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Les grandes questions que se posent les économistes

Fiche : Les grandes questions que se posent les économistes. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  3 Décembre 2019  •  Fiche  •  3 321 Mots (14 Pages)  •  363 Vues

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Chapitre 1 : les grandes questions que se posent les économistes.

  • La consommation dépend principalement de la contrainte budgétaire. Pour effectuer des choix, on peut calculer l’utilité totale, c'est-à-dire, le degré de satisfaction de la consommation. Toutefois, cette utilité dépend des prix relatifs entre les produits. Le choix de consommation repose aussi sur le coût d’opportunité, c'est-à-dire, le coût de renoncement d’une action. Le consommateur est certes rationnel et calculateur, mais les goûts et les envies de chacun expliquent aussi les choix effectués.
  • La production marchande se mesure par la valeur ajoutée. La production non-marchande s’évalue par les coûts de production car elle n’a pas de prix. Le PIB réel mesure la croissance économique d’un pays même s’il est imparfait.
  • La production engendre des revenus. Les revenus primaires proviennent de l’activité économique, on distingue le salaire défini par un contrat de travail et le profit qui résulte des bénéfices de l’entreprise. Les revenus de transfert complètent les revenus primaires grâce à la redistribution des impôts et des cotisations sociales.
  • L’équilibre ressources-emplois est un document nécessaire pour connaître l’évolution de l’offre et de la demande d’une nation mais aussi pour comprendre l’évolution du PIB.
  • L’équilibre ressources-emplois permet d’étudier les situations de déséquilibre macroéconomique. Le plus souvent, un pays en croissance économique (comme la Chine) connaît un solde extérieur positif, ce qui permet une épargne suffisante pour investir.
  • Les économistes s’intéressent aux activités économiques, facteur de croissance et d’emplois. On distingue un raisonnement micro-économique (pour un individu) et un raisonnement macroéconomique (pour une nation). L’acteur économique le plus important est l’entreprise, créatrice de valeur ajoutée et d’emplois mais comment fonctionnent-elles ?


Chapitre 2 : La production dans l’entreprise.

  • Les entreprises peuvent être classées selon leur taille, en fonction de leurs effectifs et de leur chiffre d’affaires ou du total de leur bilan, selon leur statut juridique er leur secteur d’activité. Les sociétés anonymes permettent de rassembler une masse importante de capitaux. C’est la forme juridique préférée des grandes entreprises. Dans une SA comme dans une SARL, les associés ne sont pas responsables des dettes de l’entreprise sur leurs biens privés (personnels).
  • Le choix des facteurs de production dépend de leur substitution et de leur coût. Le producteur cherche à minimiser le coût de production (coût total).
  • L’entreprise a un but lucratif pour maximiser les bénéfices, elle doit minimiser les coûts de productions. Le choix des quantités L (travail) et K (capital dépendent alors de l’évolution de leurs coûts dans le temps et la situation géographique.
  • Un producteur peut observer 3 phases de rendements de sa production selon les facteurs utilisés : le rendement croissant, le rendement constant et le rendement décroissant. La loi des rendements décroissants est à éviter car elle alourdit les coûts de production.
  • Le profit est maximum jusqu'à ce que la production soit représentée par coût marginal=recette marginale=prix de vente. Au delà, l’entreprise produit à perte. La loi des rendements décroissant explique une courbe du coût marginal croissante à partie d’une certaine quantité. L’entreprise tient compte à la fois du coût total et du raisonnement à la marge pour déterminer le volume de production.
  • Le bilan et le compte de résultat sont deux documents officiels sur la santé économique et financière d’une organisation. D’autres documents concernent les grandes entreprises : bilan social sur les conditions de travail des salariés, et un bilan de carbone présente les enjeux environnementaux de l’entreprise.
  • Il existe différentes entreprises par leur taille, leur statut, leur secteur d’action. Elles ont un objectif commun : les bénéfices. Pour produire, l’entreprise doit déterminer la combinaison des 2 facteurs K et L. Le volume de production dépend alors du coût moyen et du coût marginal pour maximiser les profits.  Comment une entreprise peut-elle se positionner sur un marché face à ces concurrents ?

