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L'impact de la guerre de Syrie sur l'économie belge

Dissertation : L'impact de la guerre de Syrie sur l'économie belge. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  17 Octobre 2018  •  Dissertation  •  3 904 Mots (16 Pages)  •  496 Vues

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TFE : « Quel est l’impact économique de la guerre de Syrie  »[pic 1]

Remerciements 

Avant toute chose, je tiens à remercier toutes les personnes qui m’ont aidé durant la réalisation de mon TFE. Je pense particulièrement à mon professeur-guide Monsieur Frissen pour ses conseils et son soutien pour la réalisation et l’approfondissement de mon TFE. L’appui de mes parents m’a été très précieux dans le développement de mes recherches. J’ai également puisé mes sources dans les grands magazines connus dans le monde, indispensables à la réalisation de mon projet.


Table des matières

TFE : « Quel est l’impact économique de la guerre de Syrie  »        1

Remerciements         2

Table des matières        3

Explication du contexte        4

Première conséquence : L’immigration        5

Deuxième conséquence : Le budget belge        7

Les échanges internationaux         12

Décisions prises par l’ONU, la Commission européenne et l’Otan        13

Conclusion        14

Bibliographie        15


Explication du contexte

La Syrie[1] subit une révolution qui a mené à une guerre civile depuis le 15 mars 2011. Elle est causée au début par des manifestations sans violence qui réclamaient la démocratie et la fin du régime baasiste (Parti qui veut l’unification de tous les États arabes, qui combine le socialisme arabe et le nationalisme panarabe). Ces différentes manifestations vont être écrasées par le régime dans tout le pays. Cela va transformer petit à petit le mouvement en rébellion contre ce dernier.                                                                                         Cette guerre va donner naissance au Conseil National Syrien (CNS) en 2011. Ce dernier est une autorité politique consistant à mener des opérations contre le régime de Bachar El-Assad que ce soit en Syrie ou dans ses pays frontaliers.

Ensuite, c’est au tour de la Coalition Nationale des Forces de l’Opposition et de la Révolution (CNFOR) d’être créée en 2012. Cette coalition a le même but que le CNS, mis à part qu’elle siège au Caire et qu’elle fût créée sous la demande de la France et des États-Unis. La guerre va faire rage entre deux grosses armées.                 La première, nommée les rebelles, qui est composée principalement d’anciens officiers de l’armée syrienne (50 factions, 60.000 membres en 2012 et 50.000 en 2016) et commandée par trois chefs principaux (Rias Al-Assad, Selim Idriss et Abd-al-llah Al-Bachir). Ils sont motivés par le fait de renverser le régime de Bachar Al-Assad et d’imposer une démocratie. Cette armée va être soutenue par l’Occident, les pays du Golfe mais surtout par les États-Unis, l’Arabie Saoudite, la Turquie et le Qatar.                                                                                         L’autre armée est composée essentiellement des forces armées syriennes avec environ 150.000 actifs. Celle-ci est surtout dirigée par Bachar Al-Assad. Son régime va bénéficier du soutien du groupe Hezbollah (Groupe islamique chiite et parti politique basé au Liban), de brigades chiites irakiennes et du soutien, surtout militaire, de la part de la Russie et de l’Iran.

Au fur et à mesure du temps, de nouvelles forces vont rejoindre le conflit comme les salafistes djihadistes, le PYD (Le parti de l’union démocratique, parti politique kurde syrien dirigé par Salih Muslim) ou encore le PKK (parti des travailleurs du Kurdistan qui se bat pour la liberté d’expression dans la politique).                 La Syrie est donc devenue le nouveau « terrain de jeu » pour la querelle entre les chiites (personnes faisant partie du Chiisme, l’une des trois principales branches de l’islam) et les sunnites (personnes faisant partie du sunnisme, autre courant majoritaire de l’islam). Mais, le territoire disputé sera également là pour prouver qui est le plus fort entre l’Est et l’Ouest (la Russie contre l’Europe occidentale et les États-Unis).

Depuis mars 2011, plus de 500 000 personnes auraient perdu la vie d’après l’ONG (« Organisation non gouvernementale avec un but non lucratif, d’intérêt public, qui ne relève ni de l'État, ni d'institutions internationales »[2]), le régime Syrien serait le principal acteur des victimes civiles dû à ses nombreux bombardements et à son étouffement contre l’opposition. Ces problèmes auront pour conséquence des effets directs ou indirects sur l’économie belge.

Première conséquence[3] : L’immigration

La guerre de Syrie engendre d’énormes flux migratoires. Les populations belge et européenne s’inquiètent pour l’économie et les dangers potentiels que pourraient créer ces différents flux …

Après analyse de tous les documents[4] et des phénomènes, nous avons remarqué que la Belgique a déjà subi plusieurs flux migratoires dans le passé ressemblant à celui d’aujourd’hui. Par exemple, en 1994,  les réfugiés venaient de la Roumanie et des Balkans. Dans les années 2000, les migrants fuyaient la Tchétchénie, l’Afghanistan et l’Irak. Durant ces deux périodes, nous pouvons remarquer que le taux de chômage et celui de la croissance des revenus par habitant étaient restés stables ou avaient seulement changé d’un faible pourcentage. Cela signifie que les réfugiés n’avaient pas provoqué d’effet négatif.

De plus, nous avons remarqué que les migrants de Syrie d’aujourd’hui sont bien mieux instruits qu’à l’époque (1994 et 2000). En effet, durant les 20 dernières années, la Syrie a augmenté de 57% le niveau de son enseignement. On a également pu constater que les Italiens migrant vers notre Belgique dans les années 50 étaient moins diplômés pour la majorité d’entre eux. En regroupant toutes ces informations, nous pouvons dire que les réfugiés ne devraient pas avoir un impact négatif sur notre économie.

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