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Les mémoires de la guerre d'Algérie en Algérie

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Par   •  5 Mars 2019  •  TD  •  5 699 Mots (23 Pages)  •  451 Vues

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III.L'évolution des mémoire de la guerre en Algérie  introdution

Les historiens se penchent sur les mémoires et leur transmissions sur les événements traumatisants tel que la 1ere guerre mondiale, la 2nd ou encore la guerre d’Algérie.La Guerre d’Algérie (1954-1962) a été le conflit de décolonisation le plus dévastateur et meurtrier : on estime à 250 000 Algériens et 30 000 Français le nombre de morts. depuis une quarantaine d'année, d'une mémoire officielle a des mémoire individuelles, la vision et les mémoires des différents groupes concernés est différentes et sont parfois opposées…Nous nous demanderons quelles mémoires ont été restituées à l’issue de la Guerre d’Algérie ?A travers de nouvelles inspirées de témoignages et faits véridiques, nous tenterons de donner un aperçu des mémoires de la guerre à l’aide de récits vifs.

1-construction d'une mémoire officielle

        apres les accords d'Evian en 1962, l’Algérie est indépendante, la guerre d’Algérie fut une guerre de libération qui donne naissance à une nouvelle nation

en 1965, après le coup d’état de Houari Boumedienne. le FLN est la principale force politique indépendantiste prend la tête de l’Algérie indépendante. le FLN restreint tout de suite les libertés démocratique en instituant un régime à parti unique. L’Algérie devient une sorte de dictature et  cependant le FLN accentue la diffusion de la mémoire officielle du conflit en Algérie

        Certains faites sont tus, comme la répression du FLN envers les harkis ou les autres partis indépendantiste tel que le MNA ( mouvement national algérien, perçu comme le rival principal du FLN) de Messali hadj

une mémoire unanime nous est présentée du fait que le FLN prône le nationalisme algérien et présente la guerre d’Algérie comme « révolutionnaire » contre le « colonisateur français ».,fondée sur l'opposition de deux antagonistes: les algériens et les français

         a partir de 1965 les commémorations se multiplient,  en 1982 le monument national des martyrs à Alger est inauguré,                                                                                Nombreuses sont les associations créées pour protéger les intérêts et la mémoire des concernés après la guerre, les familles des combattants algériens, on parle de plusieurs centaines de milliers de moudjahidin encore en vie. Mais le ministère n’a jamais voulu rendre public leur nombre exact..                                                                                                   L’Organisation nationale des moudjahidin (ONM) compte lancer une chaîne de télévision et une radio dédiées à l’histoire de la guerre d’Algérie. Pour encore plus propager la mémoire officielle, les familles des héros nationale bénéficient de nombreux avantages et privilèges (pensions, priorité à l’emploi, crédits, licences de taxis et de débits de boissons…) octroyés par l’État algérien depuis l’indépendance. Cependant l’état algérien aurait découvert que, y compris des personnalités connues, certains sont accusés d'avoir falsifié des documents pour obtenir une reconnaissance du statut de maquisard. D’où l’appellation "faux moudjahidin" dont le nombre serait de 20 000. 

2- mémoires individuelles

malgré la mémoire officielle imposée par le FLN, la mémoire de cette guerre est souvent différente selon les personnes ayant participé à cet événement.                                                                        UN HARKI 

«Mon arrivée, ma vie, mon histoire, c'est ce que je raconte ici à travers mes mémoires. […]  Il me semble qu'il sera difficile pour les harkis de pardonner facilement l'humiliation qui leur a été faite. Dans mon cas personnel, peut-être le savez-vous déjà même si je me répète ! Cela fait 55 ans que je ne peux toujours pas aller dans mon pays, revoir les miens, restés là-bas. Cela semble n'offusquer personne, même pas, les responsables politiques français. Pour les algériens, le faite de nous empêcher de revoir nos familles est une vengeance sans discontinuer depuis l'indépendance envers les anciens supplétifs de l'armée française. Nos gouvernements successifs ont toujours éludé la question de la libre circulation. Pour cela, l'Algérie me reproche d'avoir servi dans l'armée française alors que j'étais encore un adolescent lorsque l'armée française m'avait enrôlé dans ses rangs, j'avais 17 ans. Jamais l'État français n'a cherché à réparer cette injustice infâme. Des milliers de cas me ressemblent et vivent dans l'indifférence totale, sans pouvoir dénoncer ce silence absurde ! Personnellement, pardonner est un mot très lourd à prononcer envers ceux qui m'ont toujours considéré avec indifférence malgré leurs crimes. Seule la mort fera disparaître cette plaie vive »                                                                                                                                        Aziz SALUFI (harki)

Nous pouvons comprendre d'après le témoignage de cet homme qu'après de longues années après la révolution en Algérie, des personnes souffrent encore de cet événement.. En effet jusqu'aujourd'hui les algériens portent une particulière rancœur envers les harkis, ces algériens ayant servis pour le coté français, ils partagent généralement tous la même mémoire et restent traumatisés de la réactions des algériens d'aujourd'hui…         Cependant depuis la fin de la guerre, la vie des Harkis n'a pas toujours été facile, ces soldats oubliés de la France, d'une part, près de 100000 Harkis ont fuis et ont été déportés en métropole, sous peine de subir les représailles du FLN et ont mené une vie de débauche en France et ont été vite regroupé dans des camps dans le sud de la France.                                                                                                                            Depuis 1974, les enfants de harkis luttent pour une reconnaissance et une amélioration de leur sort de la part de la France envers eux pour tout les sacrifices et l'aide qu'ils ont fourni. Des marches de prosternation, des grèves de faim ont été organisés… D'autre part, selon les historiens, entre 55000 et 75000 harkis désarmés et livrés à eu même sont restés sur le sol algérien et la plupart ont été massacrés.                                                     Le président algérien Abdelaziz Bouteflika,en décembre 1999, tout en critiquant leurs conditions de logement en France, il excluait leur retour en Algérie, précisant que «l'Algérie n'est pas leur pays», il les avait qualifiés de «collaborateurs» en 2000,il incite à un boycott des Harkis en Algérie...

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