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Un manga

Analyse sectorielle : Un manga. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  29 Mars 2015  •  Analyse sectorielle  •  571 Mots (3 Pages)  •  990 Vues

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Un manga est une bande dessinée japonaise. Le mot « manga » est parfois utilisé pour désigner, par extension, une bande dessinée non japonaise respectant les codes des productions populaires japonaises ou pour nommer, maladroitement, d'autres produits visuels rappelant certaines de ces bandes dessinées (dessins animés, style graphique, etc.). Les mangas traduits en langue française se lisent généralement dans le sens d'origine (de droite à gauche). Le manga c’est le thème abordé par le présent corpus de documents.

Patrick Honnoré détail l’influence des BD Japoanise sur le territoire francais, dans un article publié dans l’Enjeux – les Echos en juin 2007 et intitulé «Manga. La BD au goût de saké ». Jean-Jacques Larochelle, décris l’historique et l’approche du mangas en France, d’apres son article apparut dans le Monde le 3 Mars 1998. Michel Temman, pour sapart, dénonce la rébellion et la violence qu’entrainent les mangas sur les adolescents dans un article de presse paru le 11 Juillet 2007 au Libbération intiulé « Maudits mangas ». Keiji Nakasawa, enfin, expose les faits d’une vie réelle dans l’extrait de sa plache de manga intitulé « Gen d’Hiroshima » édité par Vertige Graphic en 2003-2004.

Le dessinateur de mangas est appelé mangaka. Il est soumis à des rythmes de parution très rapides, et ne bénéficie pas toujours d'une liberté totale sur son œuvre, selon la réception auprès du public. Si le manga connaît un fort succès, l'auteur devra prolonger son histoire, même s'il voulait la terminer. À l'inverse, certaines œuvres peu connues ne verront pas leurs suite et fin publiées.

Exemple de dessin d'inspiration manga.

Les mangas se lisent souvent dans le sens inverse des bandes dessinées occidentales : de droite à gauche, ce qui correspond au sens de lecture japonais. Cela amène une certaine confusion puisque la lecture des mots se fait alors dans le sens inverse de celui des cases (ce qui n'est pas le cas au Japon). Introduits en France en 1978 avec la revue Le cri qui tue, les mangas ne sont publiés dans ce sens que depuis 1995 environ. Toutefois, les éditeurs français ne se plient pas systématiquement à cette spécificité. Certains choisissent alors de simplement retourner les images, ce qui occasionne des incohérences qui peuvent être douteuses (un droitier qui devient gaucher, un coup porté au cœur qui perd son sens avec une image inversée ou encore un salut nazi effectué du bras gauche dans L'Histoire des 3 Adolf). D'autres adaptent entièrement les ouvrages en retournant seulement certaines images, changeant la mise en page et en redessinant certains éléments graphiques, ce qui a pour mérite de faire correspondre la forme des phylactères avec l'horizontalité des systèmes d'écriture occidentaux (Casterman notamment, dans sa collection Écritures), mais génère toutefois un surcoût significatif.

La plupart des éditeurs français ont actuellement adopté le sens de lecture japonais, dans un but d'économie et de respect de l'œuvre. Cela les expose à se couper d'un lectorat plus large (notamment âgé) que les habitués du genre. Hergé, en particulier, a codifié la BD pour une lecture de gauche à droite et le lecteur aux habitudes acquises risque de lire la fin d'une

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