Chapitre 3 : La coordination par le marché :

  • Au 21ème siècle, l’économie de marché domine les échanges ces marchés peuvent être réels ou dématérialisés (commerce en ligne). Au 18ème siècle, les débuts de la science économique postulent le bien fondé des échanges marchands.
  • Pour Smith, les Hommes ont un penchant naturel à l’échange : la satisfaction des besoins personnels (bénéfices/consommations) permet de répondre aux attentes d’autres individus donc une augmentation des richesses créées.
  • Il existe différentes situations de marché. L’échange marchand permet de fixer des prix entre offreur et demandeur. Mais l’échange marchand n’est pas toujours efficaces ni l’égal. Dans la société actuelle demeure des échanges non-marchand notamment le don ou le troc.
  • Le marché n’est pas naturellement efficace. Il a besoin d’institutions permettant de réguler le comportement de l’offre et de la demande donc d’imposer des règles de fonctionnement. Les institutions dépendent d’un Etat de droit pour appliquer des textes de lois et des sanctions en cas de non-respect. Les droits de propriétés sont un principe indispensable pour définir l’échange économique et ses acteurs (soumis à des règles juridiques).
  • L’offre et la demande sont des courbes fluctuantes selon des déterminants économiques (prix, revenus pour la demande, coût pour l’offre) ou d’autres déterminants (météo, goûts, technologie, anticipation…). Le marché évolue constamment pour ajuster l’offre et la demande donc le prix et la quantité d’équilibre ne sont pas des données fixes.
  • L’offre et la demande peuvent réagir différemment à l’évolution des prix. La pente de leur courbe indique leur sensibilité. Plus la pente est verticale, moins elles sont sensibles au prix. A l’inverse, plus la pente est horizontale, plus l’offre ou la demande sont sensibles au prix (forte variation des quantités). Cette sensibilité se mesure avec l’élasticité prix.
  • Le marché concurrentiel sera efficace si :

-les conditions de la CPP sont réunies

- L’échange permet à la fois de satisfaire le surplus du consommateur et celui du producteur donc le marché crée un gain à l’échange

-Le marché permet l’allocation des ressources

La flexibilité des prix à un rôle important pour réguler l’offre et la demande.

  • Le marché en CPP est rare. Chaque offreur recherche un pouvoir de marché pour devenir faiseur de prix. Différentes stratégies sont possibles pour se rapprocher d’une situation de monopole, d’entente (oligopole) ou de concurrence monopolistique. Ces techniques sont encadrées par des institutions qui peuvent sanctionner en cas d’abus de position dominante.
  • Le marché peut être défaillant quand l’hypothèse de transparence n’est plus assurée. Face aux asymétries d’information, les institutions peuvent proposer des normes, des réglementations. Les entreprises peuvent révéler les informations par des campagnes publicitaires, enfin, les consommateurs peuvent agir par des associations pour surveiller les comportements marchands.
  • Le marché crée des externalités négatives qui doivent être compensé par les institutions utilisant la réglementation, des mesures financées ou encore le marché des quotas. L’Etat intervient aussi grâce à la production de biens collectifs.
  • Nous vivons dans une économie de marché. L’offre et la demande jouent un rôle important pour atteindre l’équilibre mais les producteurs recherchent des situations moins concurrentielles donc plus profitables. De plus, le marché peut être défaillant (pollution). Que font les pouvoirs publics ?  

Chapitre 4 : Socialisation et identités sociales :

