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Une oeuvre d'art doit-elle nécessairement être belle ?

Dissertation : Une oeuvre d'art doit-elle nécessairement être belle ?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  15 Octobre 2017  •  Dissertation  •  921 Mots (4 Pages)  •  3 461 Vues

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Philo                        Ch1

« Une œuvre d’art doit-elle nécessairement être belle ? »

≠ l’art en général

  • Un domaine plus abstrait

Ici, + concret → exemples ; peintures (Arts Plastiques), sculpture, musique, poésie, cinéma - photographie

(« ready made » – Marcel Duchamp)

« Nécessairement » + « doit-elle »

  1. Besoin ; obligation ; vital ; indispensable
  2. Superflu [ce dont on peut se passer] ; en trop ; contingent

  • Comment définir ?
  1. Rassembler les mots du langage courant qui s’apparente à la notion : synonyme, champ lexical
  2. Procéder à contrario : bien cibler les mots contraires, ou nettement différents

Contingent : ce qui pourrait être autrement ou ne pas être

Doit :

  • Exigence social-morale  Loi civile  Droit

              → Coutume sociale → P Bourdieu

        → Loi morale

  • Exigence définitionnelle

Faut-il impérativement qu’une œuvre soit belle pour être considérée comme une œuvre d’art

Faut-il discerner dans un objet la beauté pour qu’il soit une œuvre d’art

Art → latin : technique – savoir faire

  1. Savoir-faire technique, artisanat (cf arts et métiers)
  2. Beaux-arts

Problématique : le problème qui suscite la question qu’on se pose

« Une œuvre d’art »

  • Le problème ≠ la question

Ce qui fait que la question est difficile et qu’elle se pose

Elle se formule par une alternative sans issue.

Ou bien … ou bien …

Ou bien [affirmative : oui] une œuvre d’art doit être nécessairement être belle

Car se produit lors de l’expérience esthétique un plaisir d’une espèce remarquable, sans doute dépendante de la présence d’une beauté particulaire

Cependant, quel que soit le plaisir ressenti, ne reste-t-il pas dépendant de la subjectivité individuelle

Ou bien [négative : non] beauté ≠ 1 critère

Subjectivité du jugement de gout

Cependant, comment comprendre l’expérience exceptionnelle qu’on peut vivre devant certains objets qu’on appelle œuvres d’art, et qui peut faire penser qu’elle ne relève pas seulement d’un plaisir

Si le gout était seulement subjectif, certaines expériences de lectures, d’audition ou de vision d’œuvres seraient inexpliquées, inexprimables, incompréhensible

2 points de vue :

  • Le point de vue du spectateur : esthétique [aishésis : perfection]
  • Le point de vue de l’artiste : poïétique [poieris : art productrice]

  1. Le plaisir esthétique serait d’une spécificité telle, que seule la beauté pourrait le provoquer

Est beau l’objet qui produit chez celui qui le perçoit un plaisir d’une nature remarquable

Or l’objet qui provoque un tel plaisir, c’est l’œuvre d’art

= a la recherche d’un critère de définition de l’œuvre d’art + de la beauté

Cpdt, ce critère est envisagé de manière subjective, cad du point de vue de l’effet sur le sujet

Subjectivité : cela concerne le sujet conscient (=la personne humaine)

Objectivité : conserve la même nature de l’objet quel que soit celui qui le considère

  1. Le point de vue d’un seul : subjectivité individuelle
  2. Le point de vue de tous (universalité)  subjectivité collective
  3. Le point de vue de la plupart (généralité)  intersubjectivité
  1. On appelle beau ce que suscite paradoxalement une satisfaction désintéressée et nécessaire

Plaisir : satisfaction d’un désir, d’un intérêt pour soi

Qd désire-t-on ? manque + css du manque + souffrance qui lui est annoncé → remédiation

...

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