Quels sont les impacts des pesticides sur notre santé ainsi que sur l’environnement ? D’après les documents étudiés sur la prolifération des algues vertes, que pouvons-nous déduire de leur provenance et de leur constitution ? Et quels sont les e

Dans les plantations et cultures agricoles, l’utilisation de produits phytosanitaires, aussi appelés pesticides ou engrais, est très répandue. En effet, ces produits ont des vertus très appréciées des agriculteurs car elles permettent à la fois de chasser les différents facteurs qui pourraient empêcher ou ralentir la production agricole (insectes, aléas saisonniers…), mais également de produire en masse. Cependant, ces produits ont bien souvent des conséquences nocives sur la santé des hommes, des animaux mais aussi sur l’environnement. Quels sont les impacts des pesticides sur notre santé ainsi que sur l’environnement ? D’après les documents étudiés sur la prolifération des algues vertes, que pouvons-nous déduire de leur provenance et de leur constitution ? Et quels sont les enjeux présentés par ces algues au travers des différents usages de pesticides ?

Les algues vertes sont des organismes qui créent eux même leur propre matière organique nécessaire à leur développement. On qualifie ce genre d’organismes, d’organismes photosynthétiques. Pour se développer, les algues vertes nécessitent, de la lumière, de l’eau ainsi que des nutriments tels que l’azote, le phosphore ou encore le sodium. On observe parfois chez ces organismes un phénomène d’eutrophisation, qui se traduit par une multiplication du nombre d’algues vertes sur un espace non délimité. Ces proliférations résultent d’un excès d’azote dans la mer, engendré par les nitrates retrouvés sur les champs agricoles, qui sont lessivés lors des précipitations puis transportés par les rivières jusqu’au milieu marin. Cet excès d’azote ainsi que les autres nutriments présents dans les pesticides, étant nécessaires au développement des algues vertes, cela favorise alors fortement le développement de celles-ci. Ce phénomène de proliférations des algues vertes, est alors observable dans bien des endroits et notamment dans les côtes d’Armor en Bretagne à Plouha, où les Ulves ont envahi la plage suite à un apport très fort en azote présent dans l’eau, à des conditions favorables en terme de températures (soleil, eaux peu profondes qui laissent facilement passer la lumière), ainsi qu’à des conditions favorables en terme de géographie (baies fermées ou confinées limitant le brassage de l’azote dans l’eau).

Ces algues vertes constituent plus de 15% des plages bretonnes et représentent un réel danger si on ne s’en débarrasse pas rapidement. En effet, lorsque les algues sont fraîches elles ne représentent aucun danger direct pour les hommes ainsi que pour les animaux. Cependant si l’on ne les ramasse pas rapidement ou que la mer ne les emporte pas, les amas constitués lors de la décomposition des algues dégagent de l’ammoniac (NH3) ainsi que de l’hydrogène sulfuré (H2S) qui est un gaz très toxique dès lors qu’il atteint les 0,005ppm. Ainsi, il peut provoquer même à petite dose (0,005ppm) des nuisances olfactives. Lorsque la concentration est moyenne, elle peut provoquer une irritation des yeux, des muqueuses ainsi que des voies respiratoires (50 à 200 ppm). Ses effets, deviennent irréversibles à partir de 100 ppm et peuvent provoquer des troubles neurologiques voire la mort lorsque sa concentration est de l’ordre de 1000 ppm. En Bretagne, les habitants ont été alertés du danger présenté par ces marées vertes, lors de la mort d’un cheval survenue

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