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TPE sur l'évolution des droits civiques des noirs aux Etats-Unis durant les lois Jim Crow et la ségrégation

TD : TPE sur l'évolution des droits civiques des noirs aux Etats-Unis durant les lois Jim Crow et la ségrégation. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  25 Janvier 2018  •  TD  •  2 901 Mots (12 Pages)  •  900 Vues

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L’impact des musiciens afro-américains dans les droits civiques des noirs

Dans le thème de culture et vie sociale

Par Anne-Marie Valentin, Ornella Roméo, Lola Dubois-Simon et Jade Huerre en classe de 1ère L de l’année 2015-2016

SOMMAIRE :

Introduction page 3

  1. Musique revendicative par le Blues
  2. Mise en lumière des droits civiques : Jazz, musique déclencheur
  3. Explosion des genres

-Conclusion

-Annexes

-Lexique

-Bibliographie

INTRODUCTION:

Dans ce dossier, nous allons traiter de l’impact des musiciens afro-américains pour l’évolution leurs droits civiques. Ainsi, nous allons nous demander comment les musiciens constituent-ils une force politique dans le combat des droits civiques des noirs. Pour ce faire, nous allons lier le français et l’histoire, dans le thème « Culture et vie sociale ». Le choix du sujet était évident pour nous car le combat des musiciens afro-américains est un sujet extrêmement intéressant qui mérite d’être traité, de plus, notre passion commune pour la musique afro-américaine nous a guidé vers ce choix.

  1. Musique revendicative par le Blues

Ils nous semblent bons de faire avant tout un petit point historique sur la condition des afro-américains.

A l’arrivée des premiers colons en 1860 et avec la traite négrière les esclaves ont subi trois siècles de servitudes.  Ils obtiennent leur abolition à la fin de la guerre de sécession lors de la signature du treizième amendement. La ségrégation raciale qui est plus sévère dans le sud est comme un compromis pour mettre fin à cette guerre. Ils n’ont pas le droit de vote et vivent séparément des blancs. Ils ont chacun leur restaurants, leur place dans le bus etc. Selon la loi c’est « pour des raisons liées à la race, à la couleur et à un état antérieur de servitude ».

 Les afro-américains voient leurs conditions s‘améliorer vers la fin du XXème siècle. Grâce à des figures militantes célèbres comme Martin Luther King, Malcom X et Rosa Parks. Cette dernière avait choqué le pays en refusant de céder sa place dans le bus en 1955. Elle est « la mère » de nouveaux  mouvements indépendants. La musique a aussi été acteur pour les droits des afro-américains.

« Crazy Blues » est le premier disque enregistré en 1920 par une musicienne noire, Mamie Smith. Cette date marque l’entrée des afro-américains sur le marché du disque. Ce mouvement alimenté par les « works songs » des chants de coton, représente alors la première force de protestation contre un système ségrégationniste.

En 1939 Billie Holiday chante « Strange Fruit », poème écrit par Abel Meeropol qui dénonce le lynchage de plusieurs noirs en Alabama. Cette chanson a été censurée au plus haut niveau. En Alabama il est même interdit de la fredonner dans la rue.

C’est un tournant dans la carrière de Billie Holiday. Alors qu’elle se trouve très rarement dans les états du sud la chanteuse est chassée de Montgomery en Alabama car son œuvre est jugée comme un produit de propagande.

« Strange Fruit » dénonce implicitement la violence du système : « southern trees bear strange fruit/ blood on the leaves and blood on the root/ black bodies swinging in the suthern breeze ». « Les arbres du sud portent un fruit étrange/ du sang sur leurs feuilles et du sang sur leurs racines/ des corps noirs qui se balancent dans la brise du sud. »

Sous les lois de Jim Crow dans les Etats du sud, un grand bluesman de l’époque, Big Bill Broonzy fait paraitre sa chanson « Black, brown and white » en 1951 où il dénonce textuellement la ségrégation et le racisme dont sont victimes les noirs dans leur vie de tous les jours  : « If you’re black and gotta work for living / this is what they will say to you / they says « if you’s white, you’s alright […] but as you’s black […] get back » ».  « Si t’es noir et que tu travailles pour survivre/ voilà ce qu’ils te diront / ils diront « si t’es blanc, c’est bon, mais si t’es noir dégage » ».

Dans le dernier couplet le chanteur déclare « what you gonna do about the old Jim Crow » « qu’allons-nous faire du vieux Jim Crow ».

En 1966, le gouverneur de l’Alabama tient pour slogan « ségrégation aujourd’hui, ségrégation demain, ségrégation demain ».

Suite à quoi le bluesman JB Lenoir écrit la chanson « Alabama Blues » pour y répondre. C’est un texte qui dénonce le racisme ordinaire des Etats du sud des Etats Unis : « Alabama, Alabama, why you wanna be so mean / you got my people behind a barbwire fence / now you tryin’ to take my freedom away from me ».

« Alabama, Alabama, pourquoi es-tu si méprisable / tu enfermais on peuple derrière des barbelés / maintenant tu essayes de me prendre a liberté. »

Chaque bluesman tire son talent et ses ressources à travers les épreuves endurées. C’est en 1925 que BB King vint au monde, dans un village situé dans l’Etat du Mississipi. C’est dans une Amérique connue pour son racisme ordinaire BB King grandit seul, contraint de travailler très dur dans une société discriminante où il est, comme chaque Noirs, méprisé. Mais c’est dans cet environnement hostile que l’homme apprit à survivre et gardant toujours en lui la détermination de devenir bluesman professionnel. Le blues est alors à cette époque considérée comme la  musique du « diable » par les Bancs. BB King n’a jamais abandonné son projet et c’est avec cette résistance hors du commun qu’il put achever son combat : celui d’être un bluesman reconnu. Devenant l’un des plus grands, BB King illustre le combat de chaque afro-américains. Le bluesman put donner un nombre inconsidéré de concert sans relâche et sans se ménager jusqu’à l’âge de 89 ans.

Malgré le labeur exténuant connu durant son enfance, BB King est devenu par sa passion précoce de la musique, l’un des guitaristes les plus influant de son époque. Il s’est forgé un style unique, un autodidacte, peaufiné à force d’acharnement.

C’est grâce à cette force que l’homme devint un modèle pour le combat des afro-américains. Les trouvailles de l’artiste ont été par la suite copiées par plusieurs générations de guitaristes et toutes couleurs confondues.

 Petit à petit les Blancs deviennent de plus en plus nombreux à investir le marché musical des Noirs.

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