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Mme de la Pommeraye, Diderot

Rapport de stage : Mme de la Pommeraye, Diderot. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  23 Janvier 2021  •  Rapport de stage  •  351 Mots (2 Pages)  •  3 776 Vues

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Diderot qui était écrivain, philosophe et encyclopédiste se battait contre les préjugés politiques et religieux et pour la tolérance et le respect des cultures. Il écrivit plusieurs ouvrages prouvant son combat comme « La Religieuse, Le Neveu de Rameau ou Histoire de Madame de la Pommeraye ». Dans ce dernier, qui est une nouvelle provenant du roman Jacques le Fataliste et son maître, Diderot comte la fameuse « histoire » de Madame de la Pommeraye. Elle résume la froide vengeance de celle-ci, trompé par son mari, monsieur le marquis des Arcis. Elle n’aura de cesse de faire épouser à son amant une jeune fille, Mademoiselle Duqênoi, tombée dans la pauvreté et prostituée par sa mère. Elle finit par révéler au marquis le passé de son épouse ainsi que celui de sa belle-mère. J’ai donc apprécié ce petit roman dans sa globalité. En effet, l’intrigue en elle-même était très captivante et parfois surprenante. Le dénouement inattendu montrant l’échec de cette terrible vengeance prend un tourment comique qui m’a séduite sur le coup. Ensuite, le texte écrit sous forme de pièce de théâtre est une des particularités assez intéressantes qui m’a pas mal surprise au tout début. De même, les interventions régulières du narrateur afin de parler de son point de vue général m’ont passionné. Cependant, les récits secondaires tels que l’évocation du chien meunier ou la fable de la Gaine et du Coutelet m’ont fait perdre le fil de l’histoire mais surtout étaient ennuyant voir même soporifique. Le dénouement de l’histoire plus précisément le moment où le narrateur s’adresse à nous, lecteur, était le passage le plus marquant selon moi. Ainsi, contrairement au moraliste classique, Diderot montre la difficulté du jugement moral, comme à la page 97 « Peut-on la blâmer de son horrible aversion pour un état infâme ? » et nous laisse donc perplexe sur cette fin d’intrigue en nous laissant le choix du vrai coupable en disant : « Et j’approuverai fort une loi qui condamnerait aux courtisanes celui qui aurait séduit et abandonné une honnête femme : l’homme commun aux femmes communes ».

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