Dissertation fluctuations économique

MOUCH                                                                                                                                                 25/11/2015                                                                                                                                                YOUSRA                                                                                                                                                                 TES2

SES

La croissance est instable, c’est-à-dire qu’on observe des variations à court terme de l’activité économique, appelées fluctuations économiques. D’après l’équilibre emplois-ressources, on a une égalité entre la somme de la production et des importations constituant les ressources disponibles et leur utilisation possible qui correspond à la demande globale composée de la demande intérieure en biens de consommation et en biens de production et de la demande extérieure. On peut alors faire un lien entre les variations de la demande globale et celles de l’activité économique. Cela suppose que les différentes composantes de la demande globale ont une influence sur les fluctuations économiques.

Tout d’abord, les fluctuations économiques peuvent s’expliquer par les variations de la demande intérieure. En effet, L’accroissement de la demande intérieure, composée de la consommation finale des ménages et de l’investissement, amène à des phases d’expansion et son ralentissement mène lui à des phases de récession. Dans le document 1, on constate qu’en Allemagne avec la création du salaire minimum, perçu comme un choc de demande positif,  on fait face à une phase d’expansion. La consommation des ménages joue ainsi un rôle sur l’activité économique. Quand elle augmente, elle établit des débouchés pour les agents économiques qui vont alors augmenter leur volume de production. Le document 3, nous montre qu’en France en 2006, les dépenses de consommation finale ont augmenté de 2%, le PIB lui a augmenté de 2,4 %.L’investissement des différents agents économiques qui désigne la formation brute du capital fixe est également déterminant. En France, les phases d’expansion ou de reprise s’accordent avec de fortes augmentations de la formation brute de capital fixe. D’après le document 3,  en 2009 les phases de récession s’accompagne alors que la récession d’une diminution des investissements de 9,1 % en volume.

        Puis, Les fluctuations économiques peuvent aussi dépendre des variations de la demande extérieure. En effet, au sein de l’Union Européenne, la reprise allemande est perçue comme « une bonne nouvelle ». D’après le document 1, grâce à la reprise des investissements et à la consommation des ménages, les importations devraient accroitre de 5% en 2014, alors que les exportations progresseraient de 4,1% ce qui mène à une hausse des débouchés pour ses pays partenaires. La réduction de la demande extérieure constitue un frein à l’activité économique. Le ralentissement de la croissance de pays clients de l’Allemagne comme la Chine pourrait constituer un choc de demande négatif altérant la hausse de la production allemande. Il est dit dans le document 1, que sans investissements, et sur fond de vieillissement démographique, son potentiel de croissance risque de se dégrader. Un danger qui menace de s’accélérer avec le ralentissement de la croissance chinoise et les secousses monétaires des pays émergents, ses principaux clients à l’exportation.

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