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Comment le travail favorise-t-il l’intégration sociale ?

Dissertation : Comment le travail favorise-t-il l’intégration sociale ?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  8 Février 2017  •  Dissertation  •  2 407 Mots (10 Pages)  •  6 473 Vues

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Aujourd’hui, il y a 2.8 millions de chômeurs et 14 millions de retraités en France. Cela représente environ 25% de la population française. Ces personnes qui sont sans travail, c’est-à-dire des personnes qui n’ont pas un salaire en échange d’un bien ou d’un service produit, ne sont pas privilégiées dans l’intégration sociale, soit le processus par lequel un ensemble d’individus ou de groupes sociaux tend à constituer ou à devenir partie d’une entité sociale. Le travail tient un rôle important dans la socialisation secondaire, un processus qui permet à l’individu de s’adapter et de s’intégrer à un environnement social en intériorisant des normes et des valeurs et des rôles sociaux attachés à des statuts, qui vient à l’âge adulte et même pourrait-on dire à partir du moment où on rentre dans la vie active. Il faut donc chercher à expliquer pourquoi le travail est une source d’intégration pour les individus dans la société. Pour cela, la première partie portera sur le travail qui permet l’intégration de la société et la deuxième partie traitera sur l’intégration dans la société rendue possible par le travail.

L’intégration de la société est une caractéristique qui s’applique à la collectivité. L’intégration de traduit par le fait qu’un groupe social puisse produire une cohésion sociale, c’est-à-dire créer des liens sociaux stables entre les individus. Le travail joue un rôle dans la conformité aux normes sociales et dans les relations sociales.

Le travail est source de conformité aux normes sociales. Cela signifie que le travail procure des revenus d’activités qui permettent d’accéder à la société de consommation et aux normes de consommation mises en place dans une société. En effet, un individu qui touche chaque mois un salaire va pouvoir par la suite détenir un pouvoir d’achat plus ou moins important et donc pouvoir subvenir à ses besoins. Par ailleurs, dans le document 3, on peut voir que d’après une étude faite par l’IFOP en mai 2014 sur des personnes de plus de 18ans résidant en France, 60% de l’ensemble des actifs, soit les personnes en âge de travailler, pensaient que le travail était nécessaire pour subvenir à ses besoins. Le travail permet de pouvoir acheter des choses élémentaires comme les aliments qui vont permettre à une personne de vivre, mais le travail permet aussi de partir en vacances afin de changer d’environnement et de découvrir de nouveaux lieux, faire des loisirs qui favorisent le divertissement et améliore souvent le bien-être de l’individu qui peut faire des activités sportives, aller au restaurant, avoir des activités culturelles,… Le travail est donc une source de bien-être pour les individus et même si on ne le remarque pas toujours pendant sa vie, 54% des personnes retraitées en mai 2014 pensaient que le travail était un moyen pour s’épanouir dans la vie. De plus, 44% de l’ensemble des personnes interrogées en mai 2014 pensaient aussi que le travail permet l’épanouissement dans la vie. Le fait que l’individu puisse connaître le bien-être grâce à son travail va l’encourager à continuer à travailler plus afin de gagner plus aussi puisqu’il sera plus productif donc l’entreprise pourra le payer plus. Le fait de gagner plus d’argent permet à l’individu d’avoir un pouvoir d’achat encore plus important et donc de pouvoir être un agent économique encore plus dépensier. Ensuite, le travail rend possible le désir d’imitation des classes supérieures des individus en pouvant consommer plus car il va atteindre un mode de vie plus confortable. Les agents économiques qui font partis d’un milieu aisé vont quand à eux essayer de se différencier en modifiant leurs habitudes de consommation. Par conséquent, une personne au chômage ne pourra pas essayer de consommer de manière identique à ses « modèles » car il n’en a pas les moyens. En effet, en 2010, le niveau de vie annuel médian des chômeurs vivants en France métropolitaine et dans un ménage où le revenu est déclaré au fisc était de 13 600€. Ce niveau de vie annule médian ne représente que 65% du niveau de vie annuel médian des actifs de plus de 18ans. Le travail permet ainsi de faire des activités qui vont permettre à l’individu de faire des rencontres et d’avoir des relations sociales.

Le travail est ce qui permet d’avoir des relations sociales. Une relation sociale peut être définie comme un échange entre deux acteurs, qui éveille chez eux des attentes culturellement définies et qui se déroule sous des contraintes sociales (ils ont des ressources limitées et chacun tend à dominer l’autre et à se défendre de sa domination). Du même coup, une relation sociale est une forme de coopération (ils mettent leur ressources et leurs compétences au service des finalités). Une relation sociale peut aussi permettre aux individus concernaient d’avoir une socialisation secondaire, c’est-à-dire un processus qui permet à l’individu de s’adapter et de s’intégrer à un environnement social en intériorisant des normes et des valeurs et des rôles sociaux attachés à des statuts, qui vient à l’âge adulte et même pourrait-on dire à partir du moment où on rentre dans la vie active. Le processus de socialisation secondaire peut être appliqué par la famille mais les acteurs les plus importants sont les collègues de travail et les amis. En effet, la hiérarchie dans une entreprise ne fait pas que classer des personnes, elle permet aussi de créer des liens de sociabilité avec ses semblables et ses supérieurs et peut même créer des liens de solidarité, c’est-à-dire des liens amicaux entre membres d’une même entreprise. Les liens qui seront faits au sein de l’entreprise vont permettre à l’individu de se socialiser, intégrer de nouvelles normes et donc intégrer la société (entreprise ou même la société dans son ensemble). Le travail, qui rend possible le fait de faire des loisirs et autres activités en dehors du travail, fait créer des liens de solidarité à l’employer car celui-ci va pouvoir aller prendre s’inscrire dans un groupe de sport, faire des activités culturelles et autres et donc être en contact avec de nouvelles personnes qui peuvent devenir des amis. Le travail crée donc des liens sociaux de manière directe grâce à l’entreprise mais aussi de manière indirecte en permettant les activités hors du milieu du travail. Ce type de socialisation, par la création de lien, peut être définie par la théorie d’Emile Durkheim. En effet, celui-ci explique que la division du travail, soit le fait de se spécialiser dans la production afin d’être plus productif entraine le renforcement de la solidarité organique au détriment de le solidarité mécanique; c’est-à-dire que les liens sociaux

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