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Travailler, est-ce gagner sa vie?

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Par   •  20 Décembre 2022  •  Dissertation  •  1 691 Mots (7 Pages)  •  297 Vues

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Intro:

Dans son tableau Au temps de l’harmonie, Paul Signac représente un monde paradisiaque. Plusieurs familles sont représentées en extérieur au bord de la mer et chacun semble suivre sa passion. Ils ne travaillent pas, mais donnent l’illusion d’avoir accompli leur vie en quelque sorte. D’emblée, le travail se définit par une activité pratique et sociale de la vie dont le but est de satisfaire un besoin ou un désir ne peut être satisfait de manière immédiate. L’idée de “gagner sa vie” est également une action difficile, c’est faire un effort pour réaliser un gain, mais aussi triompher, vaincre une chose. Si ces désirs étaient immédiatement disponibles, nous en jouirions sans peine ni labeur, comme dans L’utopie de Paul Signac. Le travail est-il alors nécessaire pour “triompher” à la vie ? Que signifie vraiment le fait de gagner sa vie et est-ce un but atteignable ? Si l’accomplissement de nos désirs mène au bonheur, le travail est-il toujours positif ? Quel gain réalisons-nous par le fait de travailler ? S’agit-il d’une récompense en échange du temps et de l’énergie perdus ou bien faut-il penser que travailler, en soi, nous apporte quelque chose, et quoi précisément ? En somme, quel gain réalisons-nous à travers le travail ? Tout d’abord, nous verrons que le travail est une nécessité, car si l’essence de l’homme est de travailler, cela veut bien dire qu’il nous apporte quelque chose. Ensuite, nous verrons que le travail peut être négatif et qu’il peut mener à de très mauvaises conséquences. Pour finir, nous verrons comment le travail peut être bénéfique sans qu’il soit vu comme une seule manière d’en arriver au gain de l’argent.

Big 1:

A:

Concrètement, on travaille pour survivre, pour réaliser un gain d'argent, pour répondre à ses besoins. Dans le mythe de Prométhée, Prométhée vole “la connaissance des arts avec le feu” aux dieux pour le donner à l’homme nu sans rien pour se couvrir ou se défendre. Par ce feu sont nés les techniques, par lesquelles l’homme adapte son environnement pour se créer des objets qui répondent à ses besoins. Si tout se trouvait dans la nature de quoi survivre, il n’y aurait aucune raison de faire de l’effort et perdre son énergie. Par la technique, l’homme se donne à lui-même des atouts. L’homme se montre supérieur à la nature grâce à cette faculté de pouvoir répondre à chacun de ses besoins grâce à la technique. Ainsi, Prométhée leur a offert le travail, car sans le travail, la technique n’a pas de valeur. Si l’homme travaille, c’est, parce que nous ne pouvons pas recevoir ce dont nous avons besoin pour vivre sans travailler. Mais l’homme peut-il vraiment gagner sa vie uniquement en répondant à ses besoins vitaux ?

B:

En effet, le travail répond à nos besoins, mais il est aussi constructif et civilisateur. On peut observer grâce à la Pyramide de Maslow qu’au-dessus des besoins physiologiques (vitaux, essentiels), il y a les besoins de sécurité dans lequel se trouve le besoin d’emploi. On s’aperçoit donc que l’emploi est un besoin nécessaire pour monter sa pyramide et d’après Maslow, bien vivre sa vie. Le travail est très lié avec le concept de société avec une “communauté d’intérêts” qui est basé sur l’idée que le niveau d’une société correspond à sa capacité à élaborer des formes collectives et intelligent de travail. Comme le travail est la prochaine étape après les besoins vitaux, on peut se demander s'il est impossible de réussir sa vie en montant cette pyramide sans travailler. Le travail nous permet ainsi de s’insérer dans la société et de bien vivre ensemble. On a l’impression que travailler se réduirait à avoir un emploi, selon une définition sociale du travail qui fait de lui une activité conditionnée au salaire.

Transition :

Il est clair que le travail permet à l’homme de s’insérer dans la société, vivre confortablement et recevoir un gain d’argent pour répondre à ses besoins. Mais peut-on réduire le travail à un simple gain ?

Big 2 :

A:

Le travail tel qu’il existe dans la société aliène l’ouvrier. L’idée d’aliénation provient des Manuscrits de 1844 écrits par Marx. Pour Marx, “Le travail est une mortification”. Être aliéné veut dire être étranger à quelque chose et ne plus être libre. Cette idée est principalement le cas de l’utilisation de la division sociale du travail pour gagner du temps et être plus productif. Son idée explique comment le travail chez l’ouvrier mène à plusieurs types d’aliénations. D’abord, il y a une aliénation du produit, si on prend l’exemple d’un ouvrier qui travaille à la chaine, il travaille uniquement sur une très petite partie du produit sans jamais voir le produit final et appart un gain d’argent ne reçoit aucun bénéfice par rapport à son identité. Ensuite l’ouvrier subit une aliénation du travail, après cette activité répétitive et ingrate, il se sent hors de lui-même et ne sait même plus ce qu’il fait. Ensuite l’aliénation de soi-même est le fait de ne plus se reconnaître, d’avoir une perte au rapport de soi. On voit bien que quand Marx utilise le mot “mortification”, l’ouvrier souffre une mort de soi-même et de son identité, il devient esclave au travail. Cela montre que le travail ne permet pas directement à l’homme de gagner sa vie et qu’il peut mener à de très mauvaises conséquences.

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