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Les limites de l'intégration économique dans l'Union européenne

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Par   •  23 Octobre 2020  •  Cours  •  876 Mots (4 Pages)  •  393 Vues

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Les limites d’une intégration économique et monétaire :

       Il est courant de se référer à l’Union européenne quand on parle d’intégration économique (l’élaboration des espaces d’échanges libres de toute entrave) et monétaire (plusieurs économies entre lesquelles la mobilité des capitaux est parfaite – ont soit des monnaies liées entre elles par des taux de change fixes, soit une monnaie unique).                                                                          En outre, l’intégration économique et monétaire inclut des avantages mais a aussi des limites auxquelles nous allons nous intéresser, par le biais de l’exemple de l’Union européenne.

             En premier lieu, il semble que le développement d’une « policy mix » soit impossible au sein de l’Union européenne.                                                                                       La crise financière qui a débuté en 2007-2008 a révélé au grand jour les insuffisances de la gouvernance européenne. Le problème étant qu’il existe une seule politique monétaire et autant de politiques budgétaires que d’Etats membres. De ce fait, la BCE doit tenir compte des situations économiques et budgétaires différentes selon les États membres.                                La faiblesse du budget de l’Union (ne représente que 1% du PIB européen) et le manque de coordination entre les politiques budgétaires nationales nuisent à la mise en œuvre d’une politique de relance à l’échelle européenne. Par exemple, lors de la crise de 2007-2008, la politique de relance budgétaire européenne a été très inférieure à celle de la Chine ou des États-Unis.

 De surcroit, ces politiques économiques limitées obligent certains membres à adopter des stratégies non coopératives.

    Cela peut correspondre à la notion de passager clandestin.                                                                 Le principe est le suivant : une zone monétaire dont l’endettement paraît soutenable sur le long terme bénéficie de taux d’intérêt faibles. Chaque pays a individuellement intérêt à s’endetter et à en faire porter le poids sur ses partenaires. Cependant, les critères de convergence visent à éviter ces comportements non coopératifs. Ils ont été établis lors du traité de Maastricht (1992), dans le cadre de la mise en place de l’Union monétaire européenne. De plus, certains Etats membres flexibilisent le marché du travail pour restaurer la compétitivité des entreprises ou encore, ils utilisent le dumping social pour restaurer la compétitivité des entreprises. L’ensemble de ces stratégies génère des externalités négatives pour toute la zone.

    Ce type de comportement est dû à l’insuffisance de politiques communautaires, plus volontaristes.                

       On note que le mécanisme européen de stabilité (MES) contraint les politiques budgétaires nationales. Malgré ces avantages, il reste que le MES est plus un moyen de surveillance des politiques budgétaires nationales que de véritable coordination. Et cela, aussi bien entre pays de l'Union économique et monétaire pour ce qui concerne leur seule politique budgétaire qu'entre la politique monétaire de la BCE et les politiques budgétaires des pays membres. De plus, il se peut que les limites imposées par le PSC soient considérées comme trop fortes.                                              

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