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Analyse sociologique de l'entreprise

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Par   •  5 Février 2017  •  Cours  •  4 509 Mots (19 Pages)  •  1 244 Vues

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Chapitre 2 : L’analyse économique et sociologique de l’entreprise

Entreprise : collectif de travail plus ou moins souple avec soit coprésence, soit travail en réseau ou télévision. Production de biens et de services, une unité de décision, avec objectif lucratif pour les entreprises marchandes, et utilité publique, collective pour les entreprises publiques.

Les économistes vont insister sur l’analyse de l’efficacité des entreprises, rentabilité, productivité alors que les sociologues vont insister sur le collectif de travail voir au-delà comme les clients mais aussi sur l’utilité, la satisfaction, le bien-être… Ils insistent aussi sur les rapports de force contrairement aux économistes qui s’appuient sur la théorie néoclassique avec l’optimum de PARETO. Il y a plusieurs approches comme l’approche

  • juridique qui va pouvoir analyser les conflits. La firme juridique est un nœud de contrats.
  • Psychologique : examine par exemple le bien être au travail
  • Médicale : médecin du travail dans toutes les entreprises

Il y a une ignorance réciproque entre les économistes (pensent qu’ils sont plus rigoureux, parce qu’ils ont recours aux outils mathématiques, sont plus écoutés, un peu plus du côté du pouvoir) et les sociologues (un peu rejetés, sont moins reconnus, et sont plus en conflit entre eux que les économistes).

Monde du travail : objet hybride → peut être analysé par plusieurs approches.

  1. L’analyse économique

  1. Les premières approches économiques

On avait déjà chez les mercantilistes et les physiocrates une considération sur les entrepreneurs, par exemple Boisguillebert qui pense qu’il est un preneur de risque.

  1. L’entrepreneur classique

On retrouve cette idée chez Adam SMITH avec l’entrepreneur classique, mais c’est un peu estompé, il s’intéresse plutôt au commerce ordinaire, il n’y a pas de profit extraordinaire comme chez les mercantilistes, il s’agit simplement d’un échange de surplus. On a un peu la perte de la prise de risque dans son analyse (peu de différence entre entrepreneur et producteur). On retrouve cependant chez JB SAY, une vision plus élaborée de l’entrepreneur, d’autant plus qu’il était lui-même entrepreneur, avec la main invisible pense que l’entrepreneur doit sentir les besoins du marché (par exemple : rôle de l’entrepreneur quand changement du lainage vers la soierie).

  1. La dynamique du capitalisme

Cette approche ne vient pas des classiques mais elle vient d’une approche historique par Schumpeter (le capitalisme industriel, on le retient plutôt pour la révolution ferroviaire et automobile, càd plutôt après 1850) et Weber (sur l’entrepreneur du capitalisme marchand, plutôt dans l’optique d’une liaison entre valeur religieuse et esprit du capitalisme → il gêne un peu les économistes, cela leur paraît un peu superflus le lien avec la religion).

C’est l’historien Fernand Braudel mort en 1980, période phare après 2GM(de l’école des annales → veut substituer à l’étude des grands personnages, des grandes dates → l’histoire c’est aussi l’évolution sociale et notamment les modes de vie de la population → veulent rapprocher l’histoire des populations, leur quotidien) qui a étudié la dynamique du capitalisme. Il a étudié la situation des paysans, des ouvriers, des entreprises.

Ce que dit Braudel c’est qu’il y a deux registres dans l’économie : un registre inférieur (échange de proximité, petit marché, boutique, les colporteurs) c’est un commerce régulier, qui a des marges stables qui permet au producteur de vivre et non pas de s’enrichir fortement et il y a par contre un registre supérieur de l’économie fait du commerce de longue distance, avec des commerçants qui transportent des marchandises sur une longue distance comme le marché des épices à Amsterdam, càd qu’ils produisent pour des clients lointains, c’est dans ce registre qu’on va utiliser les monnaies modernes, les lettres de change → possibilité de faire des profits élevés, avec bcp moins de concurrence car produits de luxe rares. Ce qui est intéressant c’est qu’il débouche déjà sur une économie monde à partir de la renaissance, le registre supérieur s’organise au niveau international. C’est un modèle avec un centre (échanges les plus importants, pays qui cumule pouvoir, puissance, richesse, qui va dominer le monde ou une partie du monde, souvent c’est une ville comme Amsterdam, Gênes et à partir du 18e siècle c’est autour de Londres, 20e siècle c’est New York avec les échanges atlantiques les plus élevés, fin 20e simple, cela basculerait vers San Francisco et Los Angeles avec un commerce transpacifique) et une périphérie → dominant/dominé. 

C’est un capitalisme qui s’étend dans le monde et transforme l’ensemble des modes de vie. On l’observe encore de nos jours

  1. La firme-point néoclassique

Vision qui a bouleversé le champ économique, extrêmement réductrice mais qui réussit à s’imposer encore aujourd’hui. Le producteur néoclassique : on a deux types d’agent : producteur/ consommateur → les deux avec comportement de maximisation sous contrainte (les facteurs de production. Ce qui signifie que la firme est simplement envisagée à travers sa fonction de production.

  1. L’optimum du producteur

Dans la théorie néoclassique, l’entrepreneur est un calcule mathématique à résoudre :

1e hypothèse : les facteurs sont substituables

 Carte des isoquantes avec quantité de capital et quantité de travail.

Y = kalpha- L beta  → fonction de Cobb- Douglas

2e hypothèse : rendements factoriels décroissants et rendements d’échelle décroissant.

        Une fois que j’ai ça, je n’ai pas introduit les coûts : donc on va introduire les coûts par des vecteurs de coût. La résolution du programme et d’essayer de trouver en prolongeant les vecteurs de cout en prolongeant pour trouver un point de tangence. Compte tenu des couts, on va trouver avec cela l’optimum du producteur → producteur pas borné, si il arrive à produire davantage, il arrive a vendre davantage, dans la théorie néoclassique tout est instantané (ce qui est faux en réalité) alors que le consommateur si, puisqu’il est limité par son revenu.

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