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Partiel de culture générale

Commentaire de texte : Partiel de culture générale. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  5 Janvier 2021  •  Commentaire de texte  •  1 407 Mots (6 Pages)  •  1 096 Vues

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  1. Synthèse

Ce corpus est composé de trois documents et une image, le premier document est un extrait d’une libération s’intitulant « 2028, les robots font valoriser le CAC » écrit le 23/01/2018 par Vittorio de Filippis. Le deuxième document est un article tiré du monde rédigé par Édouard Pflimlin et Laurent Checola s’intitulant « L’essor vertigineux du trading algorithmique » rédigé le 21 janvier 2011. Le troisième document est le chapitre 6 du livre « L’argent » d’Émile Zola paru en 1891. Le marché de la finance a fortement évolué au cours du dernier siècle et a vu l’essor du trading algorithmique. Quel est l’enjeu du trading algorithmique ? Pourquoi faut-il toujours aller plus vite ? Pour répondre à cette question nous allons dans un premier temps retracer l’histoire de cette pratique, dans un second temps nous allons présenter son intérêt et enfin ses risques.

Fin du 19ème siècle, la bourse, lieu des transactions financières d’un pays, est un lieu dense de monde, où ça crie et ça court comme illustré dans L’Argent, d’Émile Zola. L’avantage pour effectuer une bonne opération boursière résidait déjà dans la vitesse, comme il fallait courir pour transmettre les ordres et dans la détention de la bonne information. Le temps constitue déjà un élément décisif pour espérer augmenter ses bénéfices. Le temps qui se comptait à pas humains va changer de dimension lorsqu’en 1970, les ordres sur les marchés financiers ne sont plus donnés par des hommes mais par des machines. Un autre tournant décisif est atteint, selon Édouard Pflimlin et Laurent Checola, dans « L’essor vertigineux du trading algorithmique » lorsqu’au début des années 2000 les ordres financiers sont décimalisés. Cette nouvelle capacité crée des différences de cours de plus en plus petites entre le prix d’achat du prix de vente. Partant de ce constat, et pour en tirer profit, le trading algorithmique est développé. Ce trading, est exécuté par des traders de hautes fréquences, des machines hyper puissantes, selon Vittoria De Filippis, dans « Les robots font valser le CAC40 » qui réalisent des milliers de transactions en un éclair de seconde. L’unité du temps a changé et tous les continents s’y mettent, l’Europe accusant un peu de retard selon Édouard Pflimlin et Laurent Checola, dans « L’essor vertigineux du trading algorithmique". Pourquoi cette course effrénée vers les millièmes de secondes ? C’est que les enjeux sont considérables comme nous allons le voir.

Ces enjeux sont d’ordres financiers, de gains colossaux. Toujours selon Édouard Pflimlin et Laurent Checola dans « L’essor vertigineux du trading algorithmique", les premières firmes qui utilisaient cette technique accumulaient des gains en milliards de dollars déjà en 2008. Pour espérer rafler sa part du lion, les entreprises doivent effecteur des investissements gigantesques pour s’équiper de ces machines de trading algorithmiques et elles s’engagent dans une vraie bataille technologique. Les différents acteurs se positionnent et on découvre dans le texte Édouard Pflimlin et Laurent Checola, « L’essor vertigineux du trading algorithmique », que le lieu des serveurs peut faire la différence dans la vitesse d’exécution d’un ordre. Un millième de seconde est ainsi gagné par 160 kilomètres. En 2018, selon Vittorio de Filippis, dans « 2028, les robots vont valser le CAC », 60% des volumes financiers sont traités par ces machines algorithmiques. Si les gains sont colossaux et attirent les financiers, cette technique n’est pas sans risques.


En effet, dans le document 4, une place boursière, on voit encore une bourse bien peuplée toutefois Vittorio de Filippis dans « 2028, les robots vont valser le CAC », nous compte le dépeuplement des salles de marchés quand de nos jours deux traders remplacent les 600 traders encore présents en 2000 chez Goldman Sachs à New York. Ce sont les machines qui décident de la hausse ou de la baisse des principaux indices boursiers du monde. Édouard Pflimlin et Laurent Checola, dans « L’essor vertigineux du trading », nous compte ainsi les risque d’erreurs amplifiés par les machines qui s’affolent et qui exécutent sans contrôles des ordres donnés. Une société voire un pays, comme dans Vittorio de Filippis, « 2028, les robots font valser le CAC » sont ruinés en l’espace de secondes ou de minutes.

En conclusion malgré les risques, la proportion toujours croissante de cette pratique, nous confirme que l’enjeu majeur reste les gains et la rapidité à laquelle ceux-ci peuvent être obtenu.

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