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Discours au moulin de Valmy

Commentaire d'oeuvre : Discours au moulin de Valmy. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  11 Novembre 2014  •  Commentaire d'oeuvre  •  3 745 Mots (15 Pages)  •  776 Vues

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Françaises, Français,

Si je m’adresse à vous aujourd’hui du moulin de Valmy, lieu symbolique où notre patrie en danger fut sauvée jadis, c’est que la France est une nouvelle fois à un tournant de son histoire. À un de ces moments cruciaux, décisifs et rares, où notre pays, pour continuer à être lui-même, doit rompre brutalement avec un présent qui l’afflige, reprendre en main le cours de son destin.

Certains me diront que Valmy n’est qu’un symbole. À ces incrédules, je réponds que les peuples ont besoin de symboles afin de rassembler les familles qui les composent, et leur permettre de communier dans le même idéal social. Valmy, dernière victoire de la Monarchie, première victoire de la République. D’autres encore me diront que Valmy fut une fausse bataille. À ces sceptiques, je réponds que si Valmy fut, c’est vrai, une simple canonnade qui suffit à mettre nos ennemis d’alors en déroute, elle fut une vraie victoire, puisqu’en ce lieu, à cette date, naquit le grand espoir qui remit une France vacillante, divisée, menacée, sur le chemin de sa grandeur. Et que Valmy nous permit d’emporter la victoire décisive sans coup férir, voilà précisément ce dont je me réjouis ! Car vaincre sans faire couler le sang, triompher sans violence inutile, par la seule démonstration de notre unité et de notre détermination, n’est-ce pas exactement ce que nous voulons ? N’est-ce pas exactement ce que nous nous efforçons d’accomplir avec le Front National ? Parvenir à présider demain aux destinées de notre pays par les voies démocratiques. Accéder à la magistrature suprême par le suffrage universel, et ce malgré les coups bas, les injustices d’un système qui a développé depuis trente ans des trésors d’ingéniosité et de perfidies pour nous pénaliser ! N’est-ce pas précisément l’honneur, la dignité, et la fierté de nos militants et de nos électeurs, dignes héritiers des combattants de 1792 !

D’autres, d’une extrême mauvaise foi, prétendraient encore que Valmy - symbole national et républicain s’il en fut - nous serait interdit. De quel droit ces gens-là, souvent issus des élites les plus illégitimes et les plus corrompues, nous contesteraient-ils l’accès à ce lieu ? Eux qui ont trahi la Nation, son peuple et la République à Maastricht et ailleurs… De quel droit ces internationalistes de droite et de gauche nous contestent-ils l’usage de ce symbole, eux qui ont, par leur politique d’intérêt égoïste, ou par une naïveté conduisant à la même soumission, livré la France aux pouvoirs étrangers de l’immigration sauvage et de la mondialisation.

Quelle outrecuidance, quel renversement ! Quel culot inouï ne faut-il pas à tous ces tartuffes de la République, à tous ces fossoyeurs de la Nation, pour oser s’en prendre à nous, militants et électeurs du Front National. Quand nous sommes les seuls, depuis 30 ans, malgré les lazzis, les moqueries, les diffamations médiatiques, les persécutions judiciaires, fiscales ou sociales, à avoir pris courageusement la défense résolue de nos compatriotes. Quand nous sommes les seuls à avoir lutté pour cette indépendance nationale, qui seule permet la préservation de notre héritage commun, de nos valeurs morales et des acquis sociaux.

Alors, à ceux qui osent nous contester ce lieu, quand l’évidence de leurs turpitudes et de leur incurie devrait les faire rentrer sous terre !, je rappellerai que les soldats qui vainquirent ici à Valmy le firent au cri de " vive la Nation ! ". Oui, c’est ce même cri que nous poussons - nous et nous seuls - depuis trente ans, au mieux dans le silence, mais le plus souvent sous les quolibets. Qui, d’eux ou de nous, peut prétendre incarner l’esprit de Valmy ? Qui d’autres que nous ?! Non seulement nous avons droit, nous militants et électeurs du Front National, à ce lieu et à ce symbole, mais je regrette que nous soyons les seuls !

Je sais aussi que certains de nos vieux compagnons s’étonnent de ce choix… À ceux-là je veux rappeler amicalement que si j’ai choisi Valmy, c’est qu’à travers ces diverses épopées, je crois à la continuité de la grandeur de notre peuple. De Gergovie à la Résistance en passant par la monarchie capétienne et l’épopée napoléonienne, je prends tout ! Oui, tout ! Car toutes ces actions héroïques, novatrices, audacieuses, participent du génie de notre pays. Un génie virevoltant où le changement radical fut plusieurs fois la voie du salut, la condition de la pérennité. Loin d’opposer les époques les unes aux autres, je suis de ceux qui pensent qu’un certain centralisme jacobin puise sa source dans le règne de Louis XIV… , de ceux qui croient que notre attachement farouche à l’Égalité, motif de tant de luttes sociales, trouve son origine dans notre vieux fond chrétien… Comme le disait le grand patriote et grand historien Marc Bloch, dont la célèbre citation exprime parfaitement ma pensée : « qui n’a pas vibré au sacre de Reims et à la fête de la Fédération n’est pas vraiment français ! »

Mes chers concitoyens, ma présence ici justifiée, éclairée, je suis venu vous annoncer qu’un nouveau Valmy nous attend. Nouvelle menace, nouveau défi, nouvel espoir… pour que continue l’histoire d’une France forgée à la grandeur des Vercingétorix, des St Louis, des De Gaulle… ou bien qu’elle disparaisse, dépecée, annihilée, engloutie dans le magma euro-atlantiste, vouée à l’Organisation Mondiale du Commerce et soumise à l’euthanasie de l’OTAN. En vérité je vous le dis, dans sept mois, c’est-à-dire demain, il s’agira de vaincre ou de périr, de se relever ou de se soumettre. Les circonstances sont nouvelles, mais l’histoire est la même… Comme à l’époque des armées de Kellermann et Dumouriez, la France, une fois encore à l’avant-garde de l’Europe, se trouve à la croisée des chemins, maîtresse de son destin… Soit, unie et décidée comme l’étaient les vaillants soldats de Valmy, elle met une nouvelle fois en déroute les puissances hostiles venues l’affliger, au cri de « vive la Nation ! », soit, poussée par des élites historiquement abonnées à la trahison, elle abandonne par un simple vote, son histoire et son âme aux armées ennemies du libéralisme mondialisé, du communautarisme, de l’immigration sauvage et de la régression.

Sur l’issue de cette nouvelle et grande bataille, nous pouvons avoir bon espoir, car la France qui se bat, la France qui croit en elle, la France que j’aime et que nous aimons, a récemment montrée, par deux fois, les signes avant-coureurs du sursaut et la volonté du salut :

ma présence au second tour de l’élection présidentielle

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