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Relation entre un baobab et une chauve souris. Coévolution

Étude de cas : Relation entre un baobab et une chauve souris. Coévolution. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  5 Janvier 2017  •  Étude de cas  •  438 Mots (2 Pages)  •  3 224 Vues

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Relation entre un baobab et une chauve souris, coévolution.

Ayant visionné le film « Pollinisation du baobab » on a pu dégager des arguments mettant en évidence une coévolution entre le baobab et le comportement des chauves-souris. Cela nous permet de nous demander comment cette coévolution s’est faite ?

Premièrement nous avons pu voir les caractéristiques de la fleur de baobab favorable à sa pollinisation. On observe 1500 à 2000 étamines par fleur qui libèrent un pollen pulvérulent et également un pistil recourbé vers les pétales, qui est ainsi plus adapté à la fécondation croisée. L’épanouissement des fleurs se fait régulièrement à la tombé de la nuit, vers 20 heures en une heure et demie, dès leur éclosion, elles exhalent un parfum très fort et peu agréable qui imprègne tout l’environnement attire les insectes, comme les abeilles mais la pollinisation effectuée par ces derniers est très faible et les fleurs ne dure qu’une nuit. Les chauves souris, Eidolon helvum de la famille des Chiroptères, sont aussi attirées par les fleurs de baobab, cette espèce frugivore, ou plutôt nectarivore convoite le nectar sécrété par les fleurs de baobabs.

On constate également les mêmes périodes de reproduction, du moins très proche, pour les deux espèces. La floraison chez le baobab se fait pendant les mois de Juin et de Juillet. On pourrait se dire que ceci est en quelque sorte une adaptation du baobab afin d’attirer les chauves souris mâles en période de reproduction. On a retrouvé pendant deux saisons consécutives du documentaire que des mâles sur le baobab à cette période. On se demande donc si les fleurs de baobabs n’auraient finalement pas le même pouvoir attractif que les phéromones des femelles. Ce pouvoir attractif joue donc un rôle lors de la reproduction de cette espèce de chauve souris.

La chauve souris ainsi attiré par le nectar, se délecte de celui-ci et voit ses poils imprégnés de pollens qui s’y sont incrustés. Il véhiculera le pollen vers les prochaines fleurs convoitées, effectuant ainsi la pollinisation du baobab. Le comportement emprunté par Eidolon Helvum montre de ce fait qu’il joue un rôle dans la pollinisation, la reproduction du baobab.

En conclusion on peut donc dire que la coévolution entre ces deux espèces s’est faite afin que le baobab puisse être pollinisé par les chauves souris, ceci en ayant les mêmes périodes de reproductions. En attirant les chauve souris comme le font les femelles en période de reproductions lors des périodes de reproduction, les chauves souris transportera le pollen de fleur en fleur en venant se nourrir du nectar abondant sécrété sur le bas de la corole de la fleur de baobab, il sert ainsi d’agent pollinisateur.

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