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Image Et Cultures

Note de Recherches : Image Et Cultures. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  10 Mars 2013  •  2 534 Mots (11 Pages)  •  1 146 Vues

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Images et cultures

Introduction : Les images sont des marchandises qui sont fabriquées, réalisées, crées par de professionnels. Elles sont vendues sur des marchés (ex : la télévision) avec des spécificités multiples. L’existence des images dépendent de conditions matérielles de production et de présentation à un public. Ces conditions sont modèles par des institutions culturelles qui sont reconnues dans la société, qui ont une réalité économique (ex : la mode, les boîtes de production)

Les images sont liées aussi à des dispositifs qui leur permet d’être reçu par des spectateurs (satellites, le cable, la télévision, le film au cinéma …).

Il y a plusieurs types d’images :

Les images fixes (image électronique, sur papier, sur écran) et les images animées

Il y a plusieurs formes de langage en fonction de leur technique, de leur moyen de langage. Chaque image a une histoire et donc il y a différentes approches (sociologiques, psychologique, sémiologique, esthétique …) par conséquent les lectures sont différentes.

Un individu qui reçoit l’image est toujours inscrit dans une culture, avec un certain milieu familiale, une certaine expérience … il n’est pas un pur décodeur.

Etre plus lucide face aux images, émettre de la distance pour les comprendre s’apprend notamment en les fabriquant soit même.

Bibliographie : Aumont : L’image

Debray : Vie et mort de l’image, une histoire du regard en occident (créateur de la médiologie)

La société du spectacle : même la politique devient un spectacle

Couchot : Des images du temps et des machines dont les arts et la communication

Chapitre 1 : Images et civilisation

L’importance en nombre des ouvrages et recherches portées sur la photographie, les BD … montre que nous sommes dans une civilisation de l’image.

Les images sont consommées de manières différentes, l’art et la publicité par exemple.

I. Les images sacrées et religieuses

La sacralisation de l’image augmente avec l’importance de la religion dans les vies humaines. L’image parait essentielle dans le christianisme. Certaines périodes iconoclastes s’opposaient à ces adorations d’images. La peinture est d’emblée d’aspiration religieuse. Ce n’est que plus tard vers le XVIIème siècle que l’on commence à s’intéresser à d’autres thèmes (paysages, nature morte …).

A cette époque, on distingue déjà 2 formes :

-l’image autonome : représentation complète d’un épisode sacré, d’un personnage …

-l’image séquentielle : elle est composée de plusieurs images, qui permettent à l’histoire d’être racontée selon un ordre chronologique. Elle a surtout une fonction mimétique. Le but étant d’édifier le croyant (=incite à imiter). On retrouve encore ce thème aujourd’hui par les stéréotypes fabriqués par la publicité, les stars…

L’image séquentielle se retrouve aujourd’hui sous la forme de BD, de film (cinéma) par exemple (ou les romans photos)

II. Le dessin de presse

La caricature (= caricare qui signifie charger : déformer dans le but de rendre grotesque) apparaît dès le XVème siècle

www.crayons.be

En Italie, les frères Carrache fonda une école à l’origine de la tradition italienne artistique de la fabrication de masque.

En Allemagne, une école de caricature portée notamment sur la politique avec des légendes d’explication et une subtilité dans le dessin.

La presse s’est développé au XVIIIème siècle où l’on y voit des caricatures (= dessin satirique) et en France les dessinateurs vont surtout orienter leur production vers les gravures satiriques portant sur les conflits sociaux alors qu’en Angleterre ce sera plutôt une critique des mœurs.

Lors de la Révolution française, les caricatures commencent à porter sur la scatologie notamment, et au XIXème siècle apparaît dans les journaux des dessins politiques. (Lithographie)

Le charivari (journal) apparaît de 1832 à 1893.

Cf. : Daumier, Grandville

Pendant la IIIème République : liberté morale et sociale du dessin

Age d’or : la fin de la censure

A la fin du XIXème siècle : principal concurrent de la presse : la photographie

L’assiette au beurre (1901-1912) qui a publié 593 numéros. Dans cette revue, on a relevé la présence de dessinateur avec des styles très variés (diversité d’opinion politique). Son ton la distingue des autres, elle s’attaque à toutes les institutions, notamment la religion, l’armée, la justice. On y trouve Steinlen, Jossot, Valloton -> 3 dessinateurs phares www.assietteaubeurre.org

A l’entre 2 guerres, une nouvelle forme de dessin arrive (sans ombre, aux lignes linéaires et rondes), qui est l’ancêtre de la ligne claire, avec comme dessinateur Gassier

Création du journal en 27: le canard enchaîné puis l’os à moelle avec des dessins surréalistes

L’expressionnisme se développe, où il y a un souci des passions humaines avec des dessins très noirs et sombres avec notamment G. Grosz. Ses dessins sont très méchants, cyniques et féroces. Il dénonce la vulgarité, la laideur de la société -> « Pour atteindre un style correspondant à la laideur et à la cruauté des modèles j’ai copié le folklore des urinoirs … »

Aux Etats Unis apparaît une revue en 1925 appelée le New yorker qui paraît avec des dessins à l’humour noir, absurde et érotique sur la vie quotidienne

Cf. : Adams (Horreur et suspense), Arno, Steig qui vont influencer les dessinateurs français comme Siné, Treize, Chaval. On a un retour aux attaques contre les institutions (politique, l’armée …)

En 1960, durant la guerre d’Algérie naît un journal incontournable : Hara Kiri où grands nombres de dessinateurs vont faire leurs armes et en 1970 il sera remplacé par Charlie

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