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Orale présidentiel

Discours : Orale présidentiel. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  13 Mars 2022  •  Discours  •  945 Mots (4 Pages)  •  249 Vues

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Français, française parent, mère, père, vous qui avez des enfants scolarisés dans nos chère écoles, aujourd’hui nous allons parler d’un sujet important.

  En France on pense souvent que l’éducation à l’école est une chance pour chacun de nos enfants, de développer un avenir certain, la devise de la France est avant tout l’égalité et la fraternité !

En envoyant vos enfants à l’école vous imaginez donc que c’est un lieu sans différences, cependant ils doivent faire face à des inégalités scolaires de taille et parfois nos enfants, nos futurs dirigeants de la France ne sont pas en mesure de faire face à ces inégalités.

Comme nous pouvons le deviner ces inégalités ne viennent sûrement pas d’aujourd’hui, déjà à l’époque de nos grands-parents, à l’époque de ceux qui ont rendu notre France si libre et laïque, ces inégalité scolaires étaient déjà présentes et ont meurtri beaucoup de nos chers prédécesseurs.

D’après le ministère de l’Éducation, en 1929, quasi aucuns enfants d’ouvriers avaient son bac, contrairement à 35% d’enfants de cadre. Une différence expliquée par le besoin d’abandonner l’école tôt pour aller travailler et aider financièrement les parents, qui ne pouvaient alors pas financer des études.

58 ans plus tard, le ministère de l’éducation observe une évolution : 55% des enfants d’ouvriers obtiennent leurs baccalauréats entre 1983-87, ce qui est déjà une avancée pour le combat des inégalités scolaires. Evidemment, les enfants de cadre sont toujours au-dessus dans les statistiques.

Et maintenant, où sont nos inégalités ? En 2014, une nouvelle étude est réalisée : la SEGPA compte 2,1% d’enfants de cadre contre 43,5% d’enfants d’ouvriers. Dans le supérieur, en ENS précisément, seulement 3,1% d’enfants d’ouvriers y sont présents contre 52,5% d’enfants de cadre. On remarque de grandes différences marquées par la difficulté/facilité des études.

Tous les enfants ne subissent pas la même socialisation. Les normes et valeurs transmises, la culture de chacun, le sexe, ainsi que l’époque font varier la socialisation. Toutes ces raisons ne sont pas valorisées de la même façon par l’école. La socialisation primaire (= celle avant que l’enfant sois adulte) est très fortement influencé par la famille.

Mais quelles sont donc les origines des inégalités scolaires ?

Premièrement, la classe la classe sociale de même que le niveau financier de la famille jouent un rôle. Pour illustrer ce fait, parlons du choix des jouets : les familles en difficultés privilégeraient les jouets à but divertissant, contrairement aux familles plus aisées qui, elles, les choisiront en fonction de leur utilité, s’ils apprenaient quelques choses en y jouant. Les enfants de familles en difficulté financière devront ainsi subir un travail d’intégration pour s’adapter à la culture scolaire.  Dès leur plus jeune âge, les enfants ne sont pas égaux en privilèges.

Cela amène à la ségrégation sociale. Les bons élèves, issus de familles aisées, se regroupent dans les établissements privés avec un bon taux de réussite. A l’inverse, les « mauvais élèves » sont assemblés dans les établissements ayant un faible/moyen taux de réussite. Cette séparation entraîne la non-mixité sociale qui augmente les inégalités scolaires.

Comment y remédier et comment allons-nous agir ? pour quelles solutions avons-nous opter ? il faut, dès le plus jeune âge réduire les inégalités scolaires. L’école ne devrait pas être un lieu où celle-ci se regroupent. Nos établissements et nos personnels se mobiliseront ensemble pour mettre en place de nouvelles mesures qui lutteront contre ces inégalités entre élèves.

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