Révolte dans la damnation

I/ Tentative d’accéder à l’Idéal par le Mal et la cruauté

a/ recherche du soulagement du désir d’Idéal dans le sadisme

abreuver sahara = tâche absurde // Sysiphe -> Idée d’un désir dont l’assouvissement est impossible

vers 5 : référence culturelle aux Danaïdes

champs lexical de la violence « frapper » « secouer » « marche »

De la violence découle un plaisir sexuel « Mon désir gonflé d’espérance »
métonymie Désir gonflé = Sexe en érection

pas de motivation au début :  « sans colère et sans haine »

b/ Mais qui aboutit à la disparition de la victime qui est le destinataire initiale du poème

comme un vaisseau qui prend le large => Annonce de la disparition => Comparaison

Disparition du « tu » à partir du paragraphe 4

retournement de la violence sur soi-même => explication titre

accumulation de paradoxes : plaie/couteau;soufflet/joue…

c/ Toutefois, cette recherche de l’Idéal dans la débauche sadique => échec

Entre le 3ème et la 4ème strophe, passage du futur au présent et changement du « tu » à « je »
=> Echec du fantasme ?

II/ Incapacité à se définir : ambiguïté et discordance

a/ Discordance du narrateur avec le monde

Référence à Pythagore « Faux accord » -> Note qui dérange l’harmonie du monde

b/ Ambiguïté dans la tentative de se définir

Lourdeur de l’anaphore « Je suis » x5 => Signe de mal être

« miroir » se définit comme le sujet et l’objet de l’action  « victime/bourreau » ; « soufflet/joue »

Série d’attribut du sujet paradoxale où le narrateur se définit à la fois comme

définition miroir : objet magique puisque par définition, il n’est pas mais il réfléchit ce qu’il y a. ouverture par un monde parallèle.

III/ Révolte dans la damnation

a/Expression d’une agressivité jubilatoire

Ironie -> - Stratégie mise en place par Platon dans ses dialogues philosophiques pour que son interlocuteur se remettre en question en faisant semblant de ne pas savoir ce qui est acquis afin de contester des préjugés.

- Exprimer l’agressivité et le refus d’obéir à une norme imposée, ici la remise en question de l’ordre tel que Dieu l’a créé « Divine symphonie » v.14

- Multiplication des points d’exclamations -> exprimant une excitation liée à la violence.

b/ Blasphème

Comparaison de Moise à un boucher (Boucher => frappe mécaniquement sans jouissance sadique => fin du 1er fantasme avec « tu » comme Victime puis moise -> nouveau fantasme et nouveau destinataire pour la violence : Dieu)

1 L’auteur sait qu’il se fait du mal puisqu’il se damne par sa violence mais il sait aussi qu’ainsi, il fait du Mal.

Alternance entre sujet de la violence et d’objet de la violence « plaie et couteau » Satisfaction a faire le Mal et donc à défier Dieu compense le fait qu’il en soit la victime -> 1

c/ Aboutissement du poème : revendication satanistes

v26 « un de ces grands (connotation d’orgueil?) abandonnés / Au rire-> théologie chrétienne rire est souvent considéré comme diabolique et le sourire est associé à l’icônographie religieuse (représentation des saints) éternel condamnés -> Jugement dernier

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