  • La socialisation est processus indispensable pour vivre en société. L’apprentissage des normes reposent sur la compréhension des valeurs qui les guident.
  • La socialisation se transmet par différents modes et différents agents. Ainsi un individu se défini par différents rôles sociaux qui supposent le respect de normes attendues. Sinon des sanctions et réprobations sont possibles.
  • Les différences biologiques entre hommes et femmes sont infimes comparées aux différences que la société met en place : c’est ainsi que l’on distingue le sexe (biologique) du genre (social). Ce dernier est en grande partie le produit de la socialisation, particulièrement celle qui a lieu au cours de l’enfance des individus. Garçons et filles ne recevront pas les mêmes jouets, ne participerons pas aux mêmes activités et ne seront pas traités de la même manière par les adultes. Ils intégreront donc des normes et valeurs différentes, parce qu’on considère qu’ils jouent des rôles sociaux différents. C’est ainsi que la socialisation permet de comprendre les différences de comportements. On parle alors de socialisation différentielle. Elle concerne aussi la distinction selon le milieu social des enfants.
  • La socialisation dure toute une vie et l’individu peut être moteur de l’apprentissage de normes et valeurs. La socialisation secondaire est plus interactive et donc moins contrainte. Elle repose sur des choix influencés par des agents de socialisations.
  • La réussite scolaire semble en partie liée à l’origine sociale : les enfants des différentes catégories sociales n’ont pas tous les mêmes chances de poursuivre leurs études. Cela s’explique en partie par les relations entre la socialisation familiale et la socialisation scolaire. L’école attend des élèves certains comportements qui sont ceux qu’encouragent les milieux sociaux aisés. La socialisation donne d’autres avantages, comme une meilleure connaissance des parcours scolaires. Cependant, certains enfants des catégories populaires parviennent à poursuivre des études prestigieuses.
  • La socialisation peut être un processus actif où l’individu décide l’adoption de nouvelles normes et valeurs. C’est la socialisation anticipatrice grâce à l’influence de la socialisation secondaire. Cette socialisation anticipatrice favorise le changement social et non la reproduction.
  • Tout individu est confronté à l’apprentissage de normes et valeurs. Dans l’enfance, la socialisation primaire apporte les premiers éléments de l’identité sociale. Mais une socialisation secondaire et anticipatrice permet une évolution des rôles et statut de l’individu. La socialisation est donc un processus continu. En quoi l’adoption d’une monnaie unique : l’euro permet-elle de favoriser les échanges culturels et pratiques entre les pays européens ?


Chapitre 5 : Monnaie et financement :

  • La monnaie remplie 3 fonctions économiques : intermédiaire des échanges, unité de compte, réserve de valeurs. Elle remplie des fonctions sociales et politiques. D’une part, elle favorise les relations entre les individus partageant une monnaie commune ; d’autre part, sa confiance repose sur le pouvoir politique qui garanti la valeur de la monnaie en circulation.
  • La forme de monnaie la plus utilisée est désormais la monnaie scripturale au détriment de la monnaie fiduciaire.  La masse monétaire est contrôlée par la banque centrale pour éviter d’une part l’inflation et d’autre part la déflation.
  • On distingue 3 moyens de financement : L’autofinancement qui suppose une épargne préalable ; le financement indirect qui a un coût (taux d’intérêt) lié au crédit accorder ; Le financement direct par appel aux marchés ne peut concerner que les grandes entreprises et les états. Depuis la mondialisation des années 1980, le financement direct prend plus d’importance mais est facteur de crise.
  • Le financement indirect est privilégié si les taux d’intérêt sont relativement faibles, mais l’accord d’un crédit dépend du risque encouru. Les taux d’intérêt sont aussi présents sur les marchés financiers pour la dette des états. Le niveau des taux d’intérêt dépend de la confiance des créanciers pour rembourser la dette publique obtenue.
  • Le financement direct par les marchés financiers évite la rémunération d’un intermédiaire mais ce financement présente aussi des risques tels que la perte de contrôle du capital de l’entreprise et le risque de retournement ou de crise des marchés financiers. Le marché des actions est destiné aux grandes entreprises alors que le marché des obligations concerne davantage les états.
  • Ce sont les banques commerciales qui créent de la monnaie quand elles accordent des crédits à leurs clients. La masse monétaire, c'est-à-dire la quantité de monnaie en circulation, augmente de façon provisoire. Les remboursements des crédits au contraire font baisser la masse monétaire. Le trésor public, les pays extérieur peuvent aussi créer de la monnaie. La Banque centrale supervise l’ensemble des crédits.
  • L’achat de titres bancaires par la banque centrale crée de la monnaie de façon indirecte mais définitive tandis que les crédits accordés par les banques commerciales créent de la monnaie de façon directe mais provisoire.
  • Pour fonctionner l’économie a besoin de financement. Si l’autofinancement est insuffisant, deux modes principaux de financement permettent de mettre en relation les agents à besoin et ceux à capacité de financement : le financement intermédié (financement indirect) et le financement par le marché (financement direct).

Financer suppose disposer d’une somme de monnaie. Or, la monnaie qui a 3 fonctions économiques, a aussi des dimensions sociales et politiques. La monnaie en circulation peut alors être créée, mais aussi détruite par les banques commerciales et le Banque centrale.

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