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L'ascenseur social est-il en panne?

Étude de cas : L'ascenseur social est-il en panne?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  4 Février 2017  •  Étude de cas  •  597 Mots (3 Pages)  •  1 554 Vues

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L’ascenseur social est-il en panne ?

     Dans notre société actuelle, un individu peut, avec le principe de mobilité sociale, circuler librement entre les classes sociales. Les individus accède a leurs positions sociales plus par la naissance mais par le mérite de celui-ci. L’égalité des chances qui permet à tout individu d’accéder à toute les classes sociales à pour aboutissement la mobilité et sociale. Mais nous savons que la mobilité sociale n’est pas forcément vérifier dans les faits. Nous allons donc pour nous interroger si l’ascenseur social est-il en interruption ? dans un premier temps nous analyserons la mobilité sociale puis dans un second temps sur les éléments qui assure ou non la mobilité sociale ou la reproduction sociale.

La mobilité sociale est la circulation des individus entre différentes positions de la hiérarchie sociale. Il existe différente sorte de mobilité sociale. Tout d'abord, lorsque c'est le même individu qui change de position sociale au cours de sa vie, il s'agit de mobilité intragénérationnelle (ou en cours de carrière). S'il s'agit d'un individu qui change de position sociale par rapport à l'un de ses parents (fils par rapport au père le plus souvent …), on parle de mobilité intergénérationnelle (ou entre générations.) Ensuite, parfois, on distingue mobilité verticale et horizontale. La mobilité verticale est un changement de position sociale soit vers le haut de la hiérarchie sociale (mobilité ascendante) ou soit vers le bas (mobilité descendante). Parfois, il est difficile de hiérarchiser les positions sociales : on parle de mobilité horizontale lorsque le changement de position sociale ne traduit pas vraiment une tendance ascendante ou descendante.

Enfin, on distingue mobilité structurelle qui est la mobilité qui s'explique par les modifications de la structure socioprofessionnelle de la société. Tout un groupe d'individu a alors tendance à connaître une même mobilité. et mobilité nette : voir la notion correspondante

En France, la mobilité sociale a eu tendance à  augmenter puisque sept français sur dix déclarent avoir connu une mobilité sociale au cours des dix dernière année avec une position sociale plus élevée de celle de leur père est de 43%. Par contre, cette augmentation semble se compenser avec 31% des individus qui ont un statut social qui s’est dégrader.

On va donc s’intéresser maintenant aux éléments qui permette aux individu la mobilité sociale ou la reproduction sociale.

La mobilité observée au travers des tables d’origine ou de destinée est celle de la fin des Trente Glorieuses. Pour les générations entrées sur le marché du travail à cette date, la mobilité a été assez forte pour les classes moyennes du secteur tertiaire. En effet, les fils d’employés ou de professions intermédiaires ont été assez nombreux à passer dans la catégorie des cadres et professions intellectuelles supérieures. Les fils d’artisans, commerçants ou chef d’entreprise ont aussi connu une mobilité sociale assez forte mais pas forcément ascendante. En effet on constate que la mobilité professionnelle descendante et relativement élevée avec 7.4% entre 1998 et 2003 de mobilité descendante pour les hommes et 7.3% pour les femmes. Par exemple 1.6% des femmes exerçant une profession de cadre entre 1980 et encore en emplois en 1985, ce qui représente 5000 femmes. La proportion de mobilité descendante et de 11.5%. Ce qui montre que la mobilité sociale n’est pas forcément ascendante.

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