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Comment expliquer les variabilités de la croissance ? Quelles sont les mécanismes qui permettent d’ expliquer les instabilités de la croissance ?

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Par   •  7 Janvier 2018  •  Dissertation  •  2 249 Mots (9 Pages)  •  909 Vues

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DISSERTATION D’ECONOMIE

La croissance est irrégulière et connaît des fluctuations. A une période d’expansion succède une période de récession voir même de dépression comme lors de la crise de 1929. Ces fluctuations semblent être une caractéristique fondamentale de la croissance économique.

Depuis le XIX ème siècle, les économistes ont observés des cycles économiques qui ont un impact sur la croissance. Ces 20 dernières années, les crises se sont succèdes et en 2008, la crise des surprimes plonge le monde et surtout la zone euro dans une récession. On peut donc s’interroger sur la définition de la croissance. La croissance économiques est l'accroissement sur une courte ou une longue période, des quantités de biens et services produits dans un pays, mesurées année après année, en général

Comment expliquer les variabilités de la croissance ? Quelles sont les mécanismes qui permettent d’ expliquer les instabilités de la croissance ?

Dans un premier temps, nous mettrons en évidence les fluctuations économiques et les crises puis dans un second temps, nous allons nous intéressés aux mécanismes des chocs économiques et enfin du cycle de crédit.

Tout d’abord,l’économie est marquée par des tendances longues qu on appel « trend ». Ce sont des mouvements lourds que l’évolution économique et sociale ne peut contrer que ponctuellement. Cela peut être des tendances irréversibles : Mouvement quantitatifs (augmentation de la population, augmentation de la production) et structurels (urbanisation). Mais cela peut être aussi des mouvements réversibles : c’est à dire des mouvements récurrents d’expansion et de déclin comme l’évolution de prix, de l’emploi, etc..

La croissance correspond donc à une augmentation durable et à long terme du volume de production. En France il y’a deux grandes tendances qu’on trouve dans la plupart des autres pays avancés. La première est que la croissance baisse au cours du temps, ce qui ne veut pas dire que le PIB baisse, mais qu’il augmente de moins en moins rapidement : 5,2 par an en moyenne pendant la période 1960-1974, + 2,2% par an en moyenne pour les vingt années suivantes et + 1,5 % par an en moyenne pour la période 1994-2001. La deuxième est que la croissance du PIB varie a court terme de façon plus ou moins cycliques avec des phases d’expansion (augmentation du PIB sur une courte période), des phases de récessions (diminution à court terme, de l’activité économique d’un pays) et enfin de phases de dépression ( diminution importante de l’activité économique d’un pays sur le long terme). Par exemple dans le document 4, la courbe de la croissance économique présente une croissance effective instable mais dans l’ensemble positive : à des périodes de croissance soutenue (expansion), succèdent des périodes de forts retentissements voire de recul de l’activité productive pendant une période plus ou moins longue (récessions ou dépressions).

A partir du XIX ème siècle, les économistes remarquent que l’économie est rythmée à cette époque, de façon perceptible par une alternance assez régulière de phases d’expansion et de phase de ralentissement ponctuée par des crises qui reviennent à intervalle assez régulier qu’on appel « cycle économique ». Les cycles économiques sont des fluctuations plus ou moins régulières de fréquence relativement periodiques et d’amplitudes plus ou moins fixe de l’activité économique. Schumpeter prétend que trois cycles se superposent et expliquent ces fluctuations : les cycles courts qui sont dus aux variations de stocks, les cycles moyens qui sont essentiellement liés aux variations de l’investissement et qui ont une durée de 7 à 8 ans. Puis enfin les cycles long, d’une période de 40 à 60 ans qui présentent une phase ascendante pendant laquelle les prix, la production, l’emploi augmentent et une phase descendante pendant lequel ces indicateurs baissent. Pour Schumpeter, chaque cycle s’explique par l’introduction d’innovations majeure (machine à vapeur, chemin de fer) qui apparaissent par « grappes ». Dans le document 3, on voit qu’après une innovation, cette dernière entraine instantanément un phase d’expansion, puis diffusé dans l’ensemble de l’économie,leur effet s’épuise et on entre donc dans une phase de ralentissement, jusqu’à la découverte de d’autres innovations. C’est le phénomène de « destruction créatrice ». D’après Schumpeter, les cycles économiques seraient donc liés aux innovations.

La croissance potentielle est la croissance maximale que peut obtenir un pays lorsqu’il mobilise tous ses facteurs de productions (population active, équipement, productivité),sans d’enclencher d’inflation. La croissance effective est la croissance réellement obtenue par le pays. Elle dépend essentiellement des variations de la demande globale qui comprend : la consommation finale des ménages, la consommation finale des administration, l’investissement en capital fixe, le solde du commerce extérieur, et enfin de la variation des stocks. L’analyse des fluctuations économiques (=l’ensemble des mouvements de ralentissement ou d’accélération du rythme de la croissance) repose notamment sur l’étude des différences entre la croissance effective et la croissance potentielle. Ainsi, lorsque la croissance effective est supérieur à la croissance potentielle, il y’a de l’inflation car la demande alimentée par une expansion de crédit donc de la création monétaire augmente plus vite que l’offre. La demande étant supérieur à l’offre de produits, les pris augmentent de façon durable. A contrario, lorsque la croissance effective est inférieur à la croissance potentielle, on assiste à une montée du chômage car le niveau de production est insuffisant pour employer tout ceux qui recherchent du travail. L’offre de produits étant supérieur à la demande, les prix vont diminuer (déflation) ou augmente moins vite (désinflation). L’écart entre la croissance effective et la croissance potentielle permet donc d’appréhender l’instabilité de la croissance. Face à une situation où la croissance est insuffisante pour assurer l’emploi, il convient de déterminer si l’État doit appliquer une politique économique conjoncturelle (du à une croissance effective inférieur à la croissance potentielle) ou une politique économique structurelle (du à une croissance potentielle insuffisante). Dans le premier cas, il faut pratiquer des plans de relance de la croissance s’il faut lutter contre le chômage, ou des plans de rigueur qui freinent la croissance et diminue l’inflation. Dans le second cas, l’État doit favoriser l’augmentation

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