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Le protectionnisme

Étude de cas : Le protectionnisme. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  15 Novembre 2015  •  Étude de cas  •  3 298 Mots (14 Pages)  •  1 315 Vues

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SES DEVOIR 2

Définition de protectionnisme rappel :

Le protectionnisme est un ensemble de mesures visant à protéger l’économie nationale contre la concurrence extérieure. On distingue le protectionnisme tarifaire qui comprend l’ensemble des taxes, comme les droits de douane, versées par les importateurs et le protectionnisme non tarifaire qui inclut les quotas fixant un montant maximal d’importations, des normes techniques sur la fabrication des produits importés ainsi que les subventions aux entreprises nationales.



Nouvelle introduction : 
Aujourd’hui le monde entier connaît une situation économique critique, les pays vivent la récession, les plans d’austérité ce multiplient en Europe comme ailleurs mais aucune solution n’a encore était trouvé pour sortir de cette crise mondiale et le protectionnisme et souvent envisageait comme une solution.  Le protectionnisme est toutes les mesures prises en charge pour protéger le marché national de la concurrence des entreprises étranger en limitant l’entrée sur le territoire national sur le bien et services étrangers par l’instauration de réglementation (normes, douanes, taxes à l’importation, interdiction de certains types de produit, etc…) cette doctrine économique est ancienne, à l’origine elle a était mise en place pour enrichir l’état.  Encore aujourd’hui elle est très utilisée et défendue par la Chine. La crise peut-elle véritablement conduire à un retour au protectionnisme ? Dans une première partie nous verrons pourquoi l’économie repose sur une politique du libre-échange favorable à la croissance, dans une seconde partie nous verrons pourquoi certains économistes défendent l’idée d’un retour aux politiques protectionnistes qui n’ont pas que des inconvénients.

Introduction premier paragraphe : 
Aujourd’hui généralement  on dit du protectionnisme qu’il a des conséquences négatives sur les pays.  Le libre-échange est défendu par l’OMC (Organisation Mondial du Commerce 1995), elle a pour objectif de réduire les obstacles aux échanges internationaux mais dans le respect de règles qui garantissent une concurrence loyale. Nous évoluons dans un contexte de mondialisation, c’est-à-dire une ouverture des marchés au-delà des frontières, les pays sont inter dépendants, il existe une division international du travail (DIT) c’est un fait. De nos jours les marchés nationaux sont trop limités pour satisfaire les consommateurs. Le libre –échange favorisent la concurrence entre les entreprises ce qui améliore leur compétitivité, l’efficacité, de meilleurs coûts, des prix plus bas, des produits de meilleur qualité et plus de choix pour les consommateurs.  Plus d’exportations c’est une garanti de richesse pour les pays qui exportent. Si le libre-échange est reconnu et défendu au niveau mondial, il est cependant contrôlé par les états qui peuvent prendre des mesures adapté aux circonstances. Notons que tous les pays ne sont pas égaux face au libre-échange, les pays développés en étaient les grands gagnants et les pays en voie de développement veulent pouvoir sortir de leur pauvreté. L’évolution des théories des avantages absolus d’Adam Smith suivie de la théorie des avantages comparatifs de Ricardo et celle du théorème HOS démontre les bienfaits du libre-échange pourtant aujourd’hui avec la crise celui-ci semble être en échec.
Les nombres des mesures protectionniste prise dans les pays g20 (Concertation international, 19 pays + UE) est en augmentation constante, de moins de 100 mesures en 2008 elles sont en 2010 au nombre de 534. Ces mesures qui nuisent aux échanges internationaux sont défavorables aux pays les moins développés et témoignent d’une baisse de la mondialisation et du repli des pays sur eux-mêmes. On assiste à une « guerre » du libre-échange. Par exemple la Chine restreint ses exportations de terres rares bien que celles-ci soient indispensables à la haute technologie et donc aux pays développés. Elle garde ainsi son monopole sur le marché des terres rares et le justifie en invoquant la protection de l’environnement et développement durable (ce qui est en contradiction avec ses pratiques écologiques).  La Chine met aussi en place du dumping c’est-à-dire des ventes à l’exportation de marchandises à perte (concurrence déloyale) comme la vente de cellules photovoltaïques, en défaveur de fabriquant américain.  En représailles les États-Unis mettent en place des droits de douanes très élevés.

Les états continues de lutter contre le protectionnisme parce-que les échanges commerciaux entre les nations sont essentiel de nos jours, chaque pays doit payer les importations qui lui sont indispensable mais le libre-échange doit être contrôlé et régler pour éviter les difficultés sociales (pertes d’emplois, la paix mondial)

Introduction deuxième paragraphe :
Les pratiques de protectionnisme n’ont jamais été complètement abandonné, elles n’ont pas que des inconvénients. Elles permettent à certains secteurs économiques de s’adapter comme dans le secteur agricole en Europe avec la PAC (Politique Agricole Commune) et dans d’autres pays comme l’Afrique, en luttant contre la ruine des paysans et la pauvreté. Les industries naissantes ont besoin d’être protéger face à la concurrence extérieure par ce que l’on n’appelle le protectionnisme éducateur c’est-à-dire un protectionnisme provisoire. Le protectionnisme par exemple a favorisée la croissance de la Chine.
La mise en place de normes techniques sanitaires et environnementales qui limitent les échanges internationaux sont aussi une garantie de protection des consommateurs et la préservation de l’environnement.  Les mesures protectionnistes d’augmentation des droits de douanes face à des pratiques de dumping sont autorisées. L’augmentation des tarifs douaniers peut permettre à un état d’augmenter ses sources de revenus. Lorsque les tarifs douaniers augmentent en général les importations diminuent et la balance commerciale du pays s’améliore.
Mais attention en ce qui concerne la France si la balance commerciale est déficitaire (les importations sont supérieures aux exportations), il faut noter que le déficit commercial est plus importants avec nos partenaires de la zone euros qu’avec les autres pays la Chine notamment. Dans ce cas une hausse des taxes douanières ne résoudrait pas le solde négatif.
Avec la crise et les délocalisations les pays développés connaissent un fort taux de chômage, le protectionnisme peut sembler un moyen provisoire de protéger les entreprises national en difficulté et par la même de sauver un certains nombres d’emplois.

Nouvelle conclusion :

De manière générale le libre-échange est considéré comme un facteur de croissance économique et le protectionnisme comme un frein à la croissance. Mais dans certains cas certaines mesures protectionnistes permettent le développement d’un pays. Libre-échange et protectionnisme peuvent coexister à la condition de l’objectif final des politiques soit dans l’intérêt d’une croissance pour tous. Ces politiques doivent être contrôlées, régulées et garantir des échanges loyaux et égalitaires, protégés pour une meilleure ouverture.  

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