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Dissertation d'économie : les facteurs de la croissance

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Par   •  23 Novembre 2019  •  Dissertation  •  1 236 Mots (5 Pages)  •  1 550 Vues

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Dissertation SES :

        Depuis 2008, l’économie mondiale connaît un net ralentissement de la croissance économique. Cette récession, qui touche à peu près, nous invite à se demander si les facteurs de production travail et capital sont les seules sources de la croissance économique.

La croissance économique se définit comme l’augmentation durable de la production des biens et des services. Elle est habituellement mesurée par l’évolution du PIB que l’on calcule en volume pour connaître la croissance réelle. La croissance éco est quantitative de long terme. Elle favorise l’amélioration du niveau de vie mais sous certaines conditions. Enfin, elle est repose sur la production. Il faut donc pouvoir étudier les facteurs de production capital et travail (combinés pour produire) pour étudier la croissance économique. Pour autant, une part de celle-ci reste inexpliqué pour Solow. Mais si la contribution de ces facteurs à la croissance est insuffisante pour expliquer la totalité de celle-ci, quels sont les autres facteurs de la croissance ?

Dans une première partie, nous verrons d’abord les effets de l’augmentation des facteurs de production sur la croissance. Puis dans une seconde partie, nous montrerons que d’autres facteurs interviennent dans le processus de croissance.

        Pour commencer, la croissance est issue de la mobilisation des facteurs de production. En effet, la hausse des quantités de facteur travail et capital est source de croissance extensive. Tout d’abord, il y a la hausse des quantités du facteur travail. Le facteur travail est indispensable pour la production. C’est la quantité, et aussi le capital humain (ensemble des compétences et connaissances incorporées dans l’esprit et les mains des salariés). Si la quantité de travail augmente, la croissance économique s’en trouve accélérée. Cette quantité de travail dépend du nombre de travailleurs disponibles dans le pays ainsi que du taux d’emploi et de la durée de travail. Mais elle dépend aussi du nombre de travailleurs lié à l’augmentation de la population totale ou du taux d’activité de cette population. Par exemple, dans le document 1, nous remarquons que de 1975 à 2012 le Pib français augmente (fois 2,15) ainsi que la population active (+19%).

        Ensuite, il y a la hausse des quantités du facteur capital. Le facteur capital se divise en deux : le capital fixe (tous les moyens de production qui entre dans plusieurs cycles de production) et le capital circulant (tout le capital qui à l’issue d’un cycle de production est détruit ou transformé). C’est l’augmentation des quantités de facteur capital qui permet l’augmentation de la production.

L’investissement permet d’améliorer ce facteur, trois types d’investissements existent : -de capacité (un producteur qui investit dans le fixe) -de remplacement (abandonner sa machine pour une nouvelle) -de productivité (les producteurs le réalisent pour augmenter le volume de production). Cet investissement se mesure grâce à la FBCF. Dans le document 4, nous pouvons voir que les pays ayant une forte croissance économique ont des volumes de FBCF importants. Par exemple, les États Unis ont une FBCF entre 2500 et 3000 milliards de dollars constants. Ou la Chine, pays qui était en pleine croissance, est passée de 500 à 2000 milliards de dollars constant. Quant à la France, la FBCF ne cesse de stagner.

        On peut donc parler de croissance extensive. La croissance extensive est une croissance qui repose essentiellement sur le facteur capital et travail mobilisés. Donc dans ce cas-là, la PGF est limité. Le document 2 nous présente les contributions à la croissance pour 6 pays entre 1985 et 2011. Il nous permet de voir que ces contributions pèsent un poids différend à travers le temps et selon les pays. Dans certains cas, c’est le facteur travail qui pèse le plus lourd dans la croissance. C’est le cas en particulier pour l’Espagne : entre 1985-1990, le travail représente 2,5 points du PIB contrairement au Japon par exemple où le travail représente seulement 0,3 points du PIB. Cette situation est la même entre 1995-2000 : en Espagne le travail explique 3 points du PIB tandis qu’au Japon, -0,9 points. Le facteur capital peut apporter une contribution importante à la croissance. Au Royaume Unis par exemple, où le capital explique 1,2 points du PIB entre 1985-20011. Pour terminer, la PGF a souvent une contribution importante à la croissance. Au Japon entre 1985-1990, la PGF explique 3,1 points du PIB ce qui est assez important contrairement aux autres pays. Il faut quand même faire attention car une croissance extensive n’est pas forcément durable à cause de la loi des rendements décroissants.

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