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Les microbes

Commentaire d'oeuvre : Les microbes. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  18 Mai 2019  •  Commentaire d'oeuvre  •  436 Mots (2 Pages)  •  517 Vues

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INTRODUCTION

La plupart des scientifiques qui travaillent dans le secteur médical ont tendance à envisager les progrès de la biotechnologie sur un continuum, qui est représenté par le processus ininterrompu de perfectionnement et de mise au point des pratiques médicale. La technologie a joué un rôle actif dans l’éradication et la prévention des maladies et du contrôle phytosanitaire. Parmi les techniques médicales, nous avons la vaccination, les diagnostics et traitements vétérinaires, l’insémination artificielle et les croisements génétiques. Notre exposé fera par de l’utilisation des micros organisme en biotechnologique dans les nouvelles technologies de production agricole, alimentaire et médecineAu xviie siècle le drapier hollandais Antoine van Leeuwenhoek observe les micro-organismes — microbes, levures, globules du sang — à l'aide d'un microscope de sa conception. Il fait ainsi l'une des plus importantes contributions à la biologie en ouvrant la voie aux domaines de la microbiologie et de la bactériologie.

Au xixe siècle, Agostino Bassi prouve l'origine microbienne du mal del segno, une maladie (muscardine) des vers à soie, Filippo Pacini celle du choléra, Casimir Davaine celle du charbon et les découvertes de micro-organismes se multiplient. Louis Pasteur participe au mouvement et découvre lui aussi quelques micro-organismes pathogènes. En 1867, Joseph Lister (qui déclare une dette envers Pasteur) révolutionne la chirurgie avec l'antisepsie. Divers scientifiques de l'époque, dont le plus connu est Pasteur, travaillent sur des vaccins.

En 1878, le médecin militaire Charles-Emmanuel Sédillot propose, dans une note des Comptes rendus de l'Académie des sciences, le terme « microbe » (signifiant mot à mot : petite vie) pour désigner tous les agents microscopiques pathogènes[4]. Les scientifiques hésitaient sur la place à leur donner dans le monde du vivant, si bien qu'ils les désignaient sous les termes de microphytes, microzoaires, microgermes ou germes, vibrions, leptothrix, bactéries, etc. Frappé des inconvénients d'une synonymie qui soulevait à chaque instant des contestations entre savants, Sédillot, propose le terme de microbes, agents visibles au microscope et susceptibles d'être cultivés.

La liste de ces agents est rapidement complétée[5] : le staphylocoque (Pasteur, 1878), le gonocoque (Neisser, 1879), la typhoïde (Koch en 1880), la tuberculose (Koch en 1882) , le pneumocoque (Talamon, 1883), le choléra (Koch, 1883), le streptocoque (Fehleisen, 1883), la diphtérie (Löffler, 1884), le tétanos (Nicolaier, 1886), le méningocoque (Weichselbaum, 1887), la peste (Yersin, 1894), la dysenterie (Shiga, 1898), la coqueluche (Bordet et Gengou, 1906), etc. Ainsi, le terme microbe est surtout employé au xixe siècle par les médecins qui le considèrent uniquement comme un agent pathogène, d'où sa connotation négative[6]. Celui moins connoté de micro-organisme, forgé en 1876 par Henri de Parville, rédacteur scientifique au Journal Officiel[7] se substitue très progressivement à microbe au xxe siècle[8].

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