu’il arrivera sur l’île, il se battra pour la fuir mais en sera empêché par la tortue rouge détruisant son radeau. Cependant, au cours du film, il verra toute la beauté de cette île et embrassera la nature. A la fin, alors que ses débuts au sein de la nature étaient difficiles, il est désormais en harmonie avec elle et paisible et heureux lors de sa fin, ce qui peut rappeler d’autres films du réalisateur, comme Le Moine et l’Oiseau, court métrage d’animation dans lequel le spectateur suit un moine essayant de pêcher un poisson mais n’y arrivant pas, finissant par le pourchasser avant de finalement abandonner son combat et être en harmonie avec ce poisson, et donc ce qu’il représente, la nature.

3 Le film s’appelle ainsi car un des éléments les plus importants de l’intrigue est une tortue rouge. Au départ, elle est là pour empêcher le protagoniste de s’échapper de l’île sur laquelle il est, et au final elle se transforme en femme, devient la compagne de l’homme et ils ont un enfant ensemble. Une des interprétations possibles de cette tortue est qu’elle représente la nature, qui paraît au début bestiale à l’Homme avant qu’il ne s’y intéresse plus et qu’il n’y voit toute sa beauté.

4 Le premier plan remarquable que j’ai choisi se situe à environ 15 minutes. On y voit l’homme, seul dans la mer désormais calme, seul. Le plan est général. On voit toute l’île face à lui. Cela permet de montrer l’isolement du personnage et c’est pourquoi j’ai choisi ce plan. Cette notion de petitesse des corps humains est d’ailleurs chose souvent exploitée dans la filmographie de Michael Dudok de Wit comme il l’explique dans une interview donnée à Arte. Ce plan est également intéressant car c’est le premier sur lequel on voit l’île et à quelle point elle est grande, le spectateur la découvrant donc en même temps que le protagoniste, et tous deux étant impressionnés et quelque peu intimidés par la taille de cette île, de cette nature immense face à l’Homme.

Le deuxième plan que j’ai choisi se situe à 6 minutes dans le film. On y voit l’homme sur l’île au milieu de bambous, dans un plan d’ensemble. j’ai choisi ce plan car je me souviens avoir été impressionné par sa beauté esthétique lorsque je l’ai vu pour la première, mais également car c’est un plan qui renferme le personnage dans une nature inconnue. Michael Dudok de Wit expliquait dans une interview la façon dont l’éclairage du soleil jetait sa lumière sur les bambous d’un parc qu’il avait exploré afin d’observer la réalité pour mieux la retranscrire dans son long métrage d’animation qu’il voulait réaliste visuellement, et la complexité de cette retranscription qui se ressent dans le plan, mais qui en fait également toute sa beauté. C’est d’ailleurs un des plans qui, selon moi, vient persuader le spectateur de la beauté de la nature.

Enfin, le dernier plan que j’ai choisi se situe à 49 minutes et montre l’homme, la femme et leur enfant se tenant la main face au coucher de soleil. J’ai choisi ce plan car déjà à mon premier visionnage il m’avait paru beau esthétiquement et touchant, puisque on y voit l’homme n’étant désormais plus seul mais avec sa famille, les gens qu’il aime, et car à mon second visionnage il m’a d’autant plus touché puisque le film raconte la vie de cette homme jusqu’à sa mort et qu’il rappelle le temps passant. Ce thème de la famille et du temps qui passe est également présent dans un autre court métrage primé du réalisateur, Père et Fille, dans lequel le réalisateur montre le temps passant et s’intéresse à la famille avec la relation qu’a la fille à son père disparu.

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