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L'instabilité de la croissance

Dissertation : L'instabilité de la croissance. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  18 Décembre 2017  •  Dissertation  •  1 929 Mots (8 Pages)  •  1 255 Vues

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                DISSERTATION/ SES

Sujet: Comment expliquer l'instabilité de la croissance?

[INTRODUCTION]

        Le 20 novembre dernier, le journal Les echos a titré sa une sur les prévisions du COR (conseil d'orientation des retraites)  concernant le déficit du régime des retraites françaises. En effet, alors qu'en juin les prévisions de l'organisme étaient de 8 milliards d'euros de dette à l'horizon 2020, or la conjoncture économique ( qui qui fait référence aux évolutions économiques de court terme) s'est amélioré  sensiblement réduisant ce déficit prévu a deux miliards d'euros environ pour 2020. On peut donc observer toute l'importance de la croissance (qui est un phénomène irrégulier et instable, elle est dite instable car elle peut évoluer de façon positive ou négative) dans une économie. Ceci nous amène à nous poser la question suivante: Par quels mécanismes la variabilité de la croissance économique se matérialise-t-elle? Nous répondrons à ce problème à la lumière de deux axes: Dans un premier temps, nous constaterons que la croissance est irrégulière et expliquerons quelles en sont les causes; dans une seconde partie nous montrerons qu'il existe des solutions distinctes et et complémetaires à différents termes pour lutter contre ces variations.

[DEVELOPPEMENT]

        Plusieurs mécanismes expliquent l'irrégularité de la croissance, ils peuvent être conjugués et/ou cumulatifs. Certains concernent les banques comme le cycle du crédit ou plus indirectement la déflation par la dette. Dans une seconde sous partie nous étudierons les chocs que peuvent subir l'économie, influant sur les fluctuations, qui désignent l'ensemble des mouvements changeant le rhytme de la croissance. Lorsque celles-ci ont un caractère régulier, ce sont des cycles carctérisées par quatre phases (expansion/ crise/ répréssion(ou dépression)/reprise) c'est dans ces cycles que se déroulent les évènements ci-après.

        Le rôle des banques dans l'économie et la création de richesses et vital, dans la mesure où elle est l'intermédiaire de la BCE, emettrice de monnaie. Le cycle du crédit correspond à deux phases principales. Dans un premier temps, avec le positivisme ambiant les banques octroient de plus en plus de crédits. Mais, revers de la médaille, les créditeurs sont de moins en moins solvables, c'est à dire que leur capacité de remboursement est de plus en plus douteuse. Dans une seconde phase une crise ayant fait son apparition, les banques ferment les robinets, or c'est justement le momment où l'économie  a besoin de fonctionner à plein régime pour contrer les effets de la crise. Les banques intenssifient donc durablement la crise, provoquant un effet boule de neige.

        Un autre mécanisme est la déflation par la dette. Il a été théorisé par Fischer, selon celui-ci les agents vendent massivement leurs actifs pour rembourser leur dettes qui grossissent avec la surévaluation de leurs actifs. Sur un marché lorsque l'offre est abondante, les prix baissent, ici ce sont les actifs qui perdent de leur valeur. Dans le même temps, la part de l'endettement sur la valeur des actifs s'accroit. Il y a donc un problème au niveau de la valeur qui engendrent de grosses fluctuations économiques.

                L'une des conséquences des fluctuations de l'économie est l'inflation qui est la hausse du niveau général des prix. Une hausse significative du niveau des prix provoque de l'incertitude et se répend dans tout les secteurs tel des vases communiquants. L'inconstance de ce phénomène s'explique         Conjuguée à une croissance faible, l'inflation forte provoque de la stagflation, comme ce fut le cas dans les années 1970.

        Nous avons pu voir les mécanismes, attardons nous maintenant sur les chocs que subit l'économie.

         Il existe deux types de chocs négatifs: les chocs d'offre et ceux concernant la demande. Les premiers relèvent d'une auguementation des couts de production comme ce fut le cas avec les chocs pétroliers de 1973 et 1979. Une fiscalité plus élevée peut être une autre cause. Ceci a un impact sur la demande globale dans la mesure où ces chocs provoquent du fait de l'auguementation des couts de productions soit un prix plus élevé, soit une dimiution de la production. Dans les deux cas les consséquences sont néfastes pour l'ensemble de l'économie, les problèmes d'offre se répercutant sur la demande.

        Pour ce qui est des chocs de demande, il s'agit d'un effet négatif cumulatif sur la consommation des ménages, l'investissement, les importations ou les exportations. Il y a par exemple une auguementation des impôts, une hausse des prix ou une baisse des salaires qui entrainenent une diminution du volume de production et incite la hausse du chomâge.

        L'irrégularité de la croissance se constate aussi de par les marges entre croissances effective et potentielle. En effet la croissance réellement observée est intéréssante à comparer par rapport à une croissance avec une utilisation maximale de l'appareil productif national et donc un PIB maximal.

Si le taux de croissance effective est superieure à celui de la croissance potentielle on parle alors d'outgap positif (voir document 3); dans ce cas l'économie est proche du plein emploi de ses capacités de productions. A l'inverse, c'est un outgap négatif. Plus l'écart est grand l'instabilité est ressentie. Pour remédier à ce "gap" il faut mettre en place des politiques conjoncturelles dans le cas d'un outgap positif; tandis que dans le cas où la croissance potentielle qui est inssuffisante, c'est une politique structurelle qui permet d'y remédier.  

        

        Nous avons donc pu analyser les causes de l'instabilité de la croissance, tentons maintenant de voir les solutions qui se présentent pour amoindrir ces fluctuations.

        Pour lutter contre les effets négatifs engnendrés par les cycles éconnomiques et tenter de relancer, les états disposent de différents moyens. Or on sait qu'il existe deux grands cournants de pensée sur ce sujet. D'une part les libéraux parmis lesquels, Friedmann envisage un désengagement presque total de l'état par rapport aux marchés (voir document 1) tablant sur son auto-régulation grâce à l'hypothèse de la concurrence pure et parfaite en son sein. Face à ce Libéralisme, s'érige an tant que grand defenseur de l'interventionnisme étatique les Keynesiens, courant qui préconise un rôle prépondérant de l'état au sein de l'économie de marchés. Son rôle pouvant se trouver dans l'investissement, tout comme dans la relance de la demande globale interieur. Le pincipe de la théorie keynesienne est simple, en distribuant des revenus supplémentaires aux ménages leur consommatiions vont auguementer, de plus la propention marginale à épargner des ménages modestes est faible. Le bénéfice est donc double, les ménages ayant un pannier de consommations élargi et les entreprises pouvant produire plus de biens et services. Ce mécanisme qui veut la relance par l'investissement est appelé le multiplicateur keynesien, fondamental dans l'intervention de l'état dans l'économie.

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