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Economie du developpement cas

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Par   •  13 Mars 2016  •  Cours  •  2 204 Mots (9 Pages)  •  730 Vues

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Le commerce triangulaire :

        A, B & C ; A souhaite exporter VERS B et le commerce de compensation classique voudrait que simultanément A importe de B. Dans le commerce triangulaire pour que le pays A puisse exporter vers le pays B, le pays Ava devoir importer en provenance du pays C (et non pas en provenance du pays B). pq ? Parce qu’entre les pays  B et C va s’être construit une certaine forme d’entente en fonction de leur intérêt éco commun. Ex : Le pays B veut favoriser une large ouverture du pays C à son égard et l’exigence du pays B va être de traiter de façon privilégiée son partenaire qui est le pays C.

C’est une pratique que l’on voit en particulier sur des pays voisins, pays moins avancés, des pays qui font partis d’une zone d’intégration éco. Ce commerce triangulaire a été fortement présent à l’époque des deux grands blocs (occidental et soviétique) dans lesquels les relations éco entre les pays étaient très organisées ; mais cette forme reste quand même encore présente aujourd’hui. On est dans une relation multilatérale (et non plus bilatérale).

  1. Les opérations de négoce international

Différence entre courtier et négoce  dans le cas du courtier on fait une mise en relation entre un acheteur et un vendeur (préteur, emprunteur), dans le cas du négoce on va acheter la marchandise mais dans l’objectif de la revendre. Mais le phénomène fonda qui différencie les deux est que le négociant va devenir proprio des biens. On va enregistrer le service qu’un courtier français peut rendre à un opérateur étranger. Dans le cas du négociant comment définit-on la valeur ? Il a rendu un service et la valorisation de ce service va se faire entre la différence entre le prix d’achat et le prix de vente de la marchandise.

Ambigüité dans ces opérations de négoce international :

  • si on est strict, j’importe ou j’exporte le vin et je le revends 
  • on peut dire (2ème approche) que je ne comptabilise que le service rendu, et si c’est le cas, on enregistre dans la balance des paiements seulement l’écart de valeur (et non pas la valeur brute de l’exportation de vin).

Dans la balance des paiements il y aura cette difficulté  pas de solutions. Récemment on a modifié la BP, depuis 15ans, on a comptabilisé à la valeur du service rendu (écart entre p d’achat et de vente) et en 3ème phase (2014)  on est revenu à ce qui était avant, on va effectivement enregistrer les X° des négociant dans les X° de bien set pour la valeur des X° on va enregistrer les X° des négociants à la valeur des biens exportés.

Si on prend en valeur X° et M° des opérations de négoce, la valeur des biens qui font l’objet de négoce au niveau international représente environ 15% du total de la Balance Commerciale (M°/X° de produits).

  • Cet échange international est plus complexe que ce que l’on pense. quand on va construire une BP il faut connaitre cette notion. quelque part pour faire ces enregistrements il va falloir se fixer des règles communes pour comparer un pays à un autre. Il faut prendre cet instrument comme un ensemble de règles d’enregistrement communes.

  1. La balance des paiements (BP)

(Il va falloir raisonner sur les anciennes normes et voir les nouvelles normes qui sont plus réalistes car elles tiennent compte de la mondialisation des échanges. Echanges intra-firmes  pb car pas de mécanismes de marché, cette globalisation entraine un certain nombre de concepts un peu différent.)

  1. La notion de BP : moyen d’enregistrement

  • La BP c’est avant tout un moyen d’enregistrer les échanges entre des résidents et des non-résidents.  la BP va servir d’instrument d’analyse de la situation d’un pays par rapport à ses partenaires, ce qui nous emmènera d’en dégager un certains nombre de soldes significatifs.

Cet instrument de la BP n’est véritablement apparu en France qu’après la 2ème GM pour des contrôles financiers essentiellement. En France c’est donc la BdF qui établit cette BP. Cela explique aussi pourquoi pdt très lgtmps on a enregistré cette BP sur la base des règlements (financiers et monétaires) et non pas sur la base des flux physiques.

  1. Les principes de construction

Ils sont bien établis aujourd’hui mais ils ont encore fait récemment l’objet de certaines modifications dans ce que l’on appelle le « 6ème manuel de BP »  BPM6. Les règles de BP sont depuis lgtmps établies de façon conjointes par le FMI. Ce manuel sera appliqué cette année.

  • 1er premier ppe, c’est le ppe de l’enregistrement des échanges entre les résidents et les non-résidents. Il s’agit de tous types d’échanges (biens, services, flux financiers, flux monétaires, échanges de paiement ou de troc, dons purs et simples…).  La notion de résident signifie où vais-je véritablement exercer mon activité éco principale, cad où dans quel pays principalement je travaille et consomme. On parle de centre d’intérêt économique. La notion de résident ou non-résident est encore plus difficile à définir quand il s’agit de personnes morales. Lorsqu’il s’agit d’une personne morale on va tenir compte de l’activité des établissements installés dans le pays quel que soit leur statut juridique et on va comptabiliser les échanges pour leur activité réelle sur le sol du pays en question. Ex où il n’y pas d’activité réelle  qd il s’agit d’un entrepôt : là il n’y a pas d’activité éco proprement dite, à ce moment-là on ne prend pas en considération cette relation d’entreposage. C’est parfois difficile à distinguer et parfois on est obligé de s’en tenir à la déclaration de l’entreprise.

  • 2ème grand ppe de construction, une balance des paiements est un compte qui est toujours équilibrée. Total des crédits = total des débits & total des entrées = total des sorties. La BP obéit à un certain nombre de règles de comptabilité générales mais il y a quand même des différences :

Dans une balance de compté classique le débit est à gauche et le crédit est à droit mais pour la BP c’est l’inverse :

  • crédit à GAUCHE   tout ce qui va rentrer dans le pays (+), ce qui va d’un non résident à un résident
  • et débit à DROITE  tout ce qui va sortir du pays (-), ce qui va d’un résident à un non résident

  • 3ème règle  toute opération donne lieu à 2 inscriptions. L’une va traduire la nature économique de l’opération (entrée/ sortie de produit, titre) et l’autre va traduire le mode de règlement. Lorsque l’on a une sortie de biens (une X° : cette sortie de bien va avoir une autre crédit pour équilibrer qui va correspondre au règlement, j’exporte pour 5000€ et j’enregistre un règlement de 5000€ ailleurs dans la PB.
  • Les comptes sont en général exclusivement repris en termes de flux net sur la période.

  • Le sens des écritures est donné par celui des flux eux-mêmes.
  1. L’établissement de la BP

L’établissement de la BP fait par la BdF s’est longtemps fait en termes de règlement. Cad qu’on basait la valeur de l’X° ou de l’M° sur le règlement qui été effectué. Et 2ème chose : on va enregistrer l’opération au moment de son règlement. On fait une erreur quelque part sur la réalité des choses car parfois le règlement intervient bien plus tard. Si on ne fait qu’un enregistrement en termes de règlements on va mettre des mois à comprendre la BP va se rétablir.

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