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Abigail Tucker : « Une étude japonaise [de 2013] a démontré, en analysant les mouvements d'oreilles des félins (...), que ces derniers reconnaissent la voix de leur maître, mais choisissent tout simplement de ne pas répondre quand on les appelle.

Cours : Abigail Tucker : « Une étude japonaise [de 2013] a démontré, en analysant les mouvements d'oreilles des félins (...), que ces derniers reconnaissent la voix de leur maître, mais choisissent tout simplement de ne pas répondre quand on les appelle. . Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  2 Octobre 2019  •  Cours  •  308 Mots (2 Pages)  •  1 017 Vues

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Certes, on se doutait que Felis catus nous ignorait superbement. C'est scientifiquement prouvé, affirme Abigail Tucker : « Une étude japonaise [de 2013] a démontré, en analysant les mouvements d'oreilles des félins (…), que ces derniers reconnaissent la voix de leur maître, mais choisissent tout simplement de ne pas répondre quand on les appelle. » Plus inquiétant, Erika Friedmann, la chercheuse qui, en 1980, avait soutenu que la présence d'un animal de compagnie améliorait le taux de survie après une crise cardiaque, a confirmé en 1995 qu'avoir un chien relevait effectivement le taux de survie des patients, mais a constaté que posséder un chat le faisait « légèrement baisser ». En 2011, deux spécialistes néerlandaises ont observé que les propriétaires de chats avaient « plus souvent recours à certains types de soins : ceux qui relèvent de la santé mentale ». Sous-entendu qu'ils étaient complètement gagas. Gagas et gras, selon ces Norvégiens qui, en 2012, ont pointé leur manque d'exercice physique : « L'animal les pousse à rester à l'intérieur, avec comme résultat un état de santé dégradé. »

Entretenir une relation affectueuse avec des gens n'est pas la principale raison de vivre de la plupart des chats », argue le comportementaliste britannique John Bradshaw. « Ce que nous prenons pour de l'affection ou de l'amour à notre égard est non seulement tout sauf inconditionnel, mais carrément une manière de nous conditionner », enchérit Abigail Tucker. Le ronronnement ? Un « bourdonnement » qui, « entre chats, n'a pas de signification fixe » mais que nombre d'entre eux « réorchestrent de façon à y inclure un signal à peine audible, très agaçant et insistant, une plainte (qui vise généralement à obtenir de la nourriture) semblable aux vagissements d'un bébé ». Tout comme le miaulement, rarement utilisé dans la nature, permet de « donner des instructions à son maître ».

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