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Exemple de dossier pour le bac option theatre

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Par   •  7 Septembre 2016  •  TD  •  6 388 Mots (26 Pages)  •  3 658 Vues

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Dossier de théâtre  [pic 1][pic 2][pic 3]

Sommaire

  1. Mon parcours de spectactrices p.3
  • Forbidden di sporgersi p.4
  • Je te regarde p.6
  • Smalltown boy p.8

  1. Thématique : La parole au théatre p.10

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Mon parcours en tant que spectatrice :

Au cours de ces deux années, notre groupe de théâtre a eu l’occasion de voir de nombreux spectacles et pièces de théâtre, aux univers divers et variés : marionnettes, ventriloquismes, registre plus classique…

En tout douzes spectacles nous ont été proposés dans deux établissement différents : le TJP, dont l’une des actrices, Pauline Leurent nous a accompagnés tout au long de ces deux années dans le cadre des chantiers « COI » du TJP ; et le TNS (Théâtre National de Strasbourg).

Je n’avais pas l’habitude d’aller au théâtre et cela m’a donné l’opportunité d’appréhender le théâtre sous un angle différent : celui du spectateur.

Voici la liste des spectacles que j’ai eu la chance de découvrir au cours de ces deux années et l’analyse de trois d’entre eux.

  • Pulcinella (d’ Igor Stravinsky ; J.Brochen)- TNS
  • Fastoche (P.Tual) – TJP
  • Lancelot du Lac (Florence Delay et J.Roubaud ; J.Brochen) – TNS
  • Cyranno de Bergerac (-TNS
  • Profils -TJP
  • La pluie d’été (Marguerite Duras ; S.Maurice) -TJP
  • Smalltown boy (Falk Richter) -TNS
  • Forbidden di sporgersi (Pierre Meunier) -TJP
  • Je vous regarde (Jarg Pataki) -TJP
  • Je suis Fassbinder (Falk Richter et Stanislas Nordey) -TNS
  • The  ventriloquist convention -TJP
  • Incendie (Wajdi Mouawad) -TNS

Forbidden di sporgersi :

Mise en scène par P.Meunier et inspiré du livre Algorithme éponyme, Forbidden di sporgersi semble être une percée dans l’univers intérieur de l’auteur, Babouillec. Jeune femme autiste, ne sachant ni parler ni écrire à la main, cette dernière à écrit ce livre par le biais de lettres en cartons disposées une à une sur une feuille de papier, ensuite retranscrites. Ses écrits, preuve d’un puissant besoin de s’exprimer, montrent des pensées à la fois poétiques, intelligentes et frappantes de lucidité vis-à-vis du monde qui ont inspiré Pierre Meunier.

Ce dernier nous propose, dans son spectacle, une interprétation personnelle ; plutôt que d’illustré les mots de l’auteur, c’est un spectacle basé sur le visuel du spectateur qui nous est proposé.

Nous nous intéresserons ici au rôle essentiel donné au décor et à l’utilisation d’objets. Nous verrons par ailleurs le lien entre les vers de Babouillec et l’interprétation faite par P.Meunier.  

Les lumières s’allument ; les chuchotements des spectateurs cessent. La pièce s’ouvre sur un singulier décor : de grands panneaux en plastique transparents, parfois numérotés, jonchent la scène. Certains flottant dans l’espace, accrochés par des fils presque invisible, d’autres à même le sol. Quatre acteurs entrent en jeu (trois hommes, une femme) vêtus de blouses blanches. Après une discussion inaudible aux oreilles des spectateurs, décisions semble prise de déplacer les plaques. Les acteurs s’activent et, tel des scientifiques, expérimentent. Ils intervertissent les plaques, les tournent, les analysent, les laissent tomber au sol, sans un bruit ; explorent toutes les possibilités qu’elles leur donnent avec sérieux. Lorsque l’un des quatre personnages se place derrière l’une des plaques suspendues en l’air, l’image en résultant donne une impression de tube, de cage en verre l’emprisonnant. Le jeu de lumière, centré sur eux, accentue cette impression.

Ces plaques, pourtant de simples bout de plastiques, deviennent tout autre et cultive notre imaginaire. [pic 7][pic 8]

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 Dans le fond de la scène, l’un des acteurs aux cheveux longs et hirsutes, rappelant les rockeurs des années 70, se sépare du groupe et s’active peu à peu à une toute autre tache : le branchement de fils, allumant une étrange machine.  Sur le cotés de la scène, auparavant délaissée par l’œil du spectateur, cette dernière est couverte d’un voile blanc ondulant, dont les ronronnements étranges viennent troublés le silence qui régnait jusque lors tandis que les autres acteurs se lassent des plaques et les reposent sur le cotés. Fin d’une expérimentation, début d’une autre.  Le voile tombe laissant apparaitre un ensemble de ventilateurs pivotants chacun dans un sens différent ; complexe où  les éléments, si proches les uns des autres, se bloquent et s’entrechoquent. Les trois acteurs s’intéressent à l’étrangeté de la chose avant de se concentrer sur le voile qui la recouvrait auparavant : du papier bulle. Leur réaction est alors celle qu’ont souvent les enfants lorsqu’ils en découvrent pour la première fois : ils éclatent les bulles, arborant une expression intriguée et joyeuse, riant et s’amusant avec. Toujours en retrait, le quatrième acteur fini par débrancher les ventilateurs pour commencer à accorder une guitare électrique. Les jeux se calment, seul reste sur la scène le guitariste. Une musique commence au son des accords, d’abord sourde, tribale, chantée avec une voix de gorge par l’acteur hirsute, rappelant les musiques des années 70, (comme celle de Pink Floyd par exemple) convenant parfaitement au style du personnage. Plus tard, chaque personnage ajoutera un instrument aux accords du guitariste, cherchant à imposer sa mélodie, jouant chacun de plus en plus forts et de plus en plus vite, créant un mélodieux cafouillage. Trompette, batterie, guitare, triangle ; les instruments s’additionneront.

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Les différents tableaux s’enchainent, utilisant des objets tous plus différents les uns des autres ; rubans de plastiques rouges et blancs tournoyants en l’air ou dirigés par le souffle des ventilateurs ; pelote de fils de fer qui emprisonnent et contrôlent un des acteurs, se démêlent et s’entremêlent au moindre de ses mouvements ; pics de fer qui, semblables à des mikados, sont en équilibre précaire, les uns sur les autres ; lettres en taule bleus formants des mots inconnus ; liquides colorés en projection sur un mur...

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