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Le gaz de schiste

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Par   •  26 Novembre 2017  •  Discours  •  2 080 Mots (9 Pages)  •  716 Vues

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Gaz de schiste

Shale gas

Les Etats-Unis l'exploite : pourquoi pas la France ?

Définition :

C'est un hydrocarbure contenu dans les roches sédimentaires et argileuses situé entre 1 et 3km de profondeur. Il est exploité dans beaucoup de pays : Les Etats-Unis, le Canada, la Chine, la Grande-Bretagne, la Pologne et la Hongrie.

Schiste : Un schiste est une roche qui a pour particularité d'avoir un aspect feuilleté, et de se débiter en plaques fines ou « feuillet rocheux ».

Fracturation hydraulique : C’est la méthode d'exploitation du gaz de schiste qui suscite des craintes. À ce jour, la fracturation hydraulique est le moyen d'extraction utilisé le plus efficace. La fracturation hydraulique consiste en une injection à très haute pression d'eau associée à du sable et de nombreux produits chimiques.

Nous ne connaissons pas précisément la date où l’exploitation du gaz de schiste a commencé mais nous savons que sa production connaît, depuis le début des années 2000, un essor considérable.

Depuis la fin des années 2000, les Américains exploitent les gaz de schiste.

La France et la Bulgarie font partie des seuls pays dans le monde à ne pas exploiter le GDS. La Chine et les Etats-Unis sont les plus grands producteurs de GDS.

États-Unis :

En 2000 = 1 % d'approvisionnement en GDS → 2015 = 30 % d'approvisionnement en GDS.

Entre 400 000 et 500 000 emplois liés au GDS.

France :

Les réserves de GDS en France sont énormes, elles pourraient permettre de faire gagner 100 milliards d'euros sur 30 ans et créer 250 000 emplois, mais il n'est quand même pas exploité.

Avantages :

- L’utilisation du gaz de schiste plutôt que le charbon serait donc meilleure pour diminuer l’effet de serre

- Les réserves sont 4 fois + importantes que celles de gaz conventionnel (380 000 milliards m3, presque autant que de charbon).

- On en trouve dans le monde entier, y compris en France.

- Permet de réduire la dépendance au pétrole importé (61,4 mds € en 2011).

- Le GDS est exploité principalement pour l’argent car il permet de devenir indépendant des autres pays pétrolier au niveau hydraulique.

- Il permettrait de générer de nouveaux emplois

Inconvénients :

- Le gaz de schiste est un carburant fossile qui contribue au réchauffement.

- Son exploitation est, en l’état actuel, polluante (eau, sols, …)

- Investir dans le gaz de schiste détourne des ressources des énergies renouvelables.

- L’exploitation nécessite de grosses quantités d'eau, soit 10'000 à 15'000 m3 par forage

Plus de 60 % des Français contre l'exploitation du gaz de schiste.

Politique :

François Hollande : Contre « Tant que je serai président, il n’y aura pas de gaz de schiste ».

Nicolas Sarkozy : Pour lors de son premier meeting en 2006 «Je ne peux pas accepter, j'aime trop mon pays pour cela, que les États-Unis d'Amérique soient devenus du point de vue de l'énergie indépendants grâce au gaz de schiste et que la France ne puisse pas profiter de cette nouvelle énergie alors que le chômage ravage tant de nos territoires et tant de nos familles. C'est inacceptable».

Contre depuis 2011 son discours était tout autre.

Barack Obama : Pour mais veut réduire la pollution « Il n’est pas question de ralentir la production de gaz de schiste aux Etats-Unis. Mais il faut absolument réduire la pollution qui lui est associée ».

Marine Le Pen : Contre "Non. (Je suis) absolument contre".

Risques : Contamination des eaux, risques sismiques, pollution de l'air.

Des forages profonds de 1.000 à 3.000 m, puis l’injection d’un fluide composé d’eau, de sable et de détergents sous pression (600 bars), sont requis pour fracturer la roche et libérer le gaz. Ces opérations auraient déjà causé des contaminations de nappes phréatiques outre-Atlantique, à la suite notamment de fuites d’hydrocarbures le long des tubages. Par ailleurs, entre 2 et 8 % du combustible extrait seraient relâchés dans l’atmosphère au niveau des puits (toujours aux États-Unis). Or, il se compose majoritairement de méthane (CH4), un gaz à effet de serre considérablement plus puissant que le CO2.

1825 : C’est à cette date que remonte la première exploitation de gaz dans du schiste. Elle est à mettre au crédit de Gary Lash, directeur du Shale Research Institute. Pas question de fracturation hydraulique ou de puits horizontal ici. Réalisé à Fredonia dans l’Etat de New York, un simple puits vertical d’une dizaine de mètres lui suffit pour extraire du gaz de schiste, qu’il vend à une société d’éclairage public voisine.

1857 : Toujours dans l’Etat de New York, on trouve la première fracturation. Elle n’est pas hydraulique. A l’époque, la fracturation est réalisée à l’explosif dans un puits horizontal de 8 mètres de profondeur.

1929 : Le forage de puits horizontaux pour suivre les veines de schiste est obligatoire pour produire massivement le gaz de schiste. Si leur réalisation en routine dans l’industrie pétrolière date des années 80, le premier puits horizontal a été foré en 1929 à Texon au Texas. Dans les années 50, on trouve les premiers forages horizontaux en Chine et en Russie.

1959 : Le "Herald Tribune", journal américain destiné aux expatriés, titre en une : "Lots of oil left in shale" ("Beaucoup de pétrole laissé dans le schiste"). L’article décrit le potentiel économique de l’exploitation de telles ressources.

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